Après une semaine rouge, le CAC 40 reprend des couleurs (+1,5%) alors que le CAC small reste toujours légèrement dans le rouge (-0,4%). Le CAC 40 reste ainsi devant le CAC small depuis le début de l’année (+17,0% en YTD vs +13,6%).Sur les 165 valeurs qui composent le CAC small, 67 sont ressorties en hausse.
TOP
AB Science, entreprise pharmaceutique spécialisée dans le développement et la commercialisation de médicaments, prend la tête du TOP avec une hausse de +36,3%, galvanisée par la reprise des essais du masitinib. Après avoir suspendu les tests autour de la molécule, la société annonce la validation par l’ANSM du renforcement des mesures de sécurité qui permettent la réintégration de celle-ci dans ses 3 études en cours (phase 3 dans la mastocytose, phase 3 dans la sclérose latérale amyotrophique et phase 2 dans la COVID).
En forte croissance depuis le début de l’année (+62,3%), à l’image de la tendance de fond sur le marché de l’Immobilier, le promoteur AST Groupe prend la suite du TOP après sa performance de +10,8%. La levée des restrictions liées à la crise sanitaire permet au titre de regagner des points après une phase globalement ascendante sur les semaines précédentes.
C’est le spécialiste des systèmes de péages, la GEA (Grenobloise d’Electronique et d’Automatismes) qui vient se placer en troisième position après une solide semaine en Bourse, résultant sur une hausse du titre de +9,0%. Pénalisé par l’épidémie mondiale qui a entraîné le retard de plusieurs projets, notamment internationaux, le titre renoue avec la croissance au sortir des restrictions grâce au retour de la fluidité de la circulation. Cependant, le cours du titre reste assez constant en YTD (+0,9%) en raison des faibles volumes d’échanges.
FLOP
A l’opposé, la performance la moins aboutie de la semaine revient au Groupe de prêt-à-porter haut de gamme Smcp (-11,1%), dans la tourmente suite à l’enquête ouverte par le Parquet national antiterroriste français (Pnat) à l’encontre de quatre firmes textiles pour recel de crime contre l’humanité. Celles-ci sont soupçonnées de participer au travail forcé de la communauté Ouïghours, toujours nié par le gouvernement chinois malgré les accusations de l’Union Européenne et des Etats-Unis. SMCP exprime sa volonté de coopérer pleinement à l’enquête tout en affirmant qu’elle n’est en lien avec aucun fournisseur dans la région mentionnée (province du Xinjiang).
Le spécialiste de la communication et du marketing digital Solocal, enregistre également une baisse conséquente sur la semaine de -10,0%. Dans le rouge depuis le début de l’année (-43,6% YTD) à l’image de la baisse de -10,2% au T1 2021, le groupe continue d’encaisser la baisse d’activité provoquée par le contexte sanitaire. Pour 2021, la direction espère une hausse modérée du parc clients ainsi qu’un EBITDA de 120 M€ et une activité 100% digitale. De plus, Solocal annonce le remboursement de la RCF à hauteur de 6 M€ (sur un total de 50 M€) dont 3 M€ en espèces et 3 M€ en actions à émettre par le biais d’une augmentation de capital réservée, à compter du 30 septembre.
Dans un secteur orienté à la hausse au cours de la semaine, la Biotech OSE Immunotherapeutics fait l’exception et voit son cours chuter de -9,2%. Pour cause, la société annonce le versement de 10 M€ à la Banque Européenne d’Investissement (BEI), qui renforce la visibilité financière du groupe jusqu’au T3 2022. Première tranche de cet accord financier prévoyant en tout un emprunt de 25 M€, elle est accompagnée de l’émission de BSA au profit de la BEI ouvrant droit à la souscription de 850.000 actions (4,4% du capital sur une base non diluée). Pour atténuer cet effet dilutif, les BSA ne seront exerçables qu’à partir du 9 juillet 2026 et d’ici-là, la société peut se concentrer sur l'avancée des programmes de développement clinique en cours.
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