C’était devenu inéluctable, c’est fait.
Les talibans ont conquis toute l’Afghanistan, moins de 20 ans après leur éviction du pouvoir par les Américains en 2002.
20 ans d’occupation pour une déroute spectaculaire.
Par Gauthier MAES
Responsable média
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Comme toutes les grandes villes prises ces dernières semaines par les talibans, Kaboul n’a opposé aucune résistance.
Le président Ashraf Ghani a fui le Pays.
Les Occidentaux, États-Unis en tête, organisent depuis plusieurs jours l’évacuation de leurs ressortissants, diplomates et civils.
Le ministre de l’Intérieur, Abdul Sattar Mirzakwal, a annoncé la formation d’un gouvernement intérimaire pour « un transfert pacifique du pouvoir ».
Les talibans ont lancé leur offensive en mai, après le début du retrait des troupes américaines, qui a été négocié par Donald Trump en février 2020, et que Joe Biden a décidé d’accélérer contre l’avis de ses généraux.
Biden, comme Trump avant lui, veut terminer cette « guerre sans fin » qui a duré 20 ans, coûté 1 000 milliards de dollars et la vie de plus de 3000 soldats américains.
Le président a rappelé que la guerre avait permis d'éliminer Oussama ben Laden et de réduire l'influence d'Al-Qaïda, ce qui était l’objectif des États-Unis.
Trump avait quant à lui négocié avec les talibans pour qu’ils coupent tout lien avec Al-Qaïda.
En juillet dernier, le chef des talibans promettait un accord politique et déroulait une série d’engagements pour le futur « Émirat islamique » : bonnes relations diplomatiques, économiques et politiques avec tous les pays, y compris les États-Unis, mais aussi lutte contre le terrorisme, engagement pour la liberté d’expression et éducation des filles, etc.
Une image plus moderne et modérée qui s’explique par les caractéristiques du peuple qu’ils doivent maintenant gouverner : 70% des Afghans ont moins de 25 ans et n’ont pas vraiment connu le régime de 1996-2002.
Mais pour beaucoup d’observateurs, ces promesses ne sont que de façade.
Dans certaines campagnes administrées par les talibans depuis plusieurs semaines, les destructions d’écoles « non religieuses » ont été ordonnées, les femmes ne peuvent plus sortir sans chaperon masculin, et les filles aller à l'école, la pratique de toute autre religion que le sunnisme intégriste est interdite.
Et les spécialistes estiment que les talibans ont conservé des liens Al-Qaida, qui pourrait continuer à opérer, mais plus discrètement.
À PART ÇA ? QUOI DE NEUF ?
Pour la 4ème semaine consécutive.
Le mouvement ne faiblit pas. 215 000 manifestants ont été recensés par le ministère de l’Intérieur. C’est moins que le week-end dernier, mais plus que les semaines précédentes, et c’est surtout un bon chiffre pour le mois d’août.
Qui sont les manifestants ? Selon Le Monde, on trouve :
- Beaucoup d'opposants aux vaccins, pour des raisons variées : peur de la nouvelle technologie ARN, doutes sur son efficacité, sentiment de ne pas être une personne à risque, critique de la politique du « tout vaccin » au lieu de chercher des traitements (avec lobbying des Big Pharma), ou encore complot de l’État pour nous injecter une puce et nous contrôler (on ne juge pas).
- Mais surtout des anti-pass sanitaire, pas forcément anti-vaccin, mais qui jugent cette obligation pour entrer dans certains lieux comme une atteinte à leur liberté. Certains vont même jusqu’à la comparer à l’Apartheid ou la Shoah (on ne juge pas … même si c’est difficile).
- Et aussi : des anarchistes, des complotistes, des syndicalistes, des anti-Macron et… des antisémites (vraiment difficile…).
Les profils sont donc très hétérogènes et rappellent quand même beaucoup les premières manifestations du mouvement des gilets jaunes qui a fait très mal au gouvernement en 2018-2019.
On retrouve d'ailleurs parmi les manifestants de nombreux gilets jaunes qui veulent donner une seconde vie au mouvement.
Les manifestants se sont déjà promis de revenir début septembre.
Emmanuel Macron va devoir mieux gérer ce mouvement qu'en 2018, surtout s’il veut se faire réélire 6 mois plus tard…
Justin Trudeau, Premier ministre canadien, a demandé la dissolution du Parlement.
Il espère surfer sur des sondages favorables, sa gestion de la pandémie et la réussite de la campagne vaccinale pour renforcer son gouvernement, minoritaire depuis 2019.
Selon lui, il est « extrêmement important que les Canadiens puissent choisir comment on va sortir de cette pandémie et comment on va rebâtir en mieux ».
Ses opposants ont dénoncé un calcul politique alors que la pandémie n'est pas terminée.
Difficile de juger, cela nous parait tellement fou ,un gouvernement renforcé par la pandémie…
Le spécialiste dans les éclairages automobiles Hella était annoncé à vendre depuis plusieurs semaines.
De nombreux candidats s'étaient déclarés, et c'est Faurecia qui a remporté la mise.
L'équipementier français, un des rares équipementiers à s'être montré résistant face à la crise, a finalisé l'acquisition d'une participation majoritaire (60%) dans le groupe allemand. Il va désormais lancer une offre d'achat en numéraire sur l'ensemble des titres restants au prix de 60 euros par action.
Avec cette acquisition, Faurecia devient le 7e fournisseur automobile mondial.
Par Dorian Abadie, Analyste Bourse MTB
6900 points. Ce seuil symbolique a été testé tout au long de la séance de vendredi par le CAC40 qui a finalement clôturé en timide hausse (+0,20% à 6 896 points, +1,13% sur la semaine). Comme pour les précédentes séances, c’est dans une faible volumétrie que l’indice français a continué de progresser, et sans catalyseur économique majeur. C’est traditionnel, au plus fort de la trêve estivale, et fragile. Ce matin, les indices européens sont attendus en baisse après la publication d’une batterie d’indicateurs chinois suggérant un ralentissement économique. La production industrielle et les ventes au détail du mois de juillet ressortent en dessous des attentes en Chine (respectivement à +6,4% et +8,5% sur un an, contre +7,8% et +11,5% attendus). Ce sont les chiffres les plus importants de ce lundi ; le CAC devrait abandonner 0,65% dans les premiers échanges, à l’ouverture. La propagation du variant delta aurait pesé sur ces données, comme avec l’indice Michigan publié vendredi après-midi. Cet indice de confiance des consommateurs américains avait fortement déçu, en ressortant très nettement en dessous de l’attente de marché. Il atteignait alors son plus bas niveau des dix dernières années (à 65,2 contre 85 attendu).
Au Japon, le Nikkei clôture en baisse ce matin (-1,62% à 27 523 points).
Le Brent se négocie à 69,62 $.
L'once d'or s'échange à 1 773 $.
L'euro/dollar évolue à 1,179 $.
Afghanistan : Emmanuel Macron s’exprimera ce soir à 20 heures après un Conseil de défense ; L’Australie achète près d’1 million de doses du vaccin Pfizer à la Pologne ; Le passe sanitaire est désormais obligatoire dans les centres commerciaux des départements à forte incidence ; Classement international des universités de Shanghai : la France place 4 établissements dans le Top 100, contre 5 l’an dernier, Paris Saclay gagne 2 places et ressort 13ème ; Les cas contacts vaccinés n'ont plus à s'isoler à partir de lundi en Angleterre où les admissions dans les hôpitaux et les décès se sont stabilisés depuis quelques jours malgré le variant delta ; L'Unef dénonce la hausse du coût de la vie étudiante sous le mandat Macron ; La vague de chaleur caniculaire qui frappe l'Espagne a battu samedi le record absolu de température dans ce pays avec 47,4 degrés enregistrés à Cordoue ; Séisme en Haïti, explosion au Liban, Kaboul… le sort s’acharne sur ses "victimes favorites" ; Forfait pour l'US Open, Federer doit se faire opérer du genou et sera absent plusieurs mois, ça sent la retraite.
VOILÀ C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE
MAY THE FORCE BE WITH YOU