C'est inéluctable.
Les taux d'intérêt vont remonter.
Ils ont déjà commencé à le faire.
La question n'est plus de savoir si les taux d'intérêt vont remonter mais quand les taux d'intérêt vont remonter et combien de temps ils vont être plus élevés.
...que nous sommes dans une situation totalement aberrante et sans précédent.
Avec une croissance élevée, une économie mondiale en surchauffe, des déficits et des dettes abyssaux et un début de dérapage de l'inflation, nous devrions avoir des taux d'intérêt à court terme de 2 à 3% a minima et supérieur à 3, 4 ou 5% pour les pays les plus endettés comme la France ou l'Italie.
Or les taux à court terme sont toujours négatifs.
Et les taux à long terme le sont encore sur certaines durées et dans certains pays.
C'est simple.
Vous allez comprendre.
Les taux d'intérêt ne sont plus des taux réels de marché.
Ils ne sont plus déterminés par les mécanismes classiques.
Ils sont fixés par les banques centrales.
Ils sont manipulés.
Ou disons qu'ils sont "subventionnés".
...les faillites des entreprises et des états surendettés et pour relancer la croissance à tout prix, les banques centrales maintiennent artificiellement les taux d'intérêt à zéro ou à des taux négatifs.
Imaginez qu'on vous vende de l'essence à 50 centimes le litre alors qu'il devrait valoir 2 euros.
Des taux subventionnés donc.
Les banques centrales ont pu mener cette politique de subvention illimitée à l'économie pour deux raisons :
1. La crise sanitaire qui a provoqué un arrêt complet de l'économie et donc une décroissance violente et une déflation temporaire
2. La déflation structurelle que nous subissons depuis 2008, liée à la démographie (vieillissement de la population et effondrement des naissances), la technologie (avec une accélération de 5 ans au moins sur la digitalisation de l'économie du fait du Covid) et l'écologie, qui nous mène progressivement à une croissance structurelle moins forte.
Ça craque de partout.
Inflation, pénuries, surchauffe.
Plus rien ne justifie aujourd'hui cette manipulation des taux d'intérêt.
Impossible bien sûr de laisser les taux revenir à leur niveau "normal".
Mais impossible aussi de continuer à subventionner une économie qui en a moins besoin et qui montre des signes de résurgence de l'inflation.
Les banques centrales n'ont plus le choix.
Elles vont devoir laisser les taux remonter.
Cela a déjà commencé.
Vous ne vous en êtes pas aperçus mais le taux d'emprunt de la France à 10 ans est redevenu positif. Il reste certes historiquement bas à 0,08% mais il n'est plus négatif.
Aux États-Unis le même taux frôle les 1.50%
La Banque centrale norvégienne a remonté ses taux hier.
C'est la première banque centrale d'un pays occidental à le faire.
Une hausse très mesurée certes, 0.25% alors qu'on était à zéro, mais une hausse symbolique.
...le tour de la Banque d'Angleterre et de la FED.
La Banque centrale européenne, elle, va tenter de gagner du temps en espérant que les tensions inflationnistes seront moins fortes en Europe et qu'elles ne seront pas durables.
Une hausse des taux est donc inéluctable.
Si elle est modérée, elle aura peu d'impact.
Si elle dérape sous la pression de l'inflation, ce sera un game changer mais nous n'en sommes pas là.
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QUOI DE NEUF ?
Lundi, il ne faudra pas me parler.
Je serai soit triste, soit de mauvaise humeur.
Lundi, ELLE s'en va.
ELLE, notre présidente, notre cheffe, notre protectrice.
ELLE qui nous a sauvés de toutes les crises.
ELLE qui a transformé l'Allemagne et l'Europe en 15 ans.
ELLE dont je ne peux même plus prononcer le prénom.
L'Irlande va finalement signer le deal fiscal mondial.
Ce pays qui a construit une partie de sa croissance sur le dumping fiscal va devoir accepter le diktat américain sur un taux minimum d'impôts sur les sociétés.
Impossible de résister à la pression américaine.
Impressionnant et désolant de voir que ce sont les États-Unis qui sont parvenus à imposer à l'Europe un début de convergence fiscale.
Après les centaines de milliards d'aides pour la crise sanitaire, voici venu le temps des aides pour ce qui devient une "crise de l'énergie".
Et voilà notre Mister Draghi, Premier ministre italien, qui va faire un premier chèque de 3 milliards d'euros pour réduire le coût de l'énergie pour les PME et les ménages italiens.
C'est parti.
Exceptionnel
La hausse des prix de l'énergie et l'inflation ; Evergrande est-il le Lehman chinois (non) ? Macron est-il le Père Noël ? Jusqu'où les taux vont-ils remonter ? Le jackpot de Vivendi ; Où vont les indices boursiers ? Quelles actions faut-il acheter ? Vous le serez en écoutant/regardant nos Jedi de l'économie et de la finance : Anne Sophie Alsif de BDO France, Sébastien Korchia d'UBS La Maison de Gestion, Romain Burnand de Moneta et Emmanuel Lechypre !
À ne pas manquer.
Ce soir à 20h sur BFM Business.
Et en replay samedi à 11h et 21h et dimanche à 19h.
Par Dorian Abadie, Analyste Bourse MTB
Les principaux indices boursiers ont poursuivi leur rebond hier ; le CAC40 retrouve ses plus hauts mensuels grâce au soulagement très relatif entourant Evergrande et grâce, surtout, aux propos du banquier central américain. L’indice français a clôturé en hausse de 0,98% à 6 702 points, il est attendu à 6 650 points l’ouverture ce matin. Le regain d’appétit pour le risque a été soutenu par la hausse des actions et des rendements obligataires, au lendemain de la conférence de presse de Jerome Powell. Le banquier central américain a indiqué aux investisseurs ce qu’ils savaient déjà : sauf pépin exceptionnel, la Banque centrale annoncera la baisse de son soutien à l’économie lors de sa prochaine réunion, début novembre. Du côté des valeurs, on notera l'excellente publication de résultats de Reworld Media pour le premier semestre. Le titre du groupe de presse français s’est envolé de 12%, dépassant largement notre objectif (+78,23%* depuis le 1er janvier). Cliquez ici pour tester gratuitement pendant un mois notre service de Coaching Bourse.
Au Japon, le Nikkei clôture en forte hausse (+2,06% à 30 249 points).
Le Brent se négocie à 77,5 $.
L'once d'or s'échange à 1 756 $.
L'euro/dollar évolue à 1,174 $.
Le débat Mélenchon/Zemmour a été le numéro de cirque attendu; En Turquie, je ne pourrais pas écrire cette newsletter dans laquelle je parle librement de l'inflation, Erdogan s'en est pris à des économistes qui ont trouvé que le taux d'inflation officiel était étrangement éloigné de la réalité, 20% au lieu de 40%, ils vont avoir droit à un procès; Deuxième tour de la désignation du candidat écologiste dès demain jusqu'à mardi, et pendant ce temps Sandrine Rousseau continue à dire tout et surtout n'importe quoi et ça lui réussit; Un petit édito de Jacques Attali pour avoir la pêche avant le week-end : "La France, province oubliée d'un empire en déclin" dans les Échos, merci Jacques, ça fait plaisir; Marion Maréchal ne veut pas (encore) choisir entre Zemmour et Le Pen, bon esprit de famille; La SNCF lance des trains moins chers et plus lents, avec des locomotives à vapeur ? ; Le Maire dit qu'il ne relèvera pas le taux du livret A malgré la hausse de l'inflation ; Les services médicaux comme les centres dentaires ou ophtalmologiques ou les laboratoires d'analyse remplacent progressivement dans les centres-villes les enseignes qui mettent la clé sous la porte; C'est la panique : Nike prévient qu'il y aura des pénuries de baskets à Noël !
VOILÀ C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE
MAY THE FORCE BE WITH YOU