Rien de ce qui se passe depuis bientôt 2 ans n'est "normal".
Au plan sanitaire évidemment.
Mais aussi au plan financier, monétaire et économique.
2022 sera-t-elle l'année du retour à la normale.
La normale normale ou une "new normal"?
Les variations spectaculaires de la croissance.
Les variations spectaculaires de l'emploi.
L'explosion des déficits publics et des dettes.
La situation sur le commerce mondial avec les goulets d'étranglement.
La flambée des coûts de transport internationaux.
La flambée des matières premières.
L'inflation.
Et on pourrait continuer comme cela longtemps.
Nous vivons une période économique "anormale".
Le niveau des taux d'intérêt.
Avec une masse d'emprunts à taux négatifs.
Depuis plus longtemps que la crise sanitaire.
Mais des taux négatifs ou nuls de plus en plus surprenants depuis quelques mois avec le dérapage de l'inflation.
On sent un frémissement.
Un tout petit frémissement.
On est loin d'un retour à la "normale".
Mais il y a des petits indicateurs ici et là qui sont des signaux.
Trop tôt pour savoir si ce sont des signaux avancés ou des faux signaux.
Et très symbolique.
Le bref retour à 0% du taux d'emprunt d'état à 10 ans allemand.
Pourquoi marquant ou symbolique.
Parce que ce taux est un taux de référence.
Parce que l'Allemagne a été un exemple de rigueur budgétaire et a bénéficié d'une confiance aveugle des investisseurs mondiaux qui étaient prêts à lui prêter de l'argent à des taux très négatifs.
Les questions qui agitent les investisseurs depuis quelques jours sur les valorisations de certaines sociétés qui se sont envolées.
On le voit avec la variation du Nasdaq, l'indice des valeurs technologiques, depuis le début d'année, un début d'année sous pression.
Loin d'un retour et même d'un début de retour à la normale.
Et beaucoup prônent même un "new normal".
La France par exemple qui voudrait qu'on oublie totalement jusqu'au souvenir des limites européennes de déficit public.
Les banques centrales qui, même avec des taux d'inflation supérieurs à 4%, veulent tenter de maintenir des taux bas le plus longtemps possible.
Les ménages et les entreprises qui pestent sur l'état en permanence mais veulent continuer à bénéficier d'aides multiples en cas de difficultés...
...de retour à la "normale".
La crise sanitaire a changé la donne.
Les gouvernements et les banques centrales ont ouvert une voie qu'il va être difficile de refermer.
Et certaines habitudes prises pendant la pandémie sont appelées à perdurer et à perturber le retour à la "normale".
Nous allons donc vers un "new normal".
Une autre façon de nommer un retour à...l'anormal.
QUOI DE NEUF ?
Berlusconi.
Encore et toujours.
Cette fois il s'attaque à la présidence de l'Italie.
Cette nomination est importante pour l'Italie car si Draghi se présente et obtient le poste, il faudra désigner un nouveau premier ministre et la coalition actuelle volera en éclats.
Alors que l'Italie a amorcé un redressement spectaculaire dans les derniers mois.
Johnson ne s'en sort pas.
Ils accumulent les déboires (jeu de mots...)
Des membres de son parti commencent à le lâcher.
Un vote de défiance est possible.
La levée des restrictions sanitaires suffira-t-elle à le sauver ?
Pour ne rien arranger l'inflation est au plus haut depuis 30 ans.
Les versements de dividendes ont explosé.
Partout.
En Europe, une hausse de près de 10%.
85% des sociétés européennes ont augmenté leurs dividendes.
La France est en tête pour la zone euro.
Mais la Grande Bretagne est en tête pour l'Europe dont elle ne fait plus tout à fait partie (ou party ?).
"Ça vous rassure ? Hier, l’assureur-crédit Euler Hermes alertait sur le risque d’apparition en France d’une "boucle entre les salaires et l’inflation" (= l'augmentation des salaires pousse les prix à la hausse obligeant à augmenter les salaires… => cercle vicieux). Guillaume de Calignon (Les Echos) nous "rassure" avec un graphique de la Bank of America qui montre que, alors que l’inflation en Zone Euro est au plus haut en 25 ans, "les augmentations (de salaires) négociées en Europe sont au plus bas depuis 10 ans" (vs les US où elles battent des records). A ce stade, pour 2022 la spirale inflationniste nous paraît moins à craindre que la colère des salariés… Rassuré/e ?"
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DU CÔTÉ DES MARCHÉS
Montebourg abandonne la course à la présidentielle, un non évènement, comme l'annonce de sa candidature; Image peu glorieuse de la France avec certains leaders de l'opposition qui ont transformé une séance de l'assemblée européenne en séance de politique intérieure; Année record pour le champagne en 2021 avec une hausse de 32% des expéditions; On peut faire ses courses chez Casino sur son application WhatsApp; François Baroin va devenir Président de Barclays France; Pécresse propose de travailler plus pour gagner plus avec une conversion des RTT en salaires sans charges; Anna Cabana a dirigé un débat sur les vacances de Blanquer à Ibiza sur i24News, Anna Cabana est la femme de Jean Michel Blanquer; Rattrapage pour ceux qui ne l'ont pas vue, la série "Mare of Eastown" avec Kate Winslet repasse ce soir sur Canal; Le maire communiste de Dieppe soutient Mélenchon car il est "pleinement communiste"; 8 militants antivax vont comparaître pour harcèlement moral en ligne; 23% des Français sont intéressés par la "primaire populaire"; Si vous aviez investi 1000$ dans la crypto Shiba Inu le 1er Janvier 2021, vous auriez aujourd'hui la coquette somme de 440.5 millions de $.
VOILÀ C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE
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