40ème jour de guerre en Ukraine.
La Russie concentre ses troupes sur le Sud et l'Est du pays.
Marioupol est tombée.
Les troupes russes se sont retirées des ville proches de Kiev et on découvre l'horreur.
A Boutcha, des centaines de civils désarmés ont été massacrés.
Cela va être compliqué de rétablir un jour des relations avec Poutine.
Pendant ce temps, de plus en plus d'Américains travaillent.

IMPRESSIONNANTS

Les chiffres de l'emploi aux États-Unis sont impressionnants.
A l'image de l'économie américaine.
431 000 créations d'emplois en mars.
Et la crise du Covid et la guerre en Ukraine ont été effacées.
Et un taux de chômage qui chute à 3.6%.
On est proches des 3.50% de 2019.
Des taux de chômage qu'on n'a pas vus depuis 50 ans.

62.4%

C'est le taux de participation de la population à l'emploi.
Un taux qui a retrouvé lui aussi ses niveaux d'avant-crise.
Malgré cette hausse de l'emploi, il y a toujours un nombre records d'offres non pourvues.

LA RAISON EST SIMPLE

Toujours ce même phénomène depuis le Covid.
Ce phénomène qu'on appelle "la grande démission".
Des millions d'Américains qui ne sont toujours pas revenus au travail
Des millions d'Américains qui ont quitté leurs jobs car ils n'étaient pas satisfaits.

LES RAISONS

de cette grande démission sont connus.
Il y a d'abord ces retraités qui travaillaient encore mais qui, avec la hausse de la bourse et la hausse de l'épargne, ont aujourd'hui suffisamment d'argent pour prendre leur retraite.
Il y a ceux qui avaient des jobs mal payés et/ou des jobs dont les conditions leur sont apparues insupportables quand ils se sont arrêtés pendant les confinements et qui essaient de trouver des jobs plus "quali".
ET ceux qui avaient les mêmes jobs que les précédents et qui attendent que les salaires se réajustent encore à la hausse pour revenir dans la mêlée.

EN EFFET

la conséquence de ces tensions sur le marché du travail est la hausse des salaires.
Le salaire horaire moyen progresse de 13 cents à 31.73$ en mars.
Une hausse de 5.6% en un an.

CETTE HAUSSE

alimente les craintes d'inflation de "second tour".
L'inflation de second tour est l'inflation liée à la hausse des salaires.
Inflation de second tour car elle est la conséquence du premier tour d'inflation, l'inflation des prix de l'énergie et des prix alimentaires qui pèse sur le pouvoir d'achat et donc incite les salariés à demander des hausses de salaires.
Des hausses de salaires plus faciles à obtenir en période de tension sur le marché du travail.

A PART CA ?

QUOI DE NEUF ?

AIE

Les taux de crédit immobiliers remontent.
Rien de grave pour l'instant.
On reste à des taux historiquement bas certes.
Mais on commence à ressentir les premières vibrations.
1.15% en moyenne en février contre 1.12% en janvier.
Comparés à l'inflation, ces taux sont extrêmement bas.
Et la production de nouveaux crédits baisse un peu, l'impact des craintes liées à la guerre en Ukraine, de la hausse des prix de l'immobilier et de la baisse du pouvoir d'achat du fait de l'inflation.
Autre problème: le taux d'usure qui est maintenu à 2.40% sur 20 ans.
Comme le dit Mael Bernier, porte parole de meilleurtaux " En ajoutant l'assurance (aux taux de crédit en hausse), le crédit va sortir des clous et sera refusé".

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REVOIR C'EST VOTRE ARGENT

Vous pourrez découvrir dans l'émission, à quoi il faut s'attendre pour l'économie, les marchés et votre argent.
Emission exceptionnelle à découvrir en replay avec Daniela Ordonez d'Oxford Economics, Jean François Robin de Natixis CIB, François Chaulet de Montségur Finance et Eric Lewin d'Agora.
A voir ou revoir.
Pour visionner l'émission, c'est ICI

LA NEUTRALITÉ

n''est plus à la mode.
Encore une conséquence de la guerre en Ukraine.
Des pays qui ont défendu leur neutralité pendant toute la guerre froide sont des moins en moins rassurés.
C'est le cas de la Finlande et de la Suède qui se demandent finalement si ce ne serait pas une bonne idée de rejoindre l'OTAN.
Même son de cloche en Irlande.
En revanche Malte, l'Autriche, et, évidemment, la Suisse s'en tiennent à leur neutralité.

DU CÔTÉ DES MARCHÉS

Par Pascal Malula, Analyste Bourse MTB.
Les marchés ont ouvert ce matin en légère baisse avec une volumétrie reflétant le peu d’engagement des spéculateurs à l’entame du deuxième trimestre de l’année. Pour le moment, les investisseurs estiment que l’impact des sanctions russes sur les économies européennes n’est pas encore intégré dans les cours. Les marchés restent par ailleurs méfiants vis-à-vis de l'accélération attendue de la normalisation de la politique monétaire de la Fed. La séance s'annonce calme en l'absence de publication d'indicateurs majeurs.
Au Japon le Nikkei a terminé dans le vert, en hausse de 0.25% ce matin (27 736 pts).
Le CAC40 est attendu dans le rouge, sous les 6 650 points.
Le pétrole se négocie à 105,6 $ (+0,49%).
L'once d'Or se négocie à 1 928 $ (-0,40%).
L'euro/dollar évolue à 1,1035 $ (-0,19%).

ON S'EN FOUT?

C'était les Grammy Awards hier soir et un message de Zelensky a été diffusé; vivement dimanche soir prochain, la deuxième partie de la soirée avec les Visiteurs...; le réseau social de Donald Trump fait pschitt, il ne décolle pas; c'est le pire trimestre depuis 40 ans pour le marché automobile Français, ouch; confinement total à Shanghai depuis samedi, 25 millions d'habitants; ça se bouscule sur les séries: je suis toujours sur WeCrashed (Apple +), très bon, et en parallèle sur une série qui se déroule au Japon et qui s'annonce excellente, toujours sur Apple +, Pachinko, et un ami m'a conseillé Slow Horses qui démarre très fort avec Gary Oldman et Kristin Scott Thomas, encore sur Apple +; et bientôt la saison 2 de Téhéran, bref je suis débordé; les températures remontent à partir de demain mais il va pleuvoir à partir de mercredi; Macron dément les rumeurs selon lesquelles il porterait une perruque, des coiffeurs confirment qu'il se contente de rabattre ses cheveux vers l'avant, un tournant pour les élections ; Suivez-moi sur twitter et linkedin en cliquant sur les liens.