Les investisseurs sont dans le brouillard.
Le plus total.
Les journées sur la Bourse se suivent et se ressemblent.
Avec une hausse de plus de 1%, puis une baisse de plus de 1%, puis une hausse de plus de 1%.
Tout cela dans une ambiance de fébrilité.
Comme nous vous le disions en fin de semaine, pour sortir de ce brouillard, il faut utiliser une méthode simple.
La méthode des plus et des moins.
...qui permet de sortir du brouillard est assez simple.
Il consiste tout d'abord à distinguer les deux éléments clés pour les marchés : la croissance et l'inflation.
Il faut ensuite distinguer le court terme (moins de 12 mois) et le moyen terme (au-delà de 12 mois).
Et ensuite mettre d'un côté les éléments favorables à la hausse, de la croissance ou de l'inflation, et de l'autre les éléments favorisant la baisse.
Faisons-le ensemble
Les + :
- effet de rattrapage post-Covid,
- épargne pléthorique et trésorerie des entreprises favorisant la consommation et l'investissement,
- les soutiens des gouvernements avec les plans de relance et les mesures de soutien comme les "chèques",
- les taux d'intérêt encore historiquement bas,
- la baisse du chômage.
Les - :
- les goulets d'étranglement liés à la sortie du Covid,
- la guerre en Ukraine avec son impact sur les prix,
- la baisse du pouvoir d'achat avec la hausse des prix de l'énergie et de l'alimentaire,
- les marges des entreprises sous pression avec la hausse des prix et les ruptures des chaînes d'approvisionnement,
- les tensions sur le marché du travail,
- le confinement en Chine.
Les + :
- la guerre en Ukraine et les tensions sur les prix de l'énergie et de l'alimentaire,
- les effets de rattrapage post-Covid,
- les problèmes d'approvisionnement,
- les tensions sur le marché du travail et la hausse des salaires.
Les - :
- l'impact de la hausse des prix sur la consommation qui commence à flancher.
Les menaces sur la croissance à court terme sont fortes.
La croissance va ralentir.
Elle ne va pas s'effondrer car elle a encore des facteurs de soutien (les +), mais elle va ralentir, plus en Europe et en Chine qu'aux États-Unis.
Quant à l'inflation, elle va rester élevée tant que la guerre en Ukraine dure et tant que les chaînes d'approvisionnement ne se sont pas rétablies.
Les + :
- le plein-emploi dans de nombreux pays et la baisse durable du chômage dans les autres,
- la fin de la guerre en Ukraine (cela va finir par arriver),
- la fin des confinements en Chine (cela va finir par arriver),
- les plans de relance et notamment les plans de transition énergétique.
Les - :
- la fin de l'effet rattrapage du Covid,
- l'absorption sur la durée des hausses des prix de l'énergie et de l'alimentaire,
- le retour à la croissance normative hors Covid, hors guerre.
Les + :
- l'inflation de second tour avec les revalorisations de salaire,
- les prix des matières premières et alimentaires qui vont baisser mais resteront plus élevés qu'avant la guerre en Ukraine,
- la volonté d'indépendance et de transition énergétiques qui vont coûter cher.
Les - :
- le retour des forces déflationnistes structurelles: la démographie avec le vieillissement de la population, la digitalisation et la révolution sociétale (moins de travail et moins de consommation),
- la fin de l'effet rattrapage Covid et le rétablissement des circuits d'approvisionnement,
- la fin de la guerre en Ukraine.
Une croissance qui va rebaisser à ses niveaux pré-Covid, pré-guerre, et retrouver ses niveaux "normatifs".
Une inflation qui va rechuter mais à des niveaux plus élevés qu'avant la crise du Covid du fait des nouveaux facteurs d'inflation structurelle.
EN FAIT C'EST CLAIR NON ?
À PART ÇA ? QUOI DE NEUF ?
Est-ce le début de la fin de l'exploitation de travailleurs dits "indépendants" par les plateformes de livraison?
On en est encore loin.
On va continuer à se faire livrer par des gens qui sont sous-payés et qui ne bénéficient d'aucune protection, le nouveau lumpenprolétariat.
Mais Deliveroo a tout de même été condamné à 375 000 euros d'amende pour travail dissimulé et ses dirigeants à de la prison avec sursis.
Nouveau rapport de l'Autorité des Marchés Financiers sur les particuliers en Bourse.
Et le comeback des particuliers qui a commencé avec l'introduction en Bourse de la Française des Jeux et qui s'est accéléré avec le Covid, se confirme.
Ils étaient 793 000 à avoir au moins acheté ou vendu une action une fois dans le premier trimestre 2022.
Ils n'étaient que 550 000 en 2018 et 2019.
Des particuliers qui s'intéressent aux actions mais aussi aux ETF, ces fonds indiciels cotés.
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Par MoneyVox, le spécialiste de l'information sur l'argent (banque, crédit, impôt, etc.)
"Impôts 2022 : pensez aux frais réels.
La déclaration 2022 sera celle du match frais réels VS déduction forfaitaire de 10%. Le fisc s'y est préparé suite à la revalorisation du barème kilométrique. Ce qu'il faut savoir pour vous aider à choisir la meilleure option pour votre impôt sur le revenu..
Lire cet article sur Moneyvox.fr
En replay.
On a parlé des élections, de l’inflation, du pouvoir d’achat, des marchés et des secteurs et des actions à privilégier
Avec nos Jedi de l'économie et de la finance :
Sébastien Lalevée de Financiere Arbevel,
Michel Ruimy économiste et prof à Sciences Po,
Grégoire Sentilhes de Nextstage,
Éric Heyer de l’OFCE.
Vous souhaitez voir le replay ? C'est ici.
Par Dorian Abadie, Analyste Bourse MTB.
Début de semaine compliqué pour le CAC qui a cédé 0,83% à la clôture d’hier, à 6 535 points. Les actions européennes continuent de souffrir de la guerre en Ukraine et des incertitudes autour du resserrement des politiques monétaires. Ce mercredi, on attend la production industrielle de la zone euro et les résultats de Tesla, Verallia, Danone, Carrefour et d’Accor. Espérons qu’ils soient meilleurs que ceux de Netflix ! Hier, le service de streaming a fait état d’une perte de 200 000 abonnés au niveau mondial, au premier trimestre. Une première depuis plus de dix ans, provoquant une chute de près de 25% de son action à Wall Street. Netflix tablait sur un gain de 2,5 millions d’abonnés supplémentaires pour un total de plus de 220 millions d’utilisateurs payants. Le fondateur du groupe table désormais sur 2 millions de défections au deuxième trimestre 2022… La fin d’un modèle ?
La Bourse de Tokyo clôture en hausse de 0,86% à 27 218 points.
Le baril de pétrole Brent s'échange à 108,4$ (+0,74%).
L'once d'or se négocie à 1 942 $ (-1,61%).
L'euro/dollar évolue à 1,08 $ (+0,21%).
Ce soir le débat bien sûr, comme chaque candidat ne veut pas se montrer ni agressif ni arrogant, cela peut être boring; J'ai attaqué "anatomie d'un scandale" sur Netflix, pas mal, mais un peu lent; Mélenchon veut devenir Premier ministre de Macron ou Le Pen; 72% des Français se déclarent "dépendants" de leur véhicule thermique; Rappelons que l'audience du débat de 2017 avait été de 16.5 millions de téléspectateurs, l'audience la plus faible d'un débat présidentiel de l'entre-deux-tours de la 5ème république, en 81 et 88 on avait atteint les 30 millions...; Le nombre des naissances s'est effondré en Chine avec le Covid, 10.6 millions de bébés seulement, du jamais vu depuis la prise du pouvoir du parti communiste en 1949, si rien ne change, la population de la Chine va être divisée par deux d'ici à la fin du siècle; Une entreprise américaine a été condamnée à verser 450 000 dollars à un ancien employé, licencié peu après avoir fait une crise de panique et de colère à cause d'une fête d'anniversaire organisée contre sa volonté ; Apparemment Marine le Pen a trouvé une punchline pour ce soir : " vous êtes Emmanuel McKinsey, je suis Marine Le Peuple", bof; Suivez-moi sur twitter et linkedin en cliquant sur les liens
VOILÀ C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE
MAY THE FORCE BE WITH YOU