L'évaporation continue.
Ces masses d'argent investies, ou plutôt misées, sur des sociétés valorisées de façon absurde continuent à disparaître.
Jour après jour.
Cet argent ne se reporte pas ailleurs.
Il disparaît.
Il s'évapore.
Deux exemples, parmi des centaines.
Coinbase est la plus grande plateforme de trading de cryptoactifs.
Introduction en Bourse le 14 avril 2021.
Les Echos titraient "Les secrets d'une IPO fracassante". (IPO, c'est introduction en Bourse).
Première cotation à 381 $.
52% de plus que le cours prévu de l'IPO.
Commentaire du pourtant très sage site "Capital.fr" : "L'entrée en Bourse de Coinbase marque le début d'une nouvelle ère pour la cryptoéconomie, à l'instar de ce qu'avait été l'introduction de Netscape pour les sociétés Internet en 1995."
Rien que ça.
Le cours a continué à s'effondrer.
De 12.6% en séance.
Et post clôture, le titre a encore perdu plus de 15%.
Il devrait à peine valoir 60 $ à l'ouverture aujourd'hui, une chute de 85%.
Un effondrement total.
Une perte sur le seul premier trimestre de 429 millions de $ pour un chiffre d'affaires de 1,2 milliard de $.
En cause, le nombre de personnes qui tradent les cryptoactifs s'est effondré, le nombre de transactions s'est effondré, parce que le cours des cryptoactifs s'est effondré.
Normal.
Peloton.
La star du confinement.
Des vélos d'appartement connectés.
On est loin de la deep tech...
Mais qu'importe, là encore l'appât du gain et la naïveté ont tout emporté sur leur route.
757 millions de $ de pertes sur le trimestre.
Avec un chiffre d'affaires équivalent au montant des pertes.
Le cours a perdu 20%.
Une chute de plus de 90% par rapport à son niveau record de fin 2020.
Le groupe a dû organiser un financement d'urgence de 750 millions de $ pour survivre.
Et la restructuration va être extrêmement violente.
Le groupe est passé d'une valorisation de 8 milliards à son introduction en septembre 2019 à 50 milliards fin 2020 et moins de 4 milliards hier, et c'est encore cher.
Les SPACs.
Ces coquilles vides cotées qui ont fait la une pendant des mois.
Encore un miracle de l’ingénierie financière...
Là encore c'est la débâcle.
Les investisseurs les fuient.
A tel point que les banques d'affaires qui ont pourtant assuré leur promotion comme Goldman Sachs, Bank of America ou Citi préfèrent fuir le marché de peur qu'on les tienne responsables du désastre.
Courage fuyons.
Pas encore tout à fait.
Mais le processus de "rehab" est entamé.
Les banques centrales distribuant moins de substances favorisant les hallucinations, une large partie des investisseurs se réveille avec la gueule de bois et fait un very bad trip.
Normal.
À PART ÇA ? QUOI DE NEUF ?
Un leader de la production audiovisuelle et multimédias.
Les groupes de Stéphane Courbit, Banijay et Betclic, vont être regroupés et se coter en Bourse à travers le SPAC de Tikehau et de Bernard Arnault.
Avec une valorisation d'environ 4 milliards de $.
Le groupe Banijay produit Koh Lanta ou encore la série Peaky Blinders.
On y est.
C'est le début de la sécheresse.
Dans le monde d'avant, on était sûr de se taper un impôt sécheresse.
À l'ère de l’État Nounou, on va avoir un chèque sécheresse.
Un autre monde.
Par MoneyVox, le spécialiste de l'information sur l'argent (banque, crédit, impôt, etc.)
"Virement instantané : le prix facturé par votre banque est-il scandaleux ?
Trois ans après son apparition, le virement instantané coûte encore, en moyenne, près d'un euro pièce dans les banques françaises. Ce prix est-il justifié ? Ou bride-t-il le développement de ce nouveau moyen de paiement appelé à devenir un nouveau standard en Europe ?
Lire cet article sur Moneyvox.fr
Entrons-nous en stagflation ? Les taux vont-ils flamber ? Comment la transition écologique va-t-elle impacter l'économie ? Les marchés vont-ils continuer à baisser ? Les Français gèrent-ils bien leur épargne ? Quelles actions acheter ? Qui sont les trois meilleurs gérants de la semaine ?
Nos Jedi de l'économie et de la finance vous répondent : Léa Dunand Chatellet de DNCA Finance, Christopher Dembik de Saxo Bank, Hervé Goulletquer d'Accuracy et José Berros de la Financière de l'Echiquier.
Pour voir le replay de l'émission : cliquez ici
Par Gauthier Maes, Analyste Bourse.
Les actions sont reparties de l'avant hier après avoir chuté la veille à leur plus bas niveau depuis deux mois. Le CAC40 a rebondi de 0,51%, à 6 117 points. La séance a été plus mitigée a Wall Street où le Dow Jones a perdu 0,26% pendant que le Nasdaq rebondissait de 0,98%. Mais l’indice de valeurs technologiques cède tout de même 25% depuis le début de l’année. Malgré les craintes liées à la hausse des taux d'intérêt et au ralentissement de la croissance mondiale, le CAC 40 poursuit son rebond ce matin et gagne plus de 1% à l’ouverture. La séance du jour va être principalement animée par la première estimation de l'indice des prix à la consommation aux Etats-Unis en avril.
La Bourse de Tokyo a grimpé de 0,18% ce matin.
Le baril de pétrole Brent s'échange à 105,1 $ (-0,21%).
L'once d'or se négocie à 1 860 $ (-0,54%).
L'euro/dollar évolue à 1,056 $ (+0,00%).
On parle maintenant d'une pénurie de lait en France; Selon les Échos, les bureaux de tabac prennent la place des agences bancaires; La Reine était absente hier pour le discours du trône, Charles se prend à rêver; Zut, deux nouveaux variants du Covid en Afrique du Sud, j'avais commencé à oublier les masques; Eric Zemmour hésite à se présenter aux législatives dans le Var... la bataille de Saint Tropez; Elon Musk veut annuler l'interdiction du compte de Donald Trump sur Twitter; À Kaboul, des femmes ont manifesté contre l'obligation du port du voile intégral en public imposée par les talibans (toujours scotché par ces expressions spectaculaires de courage); L'horoscope du Parisien me dit d'évacuer mon stress; Et maintenant "la grande menace des débris spatiaux", il ne nous manquait plus que ça, Le Figaro nous annonce qu'on va se prendre sur la tête un des millions d'objets qui polluent les orbites, quelle époque ; Suivez-moi sur twitter et linkedin en cliquant sur les liens