Plusieurs bulles ont explosé.
Sur les actifs financiers.
Des cryptos aux valeurs non rentables de la tech en passant par les NFT ou les emprunts d’État et d’entreprises.
Et les questions évidentes que vous vous/nous posez : « Y a-t-il une bulle sur l’immobilier ? Va-t-elle exploser ? ».
Éléments de réponse.
Depuis la crise des subprimes et la crise de l’euro, l’immobilier résidentiel a flambé avec une accélération spectaculaire depuis la crise du Covid.
L’élément déterminant du cycle de hausse a été la baisse drastique des taux d’intérêt.
Or, les taux remontent.
Mais pas tout à fait une bulle.
La situation est très différente de la situation de 2008 :
Les ménages ont un niveau d’épargne très élevé
Le niveau d’endettement immobilier est plus raisonnable du fait des critères plus restrictifs de prêts par les banques
De nombreux pays sont en situation de plein-emploi et les ménages affichent donc des niveaux de revenus et des niveaux d'épargne assez confortables.
Tous les pays ne sont pas dans la même situation.
La hausse des prix n’a pas touché tous les pays avec la même ampleur.
Les prix ont augmenté en deux ans de 46% en Nouvelle-Zélande, 31% aux États-Unis, ou encore de 28% en Australie ou en Suède.
En France, on est à 14%, en Italie à 6% et en Allemagne à 22%.
Autre différence essentielle : la part des crédits à taux variable dans le crédit immobilier.
2% en France seulement mais 69% en Suède, 81% en Australie et 15% seulement (j’ai été surpris, je pensais que c’était plus) aux États-Unis.
Les pays qui ont connu la plus forte progression des prix et qui ont une part largement majoritaire de crédits à taux variable sont les plus vulnérables. Exemple : l’Australie.
La France est relativement bien positionnée avec une hausse marquée certes mais comparativement assez modérée et des taux d’intérêt fixes.
La France est également un des pays qui a le taux le moins élevé de propriétaires immobiliers avec un crédit immobilier, 24% seulement, contre 40% aux États-Unis ou 67 % en Nouvelle-Zélande (en France, une large part de l'immobilier résidentiel appartient à des seniors, qui ont déjà remboursé leurs crédits).
On ne peut donc pas parler de bulle de l’immobilier en France.
Il ne devrait donc pas y avoir de krach.
Une correction peut être mais une correction qui sera limitée du fait du fort déséquilibre qui existe entre l’offre et la demande de logements.
Les taux d’emprunt restent encore étonnamment attractifs, malgré la hausse brutale des taux d’intérêt.
Beaucoup de particuliers empruntent encore à des taux plus bas…que l’État français lui-même.
Avec une inflation élevée et des taux d’emprunt encore historiquement très bas, l’achat d’une résidence principale reste attractif malgré la hausse des prix.
La hausse des prix peut être freinée par la hausse des taux mais il n'y a pas de bulle.
L’achat d’immobilier locatif peut lui aussi être attractif, dans des secteurs comme la santé ou la logistique, mais nous vous conseillons de le faire avec de la pierre papier, dans un souci de simplification (la célèbre LEM, la loi de l’emmerdement minimum) et de diversification. En profitant de l’effet de levier avec des taux d’intérêt bas.
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QUOI DE NEUF ?
...vont rejoindre l'OTAN
Encore une conséquence du conflit en Ukraine.
Un retournement de situation étonnant pour deux pays farouchement attachés à leur neutralité et pour une OTAN dont certains disaient qu'elle était en état de "mort cérébrale".
Un revers majeur pour Poutine. Encore un.
Et un succès pour les États-Unis. Encore un.
Les élections régionales en Rhénanie du Nord-Westphalie.
Un état clé.
Le plus peuplé.
Et un bastion traditionnel du SPD.
La CDU, largement en tête.
Voilà qui ne va pas renforcer le gouvernement d'Olaf Scholz.
Goldman Sachs.
La célèbre banque d'affaires.
Célèbre aussi pour ses journées et ses semaines de travail sans limite.
À partir du 1er mai, GS a lancé le programme "vacances flexibles" par lequel les associés et les senior bankers pourront prendre autant de vacances qu'ils le souhaitent.
Et tous les employés auront l'obligation de prendre au moins 3 semaines de vacances par an.
Une obligation de ne pas dépasser les 80 heures de travail par semaine est en cours d'adoption.
Production industrielle en baisse de 2.9% en avril.
Les ventes au détail en chute libre, -11.1%.
La politique zéro Covid fait très mal.
Une émission exceptionnelle, spéciale "QCM" sur la croissance mondiale, la croissance française, l'inflation, les taux d'intérêt et les marchés.
Avec nos Jedi de l'économie et de la finance : Anne-Sophie Alsif, Cheffe économiste de BDO France et Professeur d’économie à la Sorbonne, Patrice Gautry, Chef économiste de l’Union Bancaire Privée, Louis de Montalembert, Président de Pléiade AM et Marc Riez, Directeur Général de VEGA IM
Pour voir le replay de l'émission : cliquez ici
A 11h30, pour notre webinaire dédié à l'inflation et aux placements refuges.
En compagnie d'Éric Girault, Président de meilleurtaux Placement, nous vous donnerons les clés pour bien identifier et sélectionner les placements adaptés à la période actuelle, mais également à votre profil, en répondant à toutes les questions que vous vous posez :
Les placements sans risque comme le Livret A ou le fonds euros sont-ils adaptés en période d'inflation ?
Faut-il investir dans des produits de taux ?
L'investissement en actions est-il historiquement un bon rempart contre l'inflation ? Quels secteurs sélectionner ?
Comment investir dans l'or et les matières premières ?
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Par Dorian Abadie, Analyste Bourse MTB.
Les places européennes ouvrent dans le rouge ce matin, à la suite de la publication de mauvais indicateurs économiques chinois. Le CAC40 cède 0,67% à l’ouverture, à 6 320 points, après un gain d’1,67% la semaine dernière. Les confinements ultra-stricts en Chine se font ressentir sur les chiffres publiés, au plus bas depuis février 2020 pour la production industrielle (-2,9%). Le taux de chômage progresse également d’un mois à l’autre, de 5,8% à 6,1%. Shanghai, le premier port commercial mondial, devrait toutefois être totalement déconfiné d’ici le 1er juin. Une bonne nouvelle ? Pas sûr, désormais les 22 millions d’habitants de Pékin craignent à leur tour un confinement… Le ralentissement économique de la Chine est à l'œuvre après un premier mauvais trimestre, et le pays ne devrait pas atteindre son objectif de croissance de 5,5% en 2022.
La Bourse de Tokyo clôture en hausse de 0,45% à 26 547 points.
Le baril de pétrole Brent s'échange à 110,0 $ (-1,10%).
L'once d'or se négocie à 1 805,8 $ (-0,88%).
L'euro/dollar évolue à 1,040 $ (-0,09%).
En une semaine Mélenchon a encore augmenté sa proposition de SMIC minimum, 1500 euros nets, pour l'instant; Boris Johnson veut réduire ses dépenses publiques en supprimant 20% des postes de fonctionnaires; Effondrement de la natalité en Italie avec un taux de fécondité de 1.2, 400 000 naissances seulement contre 746 000 décès; Le Parisien pose la vraie question du jour: "Mais où sont passés les garçons de café ?", il en manque 250 000 pour la saison d'été, préparez-vous à attendre un peu quand vous commanderez votre café en terrasse; C'est la fin du masque aujourd'hui dans les transports publics, on l'a vite oublié lui; Défaite du boxeur français Tony Yoka samedi soir; Pour les fans de Rocky et/ou Rambo, documentaire sur Arte Replay sur Stallone; L'Ukraine a gagné l'EuroVision; Vague de chaleur en France cette semaine, no comment; Selon la Grande-Bretagne, la Russie a perdu un tiers des forces terrestres engagées en Ukraine; Réouverture progressive de Shanghaï; Jean Castex : "J’espère que je suis meilleur en sortant qu'en arrivant", on lui dit la vérité ?; Suivez-moi sur twitter et linkedin en cliquant sur les liens
VOILÀ C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE
MAY THE FORCE BE WITH YOU