Le billet vert continue de grimper face à la plupart des devises.
Les devises émergentes très affaiblies par l’inflation.
Et les devises des pays développés qui subissent inflation, guerre et crise de l’énergie.
En 1 an, le dollar index a grimpé de 13%, au plus haut depuis 20 ans.
Le dollar est en forte progression en 2022.
Le dollar Index, qui compare le billet vert à un panier d’autres monnaies, est à un plus haut depuis 20 ans. Il a grimpé de près de 10% en 2022, 13% sur un an.
Le dollar est proche du plus haut historique face à l’euro (l’eurodollar est à 1.05$ contre 1.03$ au plus bas).
Il est au plus haut depuis 1998 face au yen.
Et n’oublions pas l’or et la cryptomonnaie : si le bitcoin perd 55% depuis le 1er janvier et l’or reste stable malgré le contexte économique très lourd, c’est en partie parce que le dollar gagne 10% sur la période.
La première explication à la hausse du dollar est technique : c’est la hausse des taux.
La valeur du dollar, comme toute devise, dépend de l’offre et de la demande.
L’offre, c’est la quantité de dollars en circulation. Celle-ci est monitorée par la Réserve Fédérale américaine.
Pour lutter contre l’inflation, la Fed a augmenté ses taux trois fois depuis le début de l’année, de 150 points de base en tout. En faisant cela, elle réduit la quantité de dollars en circulation (= baisse de l'offre).
Par ailleurs, plus les taux sont élevés (taux directeur de la Fed, taux d’emprunt de l’Etat américain), plus les investisseurs vont vouloir placer dans cette devise (= hausse de la demande).
La demande augmente, l’offre diminue, et donc la monnaie s'apprécie.
Le billet vert profite également de son statut de valeur refuge.
En tant de crise, la valeur du dollar a tendance à s’apprécier, parce que les investisseurs vendent leurs actifs risqués et se tournent vers des placements monétaires sur une devise de confiance.
Et le dollar reste encore aujourd'hui, largement, la monnaie de réserve des investisseurs et agents économiques.
Par exemple, plus de 50% des réserves des banques centrales sont encore libellées en dollar.
Enfin, si le dollar est aussi puissant, c'est aussi parce que, contre toutes les prévisions de "déclin", les États-Unis sortent renforcés des dernières crises.
Et notamment de la crise énergétique.
Rappelons que, contrairement à l'Europe, les États-Unis sont indépendants et même exportateurs d'énergie.
Et ils vont nous vendre de plus en plus de gaz.
Rajoutez à cela le plein-emploi et vous comprenez mieux le plébiscite du dollar.
À PART ÇA ? QUOI DE NEUF ?
Hier soir, les dirigeants des Vingt-Sept ont reconnu à l'Ukraine et à la Moldavie le statut de candidat à l'Union européenne
Ce feu vert envoie un signal fort en pleine offensive russe sur l'Ukraine.
Mais les deux pays ne seront pas membres de l'Union européenne tout de suite.
La procédure est longue, plusieurs mois voire années, et complexe. Les deux pays doivent s'engager à des réformes profondes pour se mettre en accord avec les conditions d'adhésion.
Demandez à l'Albanie, candidate depuis 8 ans et à la Macédoine du Nord, depuis 17 ans...
Les banques américaines se sont prêtées à un nouveau stress test.
Chaque année, la Fed soumet plusieurs banques, 34 en 2022, à une série d'hypothèses reflétant une forte détérioration des conditions économiques.
Récession plus forte qu'en 2008, crise sur l'immobilier commercial et sur les dettes des entreprises, envolée du chômage et chute (55% !) des marchés financiers.
Résultat : « Toutes les banques testées sont restées au-dessus des exigences minimales de fonds propres, malgré des pertes totales projetées de 612 milliards de dollars », a expliqué la Réserve fédérale dans un communiqué.
Les banques américaines sont donc en très bonne santé. Et elles vont probablement annoncer dans les semaines qui viennent des hausses de leurs dividendes, comme ce fut le cas l'an dernier après les résultats des stress tests.
2008 est loin.
Une émission vraiment exceptionnelle ce week-end.
Un best of des dernières émissions.
Deux fois plus de sujets :
La Fed met les deux pieds sur le frein.
Tour d’horizon de l’économie mondiale.
Selon la Banque Mondiale, ça va être l’enfer
La BCE se réveille.
Et deux fois plus de Jedi de l’Économie et de la Finance : Patrice Gautry, Chef économiste de l’Union Bancaire Privée ; Christopher Dembik, Directeur de la recherche macro-économique chez Saxo Bank ; Mary-Sol Michel, Directrice de la Gestion Sous Mandat de Swiss Life BP ; Alain Pitous, Senior Advisor ESG ; Nathalie Benatia, Senior économiste de BNP Paribas AM ; Virginie Robert, Présidente de Constance Associés ; Eric Bleines, Directeur Général de Swiss Life Gestion Privée , et Emmanuel Lechypre, Directeur de l’observatoire de BFM Business
Ce soir à 20h sur BFM Business.
La semaine dernière, meilleurtaux Placement lançait un nouveau produit qui correspond parfaitement au contexte actuel, un contexte de forte volatilité, de recherche de rendement avec un risque contrôlé.
Ce produit s’appelle M Rendement 8, et il est dédié aux investisseurs à la recherche d’une performance attractive, supérieure à l’inflation, et prêts à prendre une part de risque, maitrisée, sans tout miser sur une performance boursière et un rebond des marchés financiers.
M Rendement 8 est un placement avec une échéance maximum de 10 ans, et qui à ce moment-là :
• Rembourse le capital investi si l'indice de référence n’a pas baissé de plus de 50% sur la période
• Verse un gain de 80%*, si la baisse est inférieure à 30%
Mais ce produit n’ira peut-être pas jusqu’à son échéance. Il peut être remboursé dès septembre 2023, puis chaque mois, si l’indice de référence est positif par rapport à son niveau initial, avec un gain de 0,67%* par mois écoulé (8%* annuel).
>>Je demande une information complète sur M Rendement 8
Pas de panique, nous sommes là pour vous aider.
On vous prépare un article très pédagogique sur les produits structurés dans notre newsletter du week-end.
Vous pouvez également revoir en vidéo le webinaire sur le sujet, animé par Marc Fiorentino et Eric Girault, co-fondateur de meilleurtaux Placement : revoir le replay du webinaire
Et on vous prépare aussi, pour la newsletter du dimanche, une nouvelle vidéo pédagogique de l’émission « Les placements, un jeu d’enfant », sur les produits structurés.
En attendant, regardez le premier épisode sur les avantages de la SCPI.
Par Dorian Abadie, Analyste Bourse.
Hier soir, le CAC40 a clôturé une nouvelle fois en baisse (-0,56% à 5 883 points). Depuis le début de l’année, l’indice français creuse ses pertes à -18%. Deux secteurs se sont distingués : le luxe, qui a soutenu le CAC, et les bancaires, qui l’ont plombé. LVMH (+2,59%), L’Oréal (+2,02%) et Hermès (+2,07%) signent quelques-unes des meilleures performances, derrière Eurofins Scientific (+4,20%). Les marchés obligataires se sont fortement détendus ce jeudi, provoquant une chute de l’ensemble du compartiment bancaire. Société Générale a perdu 5,51%, BNP Paribas 4,69% et Crédit Agricole 3,97%. Ce vendredi, le CAC ouvre en petite hausse (+0,6% à 5 920 points). Deux actualités économiques animeront la séance avec l’indice du climat des affaires en Allemagne, à 10h, et les ventes de logements neufs réalisées aux États-Unis en mai, à 16h.
La Bourse de Tokyo clôture en hausse ce matin, +1,23% à 26 492 points.
Le baril de pétrole Brent s'échange à 110,1 $ (+0,25%).
L'once d'or se négocie à 1 822,1 $ (-0,85%).
L'euro/dollar évolue à 1,054 $ (+0,15%).
Le bouclier tarifaire, pour lutter contre la hausse du prix du gaz, va être prolongé jusqu’à la fin de l’année ; Le régulateur européen donne son feu vert au vaccin anti-Covid de Valneva ; 80 % des utilisateurs de plateformes de livraison se disent prêts à payer plus pour aider les livreurs ; Après avoir accusé le couple Corbière/Garrido d’exploiter une femme de ménage sans papiers, le Point s'excuse et retire son article ; Le mois de juin sera le plus orageux de l'Histoire ; Les conservateurs de Boris Johnson perdent les deux élections partielles ; Selon un étude scientifique publiée dans « The Lancet Infectious Diseases », la vaccination a permis d'éviter près de 20 millions de décès du COVID-19 dans le monde ; La Cour suprême des États-Unis a invalidé une loi de l’État de New York sur le port d'armes, consacrant au passage le droit des Américains à sortir armés de leur domicile, les tueries d’écoliers peuvent continuer…; L’été, ce n’est pas pour ce week-end ; Je vous souhaite quand même un bon week-end
*Hors prélèvements fiscaux et sociaux et frais de gestion applicables aux contrats d'assurance vie ou de capitalisation concernés, hors faillite ou défaut de paiement de l'émetteur et de son garant, pour un investissement pendant la période de commercialisation. Une sortie anticipée du support (par suite de rachat, d'arbitrage ou de décès prématuré de l'assuré) se fera à un cours dépendant de l'évolution des paramètres de marché au moment de la sortie (niveau de l'indice sous-jacent, des taux d'intérêt, de la volatilité, des primes de risque de crédit) et pourra donc entrainer un risque sur le capital, non mesurable à priori.
Les produits structurés présentent un risque de perte en capital. Cet investissement s’adresse à des investisseurs disposant des connaissances et de l’expérience nécessaires pour évaluer les avantages et les risques inhérents au support proposé. Il est recommandé à tout souscripteur intéressé, d’apprécier, au regard des risques encourus et sur la base de son propre jugement ou des recommandations des conseillers qu’il aura estimé utile de consulter, l’adéquation du support à ses besoins et à sa situation patrimoniale et fiscale.
VOILÀ C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE
MAY THE FORCE BE WITH YOU