Encore.
Ces derniers jours, les médias, économiques et généralistes, ainsi que les prévisionnistes, donnent l'impression d'être complètement perdus.
Et ce n'est pas qu'une impression.
C'était particulièrement vrai ce week-end.
Et l'approche de la fin du premier semestre et des premiers bilans de l'année va amplifier le phénomène.
Ils devraient lire notre newsletter, ils y verraient plus clair.
La récession, qu'il faut craindre.
La surchauffe.
L'hyper inflation, qu'il faut combattre.
La stagflation.
La hausse des taux, qu'il faut amplifier.
Puis la baisse des taux.
La baisse des marchés, qu'il faut craindre.
Puis une baisse des marchés encore plus marquée.
En gros, la fin du monde.
La page 25 des Échos du jour.
En titre du premier article :"La crainte d'une récession fait trembler les marchés".
Sur la même page, un deuxième article : "Le scénario d'un brusque ralentissement économique a permis aux Bourses mondiales de se reprendre la semaine dernière".
Allez comprendre.
C'est assez simple.
Et nous n'avons pas changé de cap depuis quelques mois.
Il y aura tout et son contraire.
Mais pas en même temps.
Elle était déjà là avant la guerre en Ukraine.
Elle a été amplifiée par le conflit.
...va reculer.
Attention, l'inflation va reculer mais les prix vont rester élevés.
Elle va reculer car l'économie mondiale ralentit...du fait de l'inflation et de son impact sur le pouvoir d'achat et donc la consommation.
Et du fait des hausses de taux d'intérêt.
Il est également là mais il est souhaitable.
On peut même souhaiter un passage court par la case récession pour que l'économie retrouve son équilibre et qu'on en finisse avec les tensions et les pénuries de l'après-Covid.
Donc il faut qu'il y ait ralentissement, voire récession, pour qu'il y ait reprise de l'économie.
Tout et son contraire.
...est là.
Les banques centrales vont même accélérer, surtout aux États-Unis.
Et comme nous vous le disons depuis des semaines, il faut que les taux montent pour que les taux baissent.
Plus les banques centrales montent les taux à court terme rapidement, plus les anticipations de ralentissement de l'économie sont fortes et plus les taux d'intérêt À LONG TERME baissent.
Tout et son contraire, encore.
On commence à espérer ce passage par une récession technique, un coma artificiel de l'économie, que nous appelons de nos vœux depuis des semaines.
Car qui dit récession, dit baisse de l'inflation, et dit même possibilité du retour de la baisse des taux par les banques centrales fin 2023 ou début 2024, et les marchés aiment les baisses des taux.
Tout et son contraire toujours.
...une grille de lecture simple, la confusion est totale.
On aura donc bien tout et son contraire.
Et c'est normal.
C'est même souhaitable.
Il faut qu'il y ait "hard landing" pour qu'il y ait "soft landing".
QUOI DE NEUF ?
Priorité au pouvoir d'achat.
Le gouvernement prépare son projet de lutte pour le pouvoir d'achat.
Et, avec la composition actuelle de l'assemblée, on va assister à une surenchère.
Chaque parti va vouloir montrer "aux Français" qu'il est le parti du pouvoir d'achat.
Résultat : des dizaines de milliards d'euros qui vont être distribués.
De l'argent magique bien sûr puisqu'il n'est pas financé.
Les États-Unis sont de plus en plus divisés.
Et la décision hallucinante de la Cour Suprême sur l'avortement va amplifier cette rupture.
Entre les États qui vont interdire l'avortement.
Et les autres.
Nous voilà revenus en 1861.
La guerre de Sécession.
Entre les états abolitionnistes et les états esclavagistes.
Hallucinant.
En cours.
Jusqu'à demain.
Avec des mesures en préparation pour tenter de limiter la hausse des prix de l'énergie et pour aider les pays pauvres confrontés à la famine.
Poutine a bombardé Kiev au même moment pour rappeler sa présence.
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Par Pascal Malula, Analyste Bourse.
Les principales Bourses européennes ont clôturé en hausse vendredi dernier. Lors d’une semaine qui a été marquée par les craintes liées à l'impact des politiques des banques centrales sur l'économie mondiale, le CAC40 est parvenu à rebondir sur la zone de support des 5 850 points et finalement franchir le seuil des 6 000 points (+3,23%, 6 073 points). L’actuel repli des cours des matières premières provoque un regain de confiance chez les investisseurs qui tablent sur un rythme de hausse des taux moins soutenu qu’anticipé. Aux Etats-Unis, la Bourse new-yorkaise a enregistré sur l'ensemble de la semaine dernière une performance positive pour la première fois en un mois. Le Dow Jones et le Nasdaq ont gagné respectivement 2.68% et 3.34%.
En Asie, la Bourse de Tokyo a gagné ce matin 1.43% à 26 871 points.
Le CAC40 est attendu aux alentours des 6 186 points en matinée.
Le Brent se négocie à 113,73 $ (-0.08%).
L'once d'Or se négocie à 1 838 $ (+0.90%).
L'euro/dollar évolue à 1,057 $ (+0.13%).
À quand les mesures de restriction et la chasse au gaspi pour réduire notre consommation d'énergie et réduire notre dépendance ? ; On a du mal à suivre le parcours du maire de Béziers, Robert Ménard, il se voit maintenant ministre d'Emmanuel Macron; Une course de natation en Mer à Marseille a été interrompue à cause d'une attaque de méduses; Le bilan de séries que j'ai terminées : Obi Wan Kenobi, mieux sur la fin, le plaisir de voir Dark Vador et Obi Wan s'affronter, Peaky Blinders, moins d'action sauf dans le dernier épisode mais de très belles images, Borgen, excellent avec une fin à l'américaine; Je n'aimerais pas être à la place d'Élisabeth Borne, ça tombe bien, personne n'aurait l'idée de me la proposer; C'est reparti, nouvelle vague de Covid et on reparle de masques, une histoire sans fin; Le Parisien annonce la vraie nouvelle du jour "Enfin un billet de train à prix fixe pour les animaux" ; Suivez-moi sur twitter et linkedin en cliquant sur les liens.
VOILÀ C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE
MAY THE FORCE BE WITH YOU