La baisse de l'euro s'est accélérée.
Et l'euro retrouve des niveaux qu'on n'avait pas connus depuis 2002.
A 1.0250$, il se rapproche de la parité, 1 euro pour un dollar.
Rappelons que l'euro a frôlé les 1.60 $ en avril 2008 au plus haut et chuté à 0.82 $ en octobre 2000.
Explications.
Vous n'êtes pas surpris car on en parle ici depuis plusieurs jours.
Nous assistons à une fragmentation économique mondiale.
Et le fossé entre l'économie américaine et l'économie de la zone euro se creuse chaque jour.
Et ce fossé se traduit par des politiques de taux d'intérêt différentes.
L'euro est donc victime du différentiel de taux d'intérêt favorable au dollar et du différentiel des perspectives de croissance largement favorable aussi aux États-Unis.
Pas de surprise donc.
...aussi car la zone euro est de plus en plus fragmentée en son sein.
Avec des pays surendettés et sans aucune discipline budgétaire et les pays dits frugaux.
Heureusement pour nous, France et Europe du Sud, que l'Allemagne est plombée par sa dépendance à l'énergie russe. Sans cela, la fragmentation intra zone euro serait explosive.
Voilà pour les explications de la baisse de l'euro.
On a de la chance.
C'est la première fois que l'euro baisse et qu'on ne voit pas les habituelles analyses de prévisionnistes paresseux qui expliquent que la baisse de l'euro favorise les exportations...
Rappelons que les exportations ne sont pas qu'une question de prix mais aussi une question de produits : la baisse de l'euro par exemple n'a jamais amélioré notre balance commerciale française car à part nos avions, libellés en dollars, et des armes, libellées en dollars aussi, nous n'avons pas grand chose à vendre.
nous échappons au marronnier de l'impact positif de la baisse d'une monnaie sur les exportations c'est que nous sommes en période de crise énergétique et de crise alimentaire.
La zone euro doit IMPORTER massivement pour se chauffer et se nourrir.
Et, évidemment, plus l'euro baisse, plus les importations vont nous coûter cher...
et la journée d'hier sur les marchés l'a assez bien illustrée.
Hier les indices boursiers ont chuté lourdement en Europe et en ouverture aux États-Unis.
Sur, selon les commentateurs, des "craintes de récession".
Mais ils ont fortement rebondi en clôture et le Nasdaq a même fini dans le vert.
Suivez bien, c'est passionnant.
Les craintes de récession font baisser le coût des matières premières (chute du pétrole à 100$ hier) et donc font baisser les taux d'emprunt à long terme car les perspectives inflationnistes sont revues à la baisse...ce qui est bon pour les indices boursiers.
C'est la magie de l'AUTORÉGULATION de l'économie et des marchés.
Un mot, encore un pour l'été, que nous avons oublié depuis que les banques centrales se sont mis en tête de ne plus seulement "compenser" les effets néfastes des crises économiques mais d'empêcher les cycles économiques de s'exprimer.
On reparlera de tout cela car c'est passionnant.
A PART CA? QUOI DE NEUF ?
L'économie chinoise suit son propre chemin depuis des mois.
Totalement décorrélée du reste du monde.
Elle a été plombée par deux éléments majeurs : la lutte du pouvoir contre certains secteurs "spéculatifs" comme l'immobilier ou encore la tech mais surtout par la politique zéro Covid.
D'où un ralentissement très marqué.
Xi Jinping a décidé de lâcher du lest aux grands entreprises de la tech pour relancer son économie et la bourse.
Et l'économie chinoise pourrait rebondir, d'autant plus fortement, qu'elle a un énorme retard de consommation et de croissance du fait du Covid.
Reste une incertitude de taille : le Covid.
Pour l'instant, les restrictions se sont rélâchées mais le Covid repart et le taux de vaccination du pays, et des seniors en particulier, est extrêmement faible.
La Chine est donc à la croisée des chemins. Une fois de plus.
Beaucoup de commentaires sur la chute brutale de l'action Deezer le jour de l'introduction en bourse.
Malgré la présence de Bruno Le Maire...
En fait, ce n'était pas une vraie introduction en bourse.
Deezer est entrée en bourse par la petite porte, en fusionnant avec une de ces coquilles vides cotées, vestiges de l'ère déjà lontaine de l'excès de liquidités, les SPAC.
Rappelons que Deezer avait déjà tenté d'entrer en bourse quelques années avant sans succès.
Ce n'est pas une vraie introduction en bourse non plus car les capitaux levés ont été principalement investis par les actionnaires historiques dont certains espèrent se débarrasser de leur investissement dans cette "pépite" depuis longtemps.
Donc l'introduction en bourse de Deezer n'en était pas vraiment une.
En revanche, son gadin en était vraiment un.
pour cet été.
En fait deux.
Celui qu'on va entendre et lire de plus en plus: SOBRIÉTÉ
Il va vraiment falloir réduire la consommation d'énergie si on veut passer l'hiver.
Mais derrière le mot SOBRIÉTÉ, se cache le mot RATIONNEMENT.
Il nous pend au nez.
Un mal nécessaire pour arrêter de financer la guerre russe et pour limiter notre consommation.
La collecte nette en assurance vie a atteint 1,9 milliard d’euros en mai, soit à peine moins qu’en avril et en mars et 12% de plus par rapport à mai 2021.
Il s’agit du meilleur début d’année depuis 10 ans.
C’est une bonne nouvelle. Malgré l’inflation, les Français continuent d’épargner (ceux qui peuvent en tout cas).
Le problème, c’est qu’ils continuent à placer leur argent sur leur vieux contrat d’assurance-vie peu performant et avec des frais d’entrée, qui coute plus cher qu’il ne rapporte, sous prétexte qu’il a plus de 8 ans et/ou que c’est plus simple. Une aberration. On en reparlera dans quelques jours…
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Par MoneyVox, le spécialiste de l'information sur l'argent (banque, crédit, impôt, etc.)
"Banque et assurance : les 10 trucs à ne surtout pas oublier pour partir sereinement en vacances
Que vous soyez juillettiste ou aoûtien, le grand départ en vacances est pour bientôt. Avant de tout oublier pour quelques semaines, mieux vaut se préparer et anticiper les désagréments. Voici une check-list, non exhaustive, des 10 choses à faire avant de partir."
Lire cet article sur Moneyvox.fr
Par Pascal Malula, Analyste Bourse.
L'indice a entamé une plongée hier après la publication des indicateurs avancés du jour (-2,68%, 5 795 points à la clôture). En effet, les directeurs d’achat en Europe et en France publiés hier matin font état d’une chute brutale de l’activité économique. La Bourse de New York a clôturé hier soir en ordre dispersé, alors qu'un fort parfum de récession, attendue dans les trimestres à venir, pèse sur les marchés depuis plusieurs semaines. Le Dow Jones a perdu 0.42%, tandis que le Nasdaq a gagné 1.75%.
En Asie, la Bourse de Tokyo a perdu ce matin 1,20% à 26 107 points.
Le CAC40 est attendu aux alentours des 5 900 points en matinée.
Le Brent se négocie à 104,29 $ (-0.05%).
L'once d'Or se négocie à 1 766$ (-2.20%).
L'euro/dollar évolue à 1,022 $ (-0.22%).
Boris Johnson va finir par sauter : son ministre de l'économie et son ministre de la santé ont démissionné; Vexant pour les cryptos: leur effondrement n'a eu aucune conséquence majeure sur le système financier; Après la fonte des glaciers hier, Le Parisien fait sa une sur les feux de forêt et le cri d'alarme des pompiers, bon ça va mal donc; Une étude Malakoff Humanis montre que les salariés de moins de 30 ans sont plus souvent arrêtés que les autres, ils seraient touchés par le burn out, l'anxiété et le stress...no comment...; Les échanges au Conseil de Paris entre Rachida Dati et Hidalgo valent le détour...; Elisabeth Borne (c'est notre Première Ministre) présente son projet devant le Parlement; 86% de réussite au bac avant le rattrapage, no comment non plus ; Encore un Français lauréat de la médaille Fields; le titre du jour dans Le Figaro Eco: "Offensive mexicaine dans la distribution en Europe", on imagine Pancho Villa et ses hommes attaquer un Carrefour ; Suivez-moi sur twitter et linkedin en cliquant sur les liens