Ce qu'il se passe sur les taux d'intérêt est spectaculaire.
Alors qu'on a les yeux rivés sur les marchés boursiers, un krach massif ébranle les marchés obligataires, avec une chute de la valeur des emprunts d'État et des entreprises sans équivalent.
Explications.
...souvent qu'à côté des marchés boursiers, il y a les marchés obligataires.
Les marchés sur lesquels se traitent les emprunts d'État et les emprunts d'entreprises à plus de trois ans (en dessous de 3 ans, il s'agit du marché monétaire).
Il est vrai que le suivi du marché obligataire nécessite d'assimiler une règle. Mais elle est simple : le marché obligataire MONTE quand les taux d'intérêt BAISSENT, et le marché obligataire BAISSE quand les taux d'intérêt MONTENT.
Ils n'en finissent pas de monter même.
Et le marché obligataire s'est donc effondré depuis le début de l'année.
Des chutes atteignant sur certains emprunts 30 voire 40%.
Suivre le marché obligataire est d'autant plus important qu'on a bien compris depuis quelques mois que ce sont les taux d'intérêt à long terme qui sont déterminants pour les marchés boursiers et pour le marché des changes.
Les taux d'intérêt à long terme ont encore connu une vague d'accélération.
Prenons les taux d'emprunt d'État à 10 ans qui sont les taux de référence pour le marché obligataire.
US : 3.88%. On était à 1.33% il y a moins d'un an.
France : 2.75%. On était à -0.05%.
Allemagne : 2.10%. On était à -0.40%.
Et Italie : 4.70%. On était à 0.79%.
En Grande-Bretagne, sur le seul mois de septembre, le taux à 10 ans a progressé de 1.45% à 4.2%, la plus forte hausse mensuelle jamais enregistrée depuis 1979.
Ce n'est plus une hausse de taux, c'est une explosion.
Il y avait une mega bulle sur les marchés obligataires, une mega bulle car les taux d'intérêt étaient à 0 ou négatifs.
Une bulle alimentée artificiellement par les banques centrales qui achetaient sans limite les emprunts d'État et les emprunts de certaines entreprises.
...de l'inflation a obligé les banques centrales à arrêter d'intervenir pour maintenir des taux artificiellement bas et un réajustement massif s'est produit.
C'est peut-être cela l'essentiel : ce n'est pas ce qu'il se passe aujourd'hui qui est anormal. Ce qui était anormal, c'était le niveau des taux d'intérêt il y a un an.
Nous évoquions souvent avec mes invités ce sujet dans C'est Votre Argent, et je me souviens qu'à la question : "à quel niveau les taux d'intérêt d'un pays comme la France qui a une croissance de 2%, une inflation de 2%, un déficit public élevé et une dette égale à 100% du PIB devraient se situer ?", la réponse variait de 3 à 4% minimum.
Nous voilà donc revenus, après un krach majeur, à un niveau NORMAL, le new normal.
Mais passer de 0% de taux d'intérêt à 3 ou 4% provoque des réajustements massifs sur tous les marchés.
Les marchés boursiers bien sûr, on le voit tous les jours.
Les marchés des changes qui sont devenus extrêmement volatils.
Les marchés immobiliers aussi (pour ceux qui ne l’ont pas encore vue, regardez notre émission cmeilleurtaux ! intitulée "l'immobilier est-il en danger ?")
...de vivre un réalignement des taux d'intérêt spectaculaire.
La question qui se pose désormais et qui détermine TOUTES les anticipations sur TOUS les marchés est de savoir où les taux vont finir leur course dans ce "new normal".
QUOI DE NEUF ?
Les actions Porsche.
Pour leur introduction en Bourse.
Et malgré le contexte général défavorable.
La demande dépasse très largement l'offre de titres.
On est partis pour une valorisation minimum de 75 milliards d'€ jeudi à l'introduction et pour une probable envolée des cours le premier jour de cotation.
Les entreprises américaines commencent à sérieusement étudier les possibilités de diversification de leur production en dehors de Chine.
Au cas où la Chine subirait le sort de la Russie.
Dernier exemple en date : Apple.
Apple a commencé à produire des iPhone 14 en Inde.
On ne parle pas assez de l'Inde.
...du projet de budget, parce qu'il me déprime.
Malgré les discours, le "quoi qu'il en coûte" continue.
C'est du n'importe quoi qu'il en coûte.
On continue à distribuer de l'argent, beaucoup, et pas forcément à ceux qui en ont besoin.
Avec un État de plus en plus omniprésent et de plus en plus obèse, avec notamment 11 000 fonctionnaires de plus prévus.
Déprimant.
La nouvelle application mobile du groupe Meilleurtaux.
Son objectif ? Traquer les économies potentielles grâce à une étude instantanée de vos comptes.
L’appli identifie les dépenses quotidiennes (crédit, assurances, abonnements, etc.) et vous suggère automatiquement des solutions pour faire des économies.
L’occasion pour chacun d’optimiser ses dépenses et de trier celles qui ne sont pas indispensables.
Allez-y, vous allez pouvoir économiser quelques centaines ou milliers d’euros très rapidement.
Installez la nouvelle appli de Meilleurtaux
Le FCPI Dividendes Plus 9 clôturera le 30 septembre.
Et si les amateurs de produits de défiscalisation attendent généralement le mois de décembre pour investir sur des FCPI ou des FIP, ils ont tout intérêt à avancer leur calendrier.
Pourquoi ? Parce que fin décembre, ils auront accès au FCPI Dividendes Plus 10, qui offrira une réduction d’impôt de 25%* de leur investissement en contrepartie d’une durée de blocage jusqu’au 31 décembre 2028.
En investissant avant le 30 septembre, vous aurez la même réduction, mais votre capital sera bloqué jusqu’au 31 décembre 2027.
En investissant 3 mois plus tôt, vous gagnez donc 1 an.
La gamme FCPI Dividendes Plus se caractérise par les frais les plus bas du marché (pas de frais d’entrée notamment), et un vrai espoir de performance*, si on se base sur les 5 premiers millésimes de la série Dividendes Plus (un seul fonds ressorti perdant de 2,72%, entre +4% et +48% pour les autres).
Obtenez une information complète sur le FCPI Dividendes Plus n°9
Par Dorian Abadie, Analyste Bourse.
La volatilité a été très forte hier sur les marchés financiers : tous les grands compartiments sont concernés. Celui des devises, avec la violente baisse de la Livre Sterling, jusqu’à -5%, et de l’euro. Celui des obligations, avec des variations assez extrêmes sur les principaux titres de créance. Et bien sûr celui des actions, où les indices européens ont alterné entre hausse et baisse tout au long de la séance. Finalement, le CAC40 a clôturé en territoire négatif (-0,24% à 5 769 points). Ce matin, il ouvre en hausse de 0,68% à 5 808 points, dans un contexte toujours très fébrile, entre inflation et récession. Sur les dix dernières séances, le CAC a enregistré neuf baisses quotidiennes et a perdu un peu plus de 9%.
La Bourse de Tokyo rebondit légèrement ce matin : +0,53% à 26 572 points.
Le baril de pétrole Brent s'échange à 85,5 $ (+1,82%).
L'once d'or se négocie à 1 635,2 $ (-0,54%).
L'euro/dollar évolue à 0,965 $ (+0,41%).
Un effet de la crise, dans les Échos : "Les Français se jettent sur les bonbons et délaissent un peu le chocolat", quelle période, et le journal enchaîne avec un reportage dans l'usine qui fabrique les "Têtes brulées" dont il nous livre les secrets de fabrication ; La mobilisation en Russie tourne au chaos, encore une humiliation pour Poutine ; Le titre du jour dans le Figaro "En Iran, le voile de la peur tombe" ; Les salariés de TotalEnergies menacent de faire grève, faites le plein ; Poutine a accordé la nationalité russe à Edward Snowden, il va lui annoncer ensuite qu'il est mobilisé...; On a enfin découvert le nouveau monogramme de Charles III, l'attente était insoutenable, mais une mauvaise nouvelle est tombée: il va falloir attendre la mi-2024 pour voir des billets à l'effigie de Charles III ; Il manque 7000 chauffeurs de bus ; La réforme des retraites plombe l'ambiance en Conseil des ministres, entre ceux qui soutiennent Macron qui veut faire une mini-réforme en catimini, et ceux qui veulent un débat de fond...qui n'aboutira pas ; Suivez-moi sur twitter et linkedin en cliquant sur les liens.
* Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. Vous devez prendre connaissance des facteurs de risques de ce fonds d’investissement décrits à la rubrique « profil de risque et de rendement » du Règlement. La réduction d'impôt accordée est plafonnée à 3 000 € pour une personne seule ou 6 000 € pour un couple. En contrepartie, votre argent est bloqué pendant une durée maximale de six années, soit jusqu’au 31 décembre 2027 au plus tard. Le fonds commun de placement dans l’innovation, catégorie de fonds commun de placement à risques, est principalement investi dans des entreprises innovantes qui présentent des risques particuliers ; c’est pourquoi votre investissement n’est pas garanti et présente un risque de perte en capital.
VOILÀ C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE
MAY THE FORCE BE WITH YOU