Après avoir dégringolé au mois de septembre, les indices boursiers reprennent quelques couleurs en ce début de mois d’octobre.
Hier, les principaux indices boursiers ont repris entre 2 et 5%.
Cette hausse s’explique pourtant par… de mauvaises nouvelles économiques : des indicateurs d’activité au plus bas, et une hausse de taux d’une banque centrale. Un rebond illusoire ?
CAC 40 : + 4,24%.
Euro Stoxx : +4,18%.
DAX : +3,73%.
Nasdaq : +3,34%.
SP500 : +3,06%.
La première raison de ce rebond est avant tout technique.
Les indices boursiers ont subi des baisses de l’ordre de 10% en septembre, plus de 15% depuis mi-août, et plus de 20% voire 30% depuis le 1er janvier.
Le rebond d’hier était certes puissant mais il n’a rien d’exceptionnel si on le rapporte à l’ampleur de la baisse qui l'a précédé.
On en n’est pas encore à parler, on en est très loin même, d’un retournement de tendance.
À un rebond technique, il faut toujours trouver une raison fondamentale.
Au moins après coup…
Les analystes ont donc cherché, et ressorti deux chiffres, qui concernent l’activité manufacturière en Europe et aux États-Unis.
En Europe, c’est la dégringolade : l’indice du secteur (le PMI) est tombé à 48,4, son niveau le plus bas depuis 27 mois, et s’enfonce un peu plus sous le seuil de 50 séparant contraction et expansion.
Aux États-Unis, ce n’est pas beaucoup mieux : l’indice (ISM) est tombé à 50,9, au plus bas depuis mai 2020.
Peut-on vraiment croire à ce rebond boursier alors que dans le même temps sont publiés des chiffres économiques qui pointent clairement vers une récession en Europe et aux États-Unis ?
Pour les analystes, qui parlent bien sûr a posteriori, ce qui est toujours plus facile, l’explication au rebond est déjà trouvée : le ralentissement économique va inciter les banques centrales à modérer leur politique de resserrement monétaire.
Les analystes ont d’ailleurs été surpris par le relèvement de taux de la Banque centrale d’Australie, moins fort qu’attendu, de « seulement » 0,25 point.
On vous en parlait la semaine dernière.
Pour nous, la récession et les hausses de taux ne sont pas le problème, mais la solution.
La solution au problème d’inflation, et aux problèmes de déséquilibres de l’économie provoqués par la sortie du Covid.
Il faut donc que les banques centrales relèvent fortement les taux, pour casser l’inflation, et même si cela provoque une récession.
Nous sommes actuellement dans cette phase, une phase de réajustement massif, de repricing.
Après ce réajustement massif, après la phase de panique, on peut espérer une stabilisation.
…dans la période de stabilisation.
Nous sommes encore dans la phase de réajustement, comme le montre la volatilité qui reste extrême sur les marchés (boursiers mais aussi de taux et de change).
Nous ne sommes donc pas sortis de la zone de turbulence.
Ce ne sont certainement pas quelques chiffres de ralentissement qui vont pousser les banques centrales, Fed en tête, à arrêter les hausses de taux.
Il faudra surtout attendre les prochains chiffres de l’inflation pour voir si la récession et les hausses de taux des banques centrales ont l’effet escompté sur notre ennemi…
QUOI DE NEUF ?
Dans la tempête boursière, il fallait avoir le sang froid pour parier sur un rebond des indices boursiers...
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Bercy estime que le pouvoir d’achat des Français devrait légèrement progresser l’an prochain.
Par quel miracle ?
Tout d’abord le bouclier tarifaire sur le prix de l’énergie, qui devrait permettre de contenir l’inflation à 4,2% l’an prochain.
Mais surtout grâce… aux hausses de salaire.
Bercy table en effet sur une hausse de salaire de 4,1% l’an prochain après 3,6% cette année.
A vous de jouer donc…
Par MoneyVox, le spécialiste de l'information sur l'argent (banque, crédit, impôt, etc.)
"Le taux d'usure passe la barre des 3%, une « bouffée d'air » pour les emprunteurs.
La Banque de France a dévoilé ce mercredi 28 septembre les nouveaux taux d'usure mis en place à partir du 1er octobre pour le dernier trimestre de l'année 2022. Il est fixé à 3,05% pour les crédits immobiliers de plus de 20 ans, et à 3,03% pour les crédits aux durées plus courtes. Une bonne nouvelle pour les emprunteurs, même si certains craignent déjà un nouveau blocage dans quelques semaines."
Lire cet article sur Moneyvox.fr
Elon Musk a finalement décidé de maintenir son offre de rachat de Twitter au prix originel de 44 milliards de dollars, soit 54,20 dollars par action.
Cette offre avait été initialement émise en avril, mais le fondateur de Tesla avait décidé quelques semaines plus tard de se rétracter, à cause de l'opacité du réseau social à l'oiseau bleu sur le nombre de ses faux comptes de messagerie.
Twitter avait alors lancer une procédure judiciaire pour tenter de contraindre l'homme d'affaires à honorer son engagement.
Le nouveau volte-face de Musk intervient donc 12 jours avant l'ouverture d'un procès le 17 octobre pour trancher leur litige.
Il devrait donc mettre fin au feuilleton, mais on ne sait jamais avec Elon...
Dans le rapport annuel publié ce mardi, la Cour des comptes demande au gouvernement d'engager des réformes profondes pour redresser durablement les comptes de la Sécurité Sociale.
L’amélioration récente ne serait que passagère, selon les magistrats financiers.
L'exécutif doit s'empresser de réformer l'assurance-maladie et les retraites.
« Il existe un risque réel de croissance continue de l'endettement social au détriment des générations futures », met en garde Pierre Moscovici, président de la cour des comptes et… ex-ministre de l'Économie sous Hollande.
Dans nos agences de Lyon, Rennes et Cannes
Un événement dédié à la retraite et à la défiscalisation.
Jeudi 20 octobre à 19h, venez assister à une conférence et échanger avec nos conseillers.
On parlera du PER (Plan d’Epargne Retraite) bien sûr mais aussi de toutes les solutions pour réduire vos impôts et/ou préparer votre retraite.
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Selon le cabinet Deloitte, la proposition de loi pour une contribution exceptionnelle sur les « superprofits » déposée par la Nupes, rapporterait environ 4,5 milliards d'euros.
On est loin des premières estimations de la coalition de gauche qui tablait sur 15 à 20 milliards d’euros.
Deloitte rappelle que l'administration fiscale française ne peut pas aller prélever un impôt sur les bénéfices réalisés dans d'autres pays.
Mais aussi que « cette contribution exceptionnelle risque d'imposer lourdement des entreprises qui étaient en perte dans le passé et qui sortent juste la tête de l'eau».
Quel mois !
Le mot de la semaine : krachs !
La question de la semaine : jusqu'où les taux d’intérêt vont monter ?
Le chiffre : 0.9540, le niveau le plus bas de la semaine sur l'euro
Où vont les marchés ?
Quelle allocation de portefeuille dans cette tourmente ?
Quelles actions acheter ou vendre ?
Qui sont les meilleurs gérants de l'année ?
Vous le saurez en écoutant/Regardant nos Jedi de l'économie et de la finance : Ana Boata, Directrice de recherche macroéconomique chez Euler Hermes, Léa Dunand-Chatellet, Responsable de l'investissement responsable, Romain Burnand, Gérant chez Moneta, grand Maître Jedi, et Emmanuel Lechypre, le seul, l'unique, l'incontournable.
Pour voir le replay de l'émission : cliquez ici
Par Pascal Malula, Analyste Bourse.
Le CAC40 (+4,24% hier) s’est hissé au-dessus du seuil hautement symbolique des 6 000 points, à 6 040. Au chapitre des nouvelles macroéconomiques sur le Vieux continent, l’indice des prix à la production en zone euro pour le mois d’août a progressé de 5% dans la zone. Aux États-Unis, le Dow Jones et le Nasdaq ont gagné respectivement 2,80% et 3,34%. Les premières minutes de cotation indiquent un retracement baissier des indices illustrant une perte de souffle des investisseurs.
En Asie, la Bourse de Tokyo a grimpé ce matin de 0.48% à 27 120 points.
Le CAC40 est attendu aux alentours des 6 000 points en matinée.
Le Brent se négocie à 91,96 $ (+0.29%).
L'once d'Or se négocie à 1 723 $ (+1.38%).
L'euro/dollar évolue à 0,997 $ (-0.18%).
Environ 700 000 personnes auraient quitté la Russie depuis le début de l’invasion ; Joe Biden promet de nouvelles sanctions contre l’Iran après la répression des manifestants ; L'OPEP+ devrait annoncer aujourd'hui une réduction de la production pétrolière ; Le Parlement européen impose le chargeur unique pour smartphones d'ici l'automne 2024 ; C’est parti pour l’offre de rachat des actions EDF par l’Etat ; On est sauvé : des enzymes « mangeurs de plastique » ont été découverts dans de la salive de larves ; Cocorico : le Nobel de physique récompense le Français Alain Aspect, pionnier de la « seconde révolution quantique » ; Julien Bayou accuse Sandrine Rousseau de « maccarthysme », si vous ne savez pas ce qu’est le maccarthysme, allez voir, c’est intéressant (la définition, pas son utilisation par Julien Bayou…) ; 5 ans après, le mouvement #MeToo dresse un bilan en demi-teinte pour les victimes de violences sexistes (je vous laisse faire le lien, ou non, avec la précédente nouvelle ...) ; 11 villes françaises ont décidé de ne pas organiser de retransmission des matchs de la coupe du monde au Qatar, dont Paris, Lille, Bordeaux ou Rennes (je ne cite bien sûr que celles où il y a des agences meilleurtaux Placement…).
VOILÀ C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE
MAY THE FORCE BE WITH YOU