Les jours se suivent et ne se ressemblent pas, car les Bourses chutent et rebondissent le lendemain.
Mais les jours se suivent et se ressemblent car, à la hausse comme à la baisse, les variations sont d'une amplitude exceptionnelle.
Le signe que les investisseurs sont toujours aussi perdus.
Explications.

HIER

L'indice phare américain, le S&P 500, a progressé de 2.6%.
Vendredi il baissait de 2.4%.
Alors que jeudi il gagnait 2.6%.
Quant au Nasdaq, le voici en hausse de 3.4% après une chute libre de quelques jours.
What a difference a day makes.

POURQUOI CES AMPLITUDES ?

Simple.
En ces temps d'incertitudes, les vrais investisseurs, ceux qui achètent des actions pour le moyen et long terme, ou ceux qui vendent une partie de leur portefeuille, ont disparu.
Ils sont encore en état de panique.
Ou, pour les plus téméraires, de prudence.
Et préfèrent rester sur le côté.

CE QUI FAIT LE MARCHÉ...

...dans ces conditions ce sont les algorithmes et la gestion dite quantitative.
Les "machines".
Et la plupart de ces programmes de trading automatisés sont des programmes dits de "momentum", c'est-à-dire des programmes qui déclenchent des achats quand le marché monte, et qui déclenchent des ventes quand le marché baisse.
Conséquence : tous les mouvements sont largement amplifiés, ce qui donne cette rare succession de variations quotidiennes de 2 à 3%, indifféremment à la hausse comme à la baisse.

A POSTERIORI

Mais comme il faut bien commenter, les "spécialistes" cherchent des explications a posteriori à ce qui n'est pas explicable pourtant de façon rationnelle.
On l'a vu avec le chiffre du chômage américain il y a une dizaine de jours.
Le marché s'est effondré de 3% à la publication : les analystes ont expliqué que c'était parce que le chiffre était très mauvais.
Il a rebondi quelques minutes après de 3% : les analystes ont expliqué que finalement le chiffre était porteur de bonnes nouvelles.

ET EN CE MOMENT

Il y a matière à analyse (fausse) a posteriori : la publication des résultats.
Pour ceux qui suivent, c'est d'ailleurs très amusant.
En fonction de la direction du marché, à la hausse ou à la baisse, les commentateurs vont piocher dans les résultats des entreprises, a posteriori, ce qui est bon si le marché monte, ce qui est mauvais si le marché baisse.
Hier, c'était le résultat de Bank of America qui était moyen mais moins moyen que prévu et donc bon pour le marché...

LA RÉALITÉ...

...est donc que les investisseurs sont encore perdus et qu'ils pilotent à vue.
Ils ont largement allégé leurs positions et privilégié le cash en panique.
Nous, nous n'avons pas changé de cap : la prudence, et pas la panique.
Et le début d'un renforcement de nos positions actions dans nos allocations, avec, notamment, un renforcement significatif de notre investissement sur le Nasdaq le 21 septembre.

NOTRE ALLOCATION

Vous pouvez la suivre dans nos contrats d'assurance-vie.
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Et un grand nombre de supports, OPCVM, ETF, Pierre Papier, etc., très diversifiés et de qualité, pour une allocation d'actifs optimale.
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À PART ÇA ?

QUOI DE NEUF ?

ON NE DIRA SURTOUT PAS...

...qu'on vous l'avait dit.
Surtout pas.
Mais le gaz s'effondre.
Oui, le gaz dont on doit manquer cet hiver.
La chute est même vertigineuse.
Plus de 40% depuis le point haut atteint en août !
Conséquence : un facteur de soutien de l'inflation qui s'estompe.
Après la chute du pétrole de plus de 30%, voici la chute, annoncée, du gaz de 40%.
Good news.

ONLY IN CHINA

La Chine a ses propres règles.
Dans tous les domaines.
Et cette semaine, elle s'est permis une petite fantaisie.
Elle a décalé la publication de son chiffre de croissance qui devait tomber pendant le 20ème Congrès du Parti Communiste.
Sans explication.
Sans nouvelle date de publication.
Il faut dire que le chiffre ne devrait pas être très glamour avec la crise de l'immobilier et la politique zéro Covid.
Only in China.

HISTOIRES DE BULLES

Les start-ups de livraison rapide.
L'économie de la paresse.
Mais l'économie aussi des bulles.
Plus de 12 sociétés qui se sont lancées avant 2021 aux US et en Europe pour vous apporter en 10 minutes ce dont vous n'avez pas besoin rapidement et que vous pourriez acheter facilement en vous bougeant un peu...
Les investisseurs débordant d'argent magique ont misé des sommes folles à des valorisations folles sans s'inquiéter du fait qu'il n'y avait AUCUNE possibilité que ces start-ups soient rentables un jour. AUCUNE.
Aujourd'hui, il ne reste plus que quelques survivants, survivants mais sérieusement éclopés.
Gorillas, par exemple.
1.3 milliard de $ brûlés en quelques mois.
Et, pour survivre, ils sont en négociation pour se vendre au Turc Getir.
Aux US, Buyk, Fridge no more et Zero Grocery ont disparu, en Europe c'est le cas de Weezy, Fancy, Dija, Blok et Cajoo comme le décrit le Financial Times.
"Histoires de bulles" continue...

A VOIR

Le dernier épisode notre série de vidéos pédagogique « Les placements, un jeu d’enfant ».
Une série dans laquelle notre expert en placements vous explique un investissement, en utilisant des jouets.
Et cette semaine, focus sur le Plan d’Epargne Retraite, l’enveloppe pour préparer sa retraite en réduisant ses impôts.
Et pour bien vous aider à comprendre, on vous propose…une partie de monopoly.
>> Regardez la vidéo : « Le PER, un jeu d’enfant »

AMIS RENNAIS ET CANNOIS

Il reste des places pour notre conférence sur la retraite et la défiscalisation, qui aura lieu jeudi soir à 19h dans nos agences de Rennes et de Cannes (et aussi de Lyon mais elle est complète).
On parlera du PER (Plan d’Epargne Retraite) bien sûr mais aussi de toutes les solutions pour réduire vos impôts et/ou préparer votre retraite.
A ne surtout pas manquer !
>> Inscrivez-vous à la conférence dédiée à la retraite et à la défiscalisation

DU CÔTÉ DES MARCHÉS

Par Dorian Abadie, Analyste Bourse.
C’est une nouvelle séance volatile qui débute, avec une hausse de 0,86% pour le CAC40 (6 092 points) après celle d’1,83% hier soir. Ce mardi matin sera placé sous le signe de l’indice allemand Zew du climat des affaires. Le résultat préliminaire d’octobre est attendu sur son plus bas niveau depuis la crise financière de 2008… En parallèle, les résultats d’entreprises seront nombreux cette semaine. Au sein de l’indice phare américain, le S&P500, 66 composantes dévoileront d’ici vendredi soir leurs données trimestrielles et leurs perspectives pour les mois à venir. Aujourd’hui, Netflix, Johnson & Johnson, Lockheed Martin, Goldman Sachs et le français Eurofins Scientific passeront sur le gril.
La Bourse de Tokyo clôture en hausse ce matin : +1,42% à 27 156 points.
Le baril de pétrole Brent s'échange à 92,4 $ (+0,04% sur 24h).
L'once d'or se négocie à 1 655,2 $ (+0,65%).
L'euro/dollar évolue à 0,986 $ (+0,26%).

ON S'EN FOUT ?

Le chaos continue pour le carburant, ou comment moins de 200 personnes parviennent à asphyxier la France; Accélérer la transition vers la voiture électrique va permettre à la Chine d'emporter le marché européen car les constructeurs européens ne sont pas prêts ; Le boys band BTS va devoir effectuer son service militaire de 18 mois en Corée du Sud, une catastrophe pour les fans ; Journée de grève pour détériorer cette atmosphère déjà délétère ; Des associations se mobilisent pour sauver les rainettes; Démarrage de la série The Staircase, deux épisodes sortis pour l'instant sur 8, un "thriller judiciaire", basé sur une affaire réelle de 2001, qui avait donné lieu à la réalisation d'un documentaire par des journalistes français, so far so good ; Documentaire ce soir sur France 2 sur "Histoires d'une nation: l'école" ; Le prix du lait atteint un record historique après une hausse de 32% ; Suivez-moi sur twitter et linkedin en cliquant sur les liens

VOILÀ C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE

MAY THE FORCE BE WITH YOU