Les leaders de la tech américaine ont alimenté la flambée des marchés pendant des années.
GAFA, GAFAM et autres acronymes ont atteint des sommets de valorisation en 2021, permettant aux principaux indices boursiers américains d'enchaîner les records.
2022 a été marqué par un coup d'arrêt spectaculaire avec une chute des valorisations.
Et les annonces de licenciements se multiplient.
La baisse en 2022 du Nasdaq, l'indice de référence de la tech américaine.
La baisse la plus forte des indices américains.
Et une baisse largement supérieure à celle des indices européens.
Une baisse d'autant plus spectaculaire qu'elle succède à des années de hausses ininterrompues.
Rappelons que le Nasdaq avait progressé de 39% en 2019, de 49% en 2020 et encore de 27% en 2021.
On trouve des chutes dont l'ampleur est encore nettement supérieure.
Des chutes de 50% et plus.
Même parmi les valeurs considérées comme incontournables dans les plus grandes gestions internationales.
Des baisses justifiées par des valorisations qui étaient excessives après la progression quasi ininterrompue depuis 2009.
Des baisses justifiées également par le réajustement des valorisations du fait de la hausse des taux d'intérêt.
Mais des baisses justifiées aussi dans certains cas par un essoufflement de la demande.
...doivent réagir.
Et ils réagissent.
Comme des entreprises "normales", comme des entreprises qui ne sont pas hors sol.
En réduisant leurs coûts.
Et en licenciant.
Le géant du e-commerce a annoncé hier 18 000 licenciements.
Du jamais vu pour un leader de la tech.
Elle avait commencé à licencier dès novembre.
Le chiffre qui circulait à l'époque était 10 000 personnes, mais il a été largement revu à la hausse.
Et les licenciements vont toucher tous les départements de la firme.
Déclaration du management : “Amazon has weathered uncertain and difficult economies in the past, and we will continue to do so,”, incertitude, difficultés économiques, etc.
Rappelons que Facebook avait annoncé précédemment le licenciement de 10 000 personnes.
...chez l'éditeur de logiciels Salesforce.
Pour eux, ce sera le licenciement de 10% de leurs effectifs.
Avec une explication et un mea culpa : "nous avons trop recruté suite au rebond de notre business post Covid, j'en prends la responsabilité" déclare le Co PDG Marc Benioff.
La "normalisation" du secteur de la tech américaine est un processus logique de maturité.
Attention cependant à ne pas jeter tout avec l'eau du bain (il paraît que ce n'est plus politiquement correct de dire "jeter le bébé avec l'eau du bain").
Après l'exubérance irrationnelle, on peut entrer dans un pessimisme exagéré.
Avec la baisse des cours, il y aura des opportunités d'investissement.
A suivre donc.
QUOI DE NEUF ?
À part le gaz dont nous devions manquer et sur lequel tout le monde, ou presque, a paniqué, il y avait aussi les semi-conducteurs.
On s'est aperçu après le Covid, quand l'effet rattrapage a joué à plein, qu'il y avait des puces dans tout ce que nous utilisions et qu'en plus ces puces étaient fabriquées à Taïwan, que la Chine allait bientôt envahir.
Donc évidemment panique.
Et les prix qui s'envolent.
Et tout le monde stocke.
...les prix s'effondrent et les actions des sociétés du secteur ont vu leurs cours s'effondrer.
Le Philadelphia SemiConductor Index a chuté plus lourdement qu'en 2008 avant de rebondir un peu pour clôturer en baisse de 36%.
Pourquoi ?
Les États-Unis ont lancé un vaste programme d'incitation à la production de puces aux États-Unis, la Chine a multiplié les unités de production et... la demande a chuté du fait de l'évaporation, attendue, de l'effet rattrapage post Covid, et du fait du ralentissement économique.
Maintenant il y a trop de puces...
Et elles sont bon marché.
L'inflation.
En France, 5.9% en décembre.
Contre 6.2% en novembre.
Du fait de la baisse du prix de l'énergie, mais du fait surtout des mesures de protection gouvernementale et notamment le bouclier tarifaire.
Nous pourrions être à contre-courant au début de l'année avec une inflation qui baisse peu du fait d'un bouclier tarifaire moins généreux alors que la baisse sera plus marquée dans d'autres pays moins protégés.
Toujours le PER.
900 millions investis en net en novembre.
Une hausse de 26% par rapport à 2021.
5.4 milliards d'euros au total sur les 11 premiers mois de l'année.
Et le mouvement va s'accélérer car tout le monde doit avoir son PER.
Mais surtout, tout le monde doit avoir un "bon" PER, avec des frais au plus bas et un large choix de supports pour diversifier.
Heureusement, si vous avez un "mauvais" PER, vous pouvez très facilement le transférer, notamment sur notre contrat meilleurtaux liberté PER. On s'occupe de tout !
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"Et pour les jeunes ?
France Info nous apprend aujourd’hui que Macron s’apprête à annoncer mi-janvier la généralisation du Service National Universel (SNU), ce stage "civique" de deux semaines, hors du département d’origine et qui a concerné 40 000 ados de 15-17 ans en 2022. Un dispositif qu’en décembre le Conseil d’Orientation des Politiques de Jeunesse, rattaché à Matignon, jugeait "inadapté" et "inadéquat". D’où son urgente généralisation donc.
En 2022, le coût du SNU pour l’Etat était de 3 000€ par stagiaire, soit pour 2 semaines un tout petit peu moins d'un tiers du coût annuel d’un lycéen ! Et vous qui pensiez qu’il n’y en avait que pour les retraités."
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On continue notre série débutée hier sur les meilleurs placements pour 2022.
Sur la deuxième marche du podium, on retrouve un habitué : la Pierre Papier, et notamment la SCPI (société civile de placement immobilier).
Malgré une année 2022 compliqué pour l’immobilier (hausse des taux de crédit, baisse des transactions, etc.), la collecte 2022 de SCPI devrait s’approcher, d’après les chiffres de l’ASPIM, des 8 milliards d’euros et du record de 2022.
Aussi et surtout, les rendements sont attendus en hausse, au-dessus de 4,5% net de frais.
Quant au prix, ils étaient en légère hausse au premier semestre (+0,7%) et certaines SCPI ont revalorisé au deuxième semestre.
Au-delà des rendements, la SCPI permet d’investir en immobilier sans aucune gestion, pour un ticket d’entrée faible, et avec une très bonne mutualisation du risque locatif. Pas étonnant qu’elle est systématiquement sur le podium des meilleurs placements.
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Par Dorian Abadie, Analyste Bourse.
Le CAC40 s’est envolé de 2,30% hier, à 6 776 points, au terme d’une séance euphorique et marquée par les espoirs de baisse de l’inflation après la publication des chiffres de l’Insee. En parallèle, le baril de pétrole Brent cède plus de 9% depuis le 1er janvier et s’échange désormais autour des 78$.
Le CAC ouvre toutefois en baisse ce matin (-0,51%), la prudence étant de mise après la publication du compte-rendu de la dernière réunion de politique monétaire de la Fed. Désormais, on attend les chiffres de l’inflation européenne et le rapport mensuel sur l’emploi américain qui seront dévoilés demain.
La Bourse de Tokyo clôture en gain de 0,40%, à 25 821 points.
Le baril de pétrole Brent s'échange à 78,5 $ (-2,24% sur 24h).
L'once d'or se négocie à 1 853,2 $ (+0,69%).
L'euro/dollar évolue à 1,061 $ (+0,12%).
C'est toujours le chaos à la Chambre des représentants aux États-Unis, les Républicains pourtant majoritaires n'arrivent pas à se mettre d'accord pour la désignation de leur "speaker" malgré 6 tours de scrutin, quelques élus Trumpistes jugent le favori Kevin McCarthy trop modéré ; Giorgia Meloni est favorable à une fusion des droites pour une candidature unique aux élections européennes ; Stellantis s'est rapproché de la start-up américaine Archer qui veut produire des taxis volants ; Ce n'était pas une blague, le maire de Pantin a vraiment changé le nom de sa ville en "Pantine" pour l'année 2023 ; Le "roi de la fourrière parisienne" a été incarcéré pour corruption, des policiers sont également visés ; Il va falloir vous reporter sur les boissons sans alcool pour le Dry January, bon courage ; Selon le Parisien, de plus en plus de rugbymen sont touchés par la dépression ; "The offer" sur Paramount, vraiment la meilleure série des derniers mois ; Suivez-moi sur twitter et linkedin en cliquant sur les liens.
VOILÀ C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE
MAY THE FORCE BE WITH YOU