En fin d'année 2022, les gérants de fonds étaient globalement neutres ou négatifs sur la Bourse.
Ils avaient mis l'interrupteur du risque sur off.
Certains avaient même parié sur la baisse.
Avec des positions "short" de ventes à découvert qui avaient atteint des niveaux record.
L'envolée de ce début d'année les a pris par surprise et les a obligés à couvrir leurs positions "short".
Explications.
Selon les derniers chiffres publiés, les fonds spéculatifs, et une partie des grands fonds, ont été surpris par la hausse spectaculaire des marchés en début d'année.
Après une année très négative en 2022, ils avaient parié sur une accélération de la baisse des actions.
Certains en restant "neutres", c'est-à-dire en maintenant une partie de liquidités importante pour faire des achats à bon compte si la baisse continuait.
D'autres, et en particulier les hedge funds, les fonds spéculatifs, en "shortant" la Bourse, c'est-à-dire en vendant à découvert des actions pour les racheter moins chères en cas de baisse.
...était justifié par le fait que l'inflation allait résister plus longtemps que prévu, et que les banques centrales allaient continuer à relever les taux d'intérêt et les maintenir à des niveaux élevés plus longtemps que ce que les investisseurs anticipaient.
Et c'est à peu près ce qu'il se passe.
L'inflation baisse mais elle mettra du temps à revenir aux niveaux souhaités par les banques centrales.
Et les banques centrales répètent qu'elles vont continuer à relever leurs taux d'intérêt tant que l'économie ne ralentira pas suffisamment.
Malgré des anticipations qui se sont révélées plutôt exactes, ces fonds qui ont joué le "big short" ont été pris à contrepied.
À contrepied parce que les marchés ont préféré voir le verre à moitié plein que le verre à moitié vide.
Le verre à moitié plein c'est :
"Certes l'inflation ralentit lentement mais elle ralentit tout de même"
Et "certes les banques centrales continuent à remonter leurs taux, mais elles les remontent à un rythme moins élevé et elles sont proches de leur taux d'intérêt cible".
...des investisseurs a donc provoqué l'envolée des indices boursiers de début d'année.
Et ce qui devait arriver arriva.
Les fonds qui avaient "shorté" le marché ont dû racheter précipitamment les actions vendues à découvert pour couvrir leurs pertes.
On estime le montant de ces rachats de big short à plus de 300 milliards de $ en quelques semaines.
Et les fonds qui avaient gardé des liquidités en espérant acheter des actions plus bas se sont eux aussi précipités pour investir, un phénomène de FOMO (Fear of Missing Out).
Selon les spécialistes qui analysent les positions des grands fonds institutionnels et des grands fonds spéculatifs, il n'y a plus beaucoup de "big short" et la position globale des fonds est plutôt positive.
Qu'est-ce que ça veut dire pour l'avenir ?
Que pour continuer à progresser, le marché a besoin de bonnes nouvelles, notamment sur le front des taux d'intérêt.
A suivre donc.
...pour investir sur les marchés sans prendre de risque. Pour tous ceux qui ont le "FOMO", mais qui ont aussi peur que le marché consolide dans les mois à venir.
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QUOI DE NEUF ?
Le Crédit Suisse.
Perte abyssale.
1.5 milliard de $.
Du jamais-vu depuis la crise de 2008.
En cause, l'exode des clients après les rumeurs sur la solidité financière de la banque.
La banque a lancé une restructuration massive.
Le cours a perdu 10%, il avait déjà baissé de 60% en 2022.
L'emploi des cadres en France.
Des intentions d'embauche qui progressent fortement au premier trimestre de l'année.
Un taux de chômage des cadres à 4.1% seulement.
Et une donnée intéressante dans le contexte du débat sur les retraites et sur l'emploi des seniors : un cadre sur deux de plus de 45 ans veut conserver une activité partielle après la retraite.
Des grosses sociétés de gestion, unies au sein d'une ONG qui s'appelle ShareAction, demande à la BNP, à la Société Générale, au Crédit Agricole, à la Deutsche Bank et à la Barclays d'arrêter de financer les nouveaux projets financiers dans le secteur pétrolier.
No comment.
L'expression de la semaine : "Trop bien", l'économie va-t-elle trop bien ?
La question : Le chômage va-t-il rebondir ?
Le chiffre : 164 milliards de déficit commercial en France
La hausse des marchés va-t-elle continuer ?
La question d'argent : Quels sont les critères de sélection d'une action à mettre en portefeuille ?
Quelles actions acheter ou vendre ?
Quels sont les meilleurs gérants ?
Avec nos Jedi de l'économie et de la finance : Nathalie Benatia de BNP Asset Management, William Higgons d'Indépendance AM, Denis Ferrand de Rexecode et Alain Pitous senior advisor ESG.
À ne pas manquer.
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Par Pascal Malula, Analyste Bourse.
Dans le rouge depuis trois séances, le CAC40 est reparti de l’avant hier, +0,96% à 7 188 points. Doucement mais sûrement, l’indice phare parisien se dirige vers les 7 250 points, un point d'ancrage pour tester les 7 300 points, proche des sommets pluriannuels. La tâche ne sera pas si aisée que cela. En effet, dans un contexte de bal des résultats où un nombre non négligeable d’entreprises font état de contraction des profits, il suffit que les mauvaises nouvelles abondent du côté macroéconomique pour que la mécanique haussière s’enraille.
Aux États-Unis, le Dow Jones et le Nasdaq ont perdu respectivement 0.73% et 1.02%.
En Asie, la Bourse de Tokyo a gagné ce matin 0.31%, à 27 670 points.
Le Brent se négocie à 84.29 $ (-0.95% sur 24h).
L'once d'or se négocie à 1 870 $ (-0.29%).
L'euro/dollar évolue à 1,074 $ (+0.01%).
Le réchauffement climatique n'a aucun impact sur le prix des résidences secondaires à la montagne qui continue à progresser fortement ; Bon, j'ai fini la série française "les coeurs noirs", la fin n'est pas une vraie fin, elle appelle une deuxième saison, pas mal mais pas exceptionnelle, elle manque de rythme ; Beaucoup de séries annoncées à partir de la semaine prochaine, je vous tiendrai au courant ; La phrase du jour qui accompagne l'annonce des résultats de L'Oréal : "la beauté est une valeur d'avenir" ; Une nouvelle grippe aviaire fait des ravages parmi les oiseaux sauvages et commence à contaminer des mammifères et quelques personnes, il ne manquait plus que ça ; Le "club poussette" lancé sur Instagram il y a un an pour mères de jeunes enfants cartonne selon Le Parisien ; Malgré les critiques désastreuses, Astérix et Obélix a déjà dépassé les 2 millions de spectateurs ; Amende de 3.5 millions d'€ contre C8 suite à l'altercation entre Cyril Hanouna et le député Nupes Louis Boyard ; Je vous souhaite un très bon week-end ; Suivez-moi sur twitter et linkedin en cliquant sur les liens.
VOILÀ C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE
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