Le Premier ministre sortant chinois, Li Keqiang, a annoncé un chiffre qui était très attendu.
5%.
L'objectif de croissance pour la Chine en 2023.
Et une priorité : la stabilité économique.
C'est une bonne nouvelle.
Explications.
3% en 2022, seulement.
Un taux de croissance qu'on n'avait pas connu depuis des décennies.
Un taux de croissance qui s'explique par la succession de confinements stricts en Chine depuis 3 ans.
Mais Xi Jinping a fait un virage à 180° en abandonnant il y a quelques semaines la politique "zéro Covid".
A noter en passant : on ne parle plus des centaines de milliers de morts que le Covid devait faire en Chine. On ne sait pas s'il y a eu des centaines de milliers de morts, ou si une fois de plus, tout le monde s'est planté sur les prévisions.
Bref, passons.
5%.
Un objectif modeste, pour la Chine.
Et il sera, selon Goldman Sachs, facilement atteignable.
L'effet rattrapage post-Covid, celui que nous avons vécu aux États-Unis et en Europe, sera suffisant pour porter l'économie au-delà de cet objectif.
Grâce au rebond de la consommation des ménages.
Également modestes.
Un déficit budgétaire à 3%.
Et la création de 12 millions d'emplois dans les villes, là aussi un effet rattrapage post-Covid.
Et donc un objectif de chômage de 5.5%.
Année de stabilité donc pour la Chine.
Une stabilité nécessaire pour des changements politiques majeurs.
Comme le précise le Financial Times, Xi Jinping a prévu d'installer à tous les postes clés des fidèles, à commencer par Li Qiang au poste de Premier ministre.
Pourquoi cet objectif modeste de croissance est une (très) bonne nouvelle ?
Vous allez comprendre.
La Chine ne fait pas l'erreur qu'ont faite les États-Unis et l'Europe, erreur qui consistait à faire des plans de soutien massifs sans attendre le mouvement naturel de rattrapage, classique d'une sortie de crise.
Erreur qui a pour conséquence l'inflation massive que nous connaissons.
Si la Chine fixe un objectif de 5% seulement, c'est qu'elle n'envisage pas de faire une politique de relance.
C'est ça la bonne nouvelle.
Car une politique de relance, couplée au rebond de la croissance post-Covid, aurait provoqué une envolée du coût des matières premières, et donc une inflation plus durable pour nous.
Là, on a le scénario idéal.
Suffisamment de croissance chinoise pour compenser partiellement le ralentissement de la croissance aux États-Unis et en Europe.
Mais pas trop pour ne pas alimenter l'inflation.
Jusque-là tout va bien...
À PART ÇA ? QUOI DE NEUF ?
...qu'il ne faut pas l'accabler.
Mais quand même.
La dernière sortie de Christine Lagarde est étonnante.
"L'inflation est un monstre qu'il faut frapper à la tête".
Bigre.
Quelle violence.
Surtout pour quelqu'un qui a déclaré longtemps qu'il n'y avait pas d'inflation, puis qui nous a assuré que l'inflation était temporaire et pas durable.
Christine, l'inflation recule, pas besoin de "lui taper sur la tête", car vous allez finir par "taper sur la tête" de la croissance.
Laissez un peu de temps au temps.
Pour la réforme des retraites qui, même si elle est adoptée, n'est d'ores et déjà pas suffisante compte tenu de toutes les concessions qui ont été déjà faites.
Suite et pas fin.
Les distributeurs alimentaires préfèrent prendre les devants.
Ils ont créé leurs propres "paniers anti-inflation" de peur que le gouvernement leur en impose un.
Des produits du "quotidien" à des prix bloqués, principalement des produits de marques distributeurs.
L'inflation dans l'alimentaire est un vrai sujet et un vrai problème.
De ce week-end, j'ai posé la question aux Jedi : "TINA c'est fini ?".
TINA, There Is No Alternative : Pas d'alternative aux actions avec des taux nuls ou négatifs.
Ils ont répondu brillamment.
Et ce matin, le Wall Street Journal a publié une série d'acronymes qui devraient remplacer "TINA".
TARA: There Are Reasonable Alternatives.
TAPAS: There Are Plenty of Alternatives.
TIARA: There Is A Realistic Alternative.
La hausse des taux va-t-elle faire plier les indices boursiers ?
L'expression de la semaine : guerre froide
La question de la semaine : comment l'année de guerre en Ukraine a changé l'économie mondiale ?
Le chiffre : 6.2%, l'inflation en France
La question marchés : TINA (There Is No Alternative) c'est fini ?
Quelles actions acheter ou vendre ?
Et le classement des gérants pour 2023.
Avec nos Jedi de l'économie et de la finance, Valentine Ainouz de l'Amundi Institute, Louis de Fels de Gay-Lussac Gestion, Eric Bleines de Swiss Life Gestion Privée et l'immense Benaouda Abdeddaïm.
Pour voir le replay de l'émission : cliquez ici
Même si les taux des fonds en euros ont augmenté en 2022, il est difficile de trouver un fonds qui permette d’espérer un rendement supérieur à 3 %, sans frais d’entrée et sans obligation d’investir dans des supports très risqués ou peu rentables. Pour les profils défensifs qui recherchent du rendement, Meilleurtaux Placement lance le Pack Euro-Immo, une suggestion d’allocation composée de :
- 50 % dans le fonds en euros Netissima : 1,53 % à 3,06 % nets * en 2022 (selon la part en Unités de Compte détenue).
Un très bon taux mais qui peut être encore amélioré : en cas de nouveau versement dans le Pack Euro-Immo avant le 15 mai 2023, les rendements 2023 et 2024 seront boostés de 1%*
- 50% dans la SC MeilleurImmo, sans frais d'entrée ni de sortie, permettant l'accès à une classe d'actifs résiliente, ultra diversifiée et sans aucune contrainte de gestion. L’unité de compte a un profil très défensif (SRRI de 2) et un objectif de rendement annuel moyen de 4%**
>> Je reçois une information détaillée sur le Pack Euro-Immo
Par Dorian Abadie, Analyste Bourse.
Le CAC40 signe un nouveau record historique à l’ouverture, en hausse de 0,57% à 7 390 points, après avoir gagné 2,25% la semaine dernière. Faute d’actualité majeure ce lundi, les investisseurs attendent que Jerome Powell s’exprime demain et mercredi devant le Congrès sur la politique monétaire de la Fed. Vendredi, le rapport mensuel sur l’emploi américain sera publié et ces différents temps forts doivent éclairer les investisseurs sur la future trajectoire des taux.
Pour le mois de février, le consensus Reuters table sur 200 000 créations d’emplois, après le résultat exceptionnel de janvier (517 000), et sur un taux de chômage stable à 3,4% de la population active.
En Asie, la Bourse de Tokyo gagne 1,11%, à 28 238 points.
Le Brent se négocie à 85,9$ (+1,91%).
L'once d'or s'échange à 1 856,5$ (+0,07%).
L'euro/dollar évolue à 1,065$ (+0,12%).
Attention faux compte : sur Instagram, quelqu'un se fait passer pour moi avec un compte "fiorentiinomarc" avec deux i et propose des conseils de placement ; Le titre du jour dans Le Parisien : "dure semaine en vue", pas faux ; Il ne faut pas donner vos médicaments à votre chat ou votre chien, il paraît que le paracétamol ou l'aspirine peuvent être dangereux ; Cette vague de séries qui diffusent au compte-gouttes 1 ou 2 épisodes par semaine me met dans une situation compliquée en m'obligeant à suivre de front plusieurs séries en même temps, j'en confonds les intrigues et les personnages, quelle période ; J'ai vu "La nuit du 12" en replay, 6 césars, il y a forcément un truc que je n'ai pas compris car je suis totalement passé à côté ; "L'armée des ombres" avec Lino Ventura ce soir sur Arte ; La passe d'armes entre Macron et le Président congolais est assez spectaculaire, à voir ; Portrait de Philippe Collin dans le Figaro, auteur des remarquables podcasts France Inter sur Léon Blum, Philippe Pétain (il faut les écouter) et maintenant sur Jean-Marie Le Pen ; Suivez-moi sur twitter et linkedin en cliquant sur les liens.
VOILÀ C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE
MAY THE FORCE BE WITH YOU
* Taux nets de frais de gestion du contrat, hors prélèvements sociaux et fiscaux. Les rendements passés ne préjugent pas des rendements futurs. Taux variables selon la part en Unités de Compte détenue au 31/12/2022 et au moment de l'attribution effective de la participation aux bénéfices.
Avec 0 % d'UC : 1,53 %
Avec 30 % d'UC (bonus + 0,46%) : 1,99 %
Avec 40 % d'UC (bonus + 0,77%) : 2,30 %
Avec 50 % d'UC (bonus + 1,07%) : 2,60 %
Avec 60 % d'UC (bonus + 1,53%) : 3,06 %
** Net de frais de gestion du support, hors frais de gestion annuel du contrat et hors fiscalité. L'objectif de rendement n'est pas garanti. Les parts de SCI sont des supports de placement à long terme et doivent être acquises dans une optique de diversification de votre patrimoine. Comme tout investissement, l'immobilier présente des risques