Pour une fois, ce n'est pas en France.
Mais aux États-Unis.
Joe Biden va présenter aujourd'hui son projet de budget.
Un budget orienté, un budget engagé.
D'autant plus engagé qu'il a peu de chances d'être adopté du fait de l'opposition des Républicains.
Coup de com' ou volonté réelle ?
Explications.
C'est le projet de budget 2024.
Un budget qui vise à réduire les déficits budgétaires de 3 000 milliards de $ sur les 10 années à venir.
Un budget qui vise à baisser le prix de certains traitements et médicaments, à combattre la fraude fiscale, à baisser les dépenses de fonctionnement et ... à taxer les riches.
Pour marquer l'évènement, Biden présentera son budget non pas à Washington mais à Philadelphie, la ville principale de l'État de Pennsylvanie, un "swing state", un de ces États décisifs qui peuvent basculer dans un camp ou dans un autre.
Le choix du lieu n'est pas anodin.
La présentation de ce budget est un premier pas dans la campagne électorale de 2024.
Biden veut marquer sa différence majeure avec les Républicains avec lesquels il s'oppose sur tous les postes du budget qu'il va présenter.
Compte tenu de la majorité républicaine à la Chambre des Représentants, ce budget n'a aucune chance d'être adopté en l'état.
Ce qui permet à Biden d'en accentuer son côté social(iste) pour séduire la partie la plus à gauche de son électorat.
Les riches et les grandes entreprises.
Un impôt sur les milliardaires.
Un quadruplement des impôts sur les rachats d'actions (leurs propres actions) par les entreprises.
Une hausse des impôts sur les profits des fonds spéculatifs, les hedge funds, et sur les rémunérations des dirigeants de fonds de private equity.
L'élimination également des niches fiscales pour les compagnies pétrolières.
La santé est un autre sujet majeur.
Biden vise les groupes pharmaceutiques.
Il veut protéger les personnes les plus âgées qui ont des traitements onéreux.
Il veut défendre le système de santé Medicare à l'heure où une partie des Républicains veut le réformer et limiter le nombre de bénéficiaires et les couvertures médicales.
Seul sujet consensuel : la hausse du budget militaire, même si la hausse proposée par Biden est largement inférieure à celle souhaitée par les Républicains.
Les États-Unis apparaissent de plus en plus divisés.
En deux camps totalement irréconciliables.
Et le fossé se creuse.
Fossé entre les États.
Fossé entre les grandes villes et le reste du pays.
Chaque partie est tirée par ses extrêmes.
Ce budget va faire l'objet de vifs affrontements.
La campagne électorale est lancée.
À PART ÇA ? QUOI DE NEUF ?
Le budget des États de l'Union européenne.
Avec les orientations communiquées hier.
Et on reparle de rigueur budgétaire.
Avec l'inflation, les banques centrales ont perdu leurs super-pouvoirs et ne peuvent plus financer les déficits et les dettes des États avec de l'argent magique.
Il va falloir recommencer à compter.
Il était temps.
On est encore loin de la recherche d'un équilibre entre les dépenses et les recettes.
Les seuils de déficit avaient été suspendus du fait du Covid et de la guerre en Ukraine.
On parle de les rétablir.
On en parle seulement, on n'y est pas encore.
Dans les Échos.
Signée par le Président du Conseil européen, Charles Michel, la Présidente de la Commission européenne, Ursula Von der Leyen, Christine Lagarde, le patron de l'Eurogroupe et le président de la Banque européenne d'investissement.
Le titre : "Utiliser l'épargne des Européens pour la croissance".
Tout un programme.
Une bonne initiative.
Mais pas de mesures concrètes encore.
Vous savez que les États-Unis ont décidé, unilatéralement, de ne pas respecter les règles avec leur Inflation Reduction Act qui favorise les entreprises qui produisent aux États-Unis.
Les Européens protestent et n'ont pas encore réagi.
Conséquences : des entreprises européennes vont renoncer à produire en Europe et se délocaliser aux États-Unis pour bénéficier de subventions.
Exemple : Volkswagen.
Le groupe devait construire une usine de batteries en Europe de l'Est.
Ils ont suspendu le projet.
Et envisagent de construire cette usine aux États-Unis car ils pourraient bénéficier d'une subvention de 10 milliards d'€.
Et ce n'est que le début.
"8 mars 2323
Selon un nouveau rapport de l’ONU sorti ce 8 mars, l’égalité entre les sexes "s’éloigne de plus en plus" avec des droits des femmes "bafoués menacés et violés" dans le monde entier. Au "rythme actuel", il faudrait 140 ans pour obtenir la parité dans les entreprises et 286 ans pour supprimer "les lois discriminatoires envers les filles et les femmes". Si on ajoute quelques autres discriminations : l’égalité hommes/femmes sera atteinte dans "300 ans".
Selon un rapport de la Banque Mondiale publié jeudi, les femmes ne jouissent aujourd’hui que de 77% des droits juridiques reconnus aux hommes. En 2022, ce chiffre n’a augmenté que de 0,5 point, la progression la plus faible "depuis 20 ans"."
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Par Pascal Malula, Analyste Bourse.
Malgré une légère détente des taux, les marchés actions européens n’ont pas réussi à profiter de l’occasion pour reprendre du poil de la bête. Après un épisode de consolidation sans intensité hier matin, le CAC40 a abandonné quelques points au fixing, calant au niveau des 7 325 points (-0,20%). Outre-Atlantique, la bonne tenue du marché de l’emploi américain et les récents propos du patron de la Fed (en faveur d’une rigueur monétaire prolongée) ont crée le doute à Wall Street. Résultat, la Bourse de New York a clôturé sans tendance : -0.18% pour le Dow Jones, +0.40% pour le Nasdaq.
En Asie, la Bourse de Tokyo a grimpé de 0.63%, à 28 623 points.
Le Brent se négocie à 82.60 $ (-0.36% sur 24H).
L'once d'or se négocie à 1 814 $ (-0.47%).
L'euro/dollar évolue à 1,055 $ (-0.08%).
Une autre bulle qui éclate : il paraît que le prix des sneakers de collection rebaisse, c'est bon pour l'inflation ; Bonne année pour le CAC 40 avec un chiffre d'affaires supérieur à 1700 milliards et un nouveau record de profits à plus de 140 milliards d'€ ; Édouard Philippe est surpris que des proches du Président lui tapent dessus ; L'article 7 portant l'âge de départ à la retraite à 64 ans a été adopté dans la nuit par le Sénat par 201 voix contre 115, sans le cirque de l'Assemblée Nationale ; C'est reparti pour les pénuries dans les stations essence ; Les prix des billets d'avion continuent à exploser ; Le PSG éliminé de la Ligue des Champions donc ; il n'y a que 2 à 3% de femmes chez les magiciens ; Suivez-moi sur twitter et linkedin en cliquant sur les liens.
VOILÀ C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE
MAY THE FORCE BE WITH YOU
* Taux nets de frais de gestion du contrat, hors prélèvements sociaux et fiscaux. Les rendements passés ne préjugent pas des rendements futurs. Taux variables selon la part en Unités de Compte détenue au 31/12/2022 et au moment de l'attribution effective de la participation aux bénéfices.
Avec 0 % d'UC : 1,53 %
Avec 30 % d'UC (bonus + 0,46%) : 1,99 %
Avec 40 % d'UC (bonus + 0,77%) : 2,30 %
Avec 50 % d'UC (bonus + 1,07%) : 2,60 %
Avec 60 % d'UC (bonus + 1,53%) : 3,06 %
** Net de frais de gestion du support, hors frais de gestion annuel du contrat et hors fiscalité. L'objectif de rendement n'est pas garanti. Les parts de SCI sont des supports de placement à long terme et doivent être acquises dans une optique de diversification de votre patrimoine. Comme tout investissement, l'immobilier présente des risques