Nous assistons à un tournant.
Peut-être même un renversement d'alliance.
L'Arabie saoudite s'éloigne des États-Unis et s'est rapprochée de la Russie dans le cadre de l'OPEP+, de la Chine et même de l'Iran.
Il est trop tôt pour savoir si c'est une manœuvre des Saoudiens pour obtenir plus de concessions de la part des Américains ou si c'est une réorientation stratégique durable.
L'Arabie saoudite a récemment décidé de réduire la production de l'OPEP+ contre l'avis des États-Unis.
Une première fois en octobre 2022 avec une baisse de la production de 2 millions de barils par jour, quelques semaines après la visite de Joe Biden à Riyad.
Et plus récemment avec une nouvelle décision, inattendue, de baisse de la production.
Les protestations des États-Unis n'ont rien changé.
L'Arabie saoudite persiste et signe.
L'Arabie saoudite rejoint cette nouvelle tendance de "non-alignement".
Et elle maintient sa relation avec la Russie, avec laquelle elle a pris les décisions de réduction de production.
Et s'assure du soutien chinois en cas de tension avec les États-Unis.
La Russie a besoin de prix du pétrole plus élevés pour financer son effort de guerre et ses programmes de couverture d'aides sociales destinés à calmer les esprits dans le pays.
L'Arabie saoudite a besoin d'un pétrole au-dessus de 80 $ pour alimenter son budget.
Et les autres pays de l'OPEP+, y compris l'Iran, sont tous en demande de pétrodollars supplémentaires (tiens, je viens de remarquer qu'on n'utilisait plus beaucoup ce terme de pétrodollars).
Une relation tendue avec les États-Unis.
Des États-Unis qui se demandent bien comment contrer les velléités d'indépendance de l'Arabie saoudite.
Et des prix de pétrole qui ne baissent pas malgré les prévisions de ralentissement des économies américaines et européennes.
Comme le soulignait Benaouda Abdeddaïm dans "C'est Votre Argent", de plus en plus de pays émergents considèrent que la guerre en Ukraine n'est pas leur guerre et que l'attention des instances internationales était trop centrée sur cette situation considérée comme purement européenne.
Et de plus en plus de pays ne veulent pas être pris sous les feux croisés des États-Unis et de la Chine, et ne veulent plus suivre les instructions et les sanctions décrétées par les États-Unis.
Le non-alignement fait son chemin.
Ce nouvel axe pourrait ralentir la baisse de l'énergie et du cours des matières premières, en prenant cependant le risque d'accentuer le ralentissement économique mondial.
QUOI DE NEUF ?
Le Brésil.
Toujours dans le même esprit de "non" alignement sur les États-Unis.
Lula en visite à Pékin.
Visite de 3 jours avec tous les honneurs.
Pour resserrer les liens économiques et commerciaux avec la Chine.
Pour payer les échanges commerciaux en monnaie locale et plus en dollars.
Encore un sujet de contrariété pour les États-Unis.
Le jour de la retraite.
Après une journée de (dé)mobilisation hier, on attend la décision du Conseil constitutionnel.
Vous allez bientôt savoir si vous devrez travailler jusqu'à 64 ans.
On le répète : pour votre épargne retraite, c'est un non sujet. Que vous travailliez jusqu'à 64 ou 62 ans, votre retraite sera tellement faible, parce que pénalisée par des décotes, mais aussi parce que les pensions ne seront pas revalorisées au niveau de l'inflation, que vous devez absolument vous construire le plus tôt possible un complément de retraite.
Et le produit idéal pour cela est le Plan Épargne Retraite, idéal parce que les versements sont déductibles des revenus imposables en contrepartie du blocage jusqu'à la retraite.
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C'est fait.
Aujourd'hui selon l'ONU.
L'Inde est aujourd'hui le pays le plus peuplé du monde.
Avec 1.42 milliard d'habitants.
Devant la Chine.
Le mot de la semaine, du mois, de l'année : inflation, encore
La question macro : doit-on craindre le hard landing envisagé par le FMI ?
Le chiffre : 14,6% la hausse des exportations chinoises en mars
Nouveaux records pour le CAC 40 : stop ou encore ?
La question d'argent : quels investissements privilégier dans le contexte actuel ?
Le classement des gérants et les recommandations sur les actions.
Avec nos Jedi de l'économie et de la finance : François Chaulet de Montségur Finance, Eric Lewin, des Publications Agora, Christopher Dembik, de Saxo Bank, et Jean-François Robin, de Natixis CIB.
À ne pas manquer.
Sur BFM Business, ce soir à 20h et en replay samedi à 11h et 21h, et dimanche à 8h.
Et en podcasts sur toutes les grandes plateformes.
Les manifestants de la CGT ont envahi le hall d'accueil du siège de LVMH.
Par Pascal Malula, Analyste Bourse.
Porté hier par les valeurs de luxe, le CAC40 poursuit son irrésistible ascension, établissant un nouveau record absolu à 7 486 points, pour clôturer en gain d’1,13% (7 481 points). La raison de cet optimisme ? La conviction des investisseurs quant à une ultime hausse de seulement 25 points de base le mois prochain des taux des fonds fédéraux, actuellement dans la fourchette 4,75%-5%. De l’autre côté de l’Atlantique, la Bourse de New York a terminé dans le vert, dans le sillage de la publication des indices IPP. Le Dow Jones et le Nasdaq ont gagné respectivement 1,14% et 1,99%.
En Asie, la Bourse de Tokyo a gagné 1.20%, à 28 493 points.
Le Brent se négocie à 86.20 $(-1.03%sur 24H).
L'once d'or se négocie à 2 041 $ (+1.36%).
L'euro/dollar évolue à 1,102 $ (+0.14%).
Nostradamus version 2023, Jacques Attali dans Les Echos "Une immense crise financière menace", ce sera au cours de l'été 2023 selon lui ; Ken Griffin, le patron du hedge fund Citadel a fait un don de 300 millions de $ à Harvard ; JP Morgan supprime totalement le télétravail pour ses managers ; Les délais de vente des biens résidentiels s'allongent ; "Salade Grecque" la suite en série de "l'Auberge Espagnole" sur Prime Video ; Canal + a signé un accord avec Apple pour que les contenus d'Apple TV+ soient accessibles sur Canal ; Netflix va diffuser prochainement une série sur Bernard Tapie ; Une vieille cassette VHS du film Rocky s'est vendue 27,500£, ce n'est pas moi ; Je vous souhaite un très bon week-end ; Suivez-moi sur twitter et linkedin en cliquant sur les liens.
VOILÀ C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE
MAY THE FORCE BE WITH YOU