Les chiffres de l’inflation globale en zone euro ont été publiés hier.
Ils étaient, naturellement, très attendus, notamment parce qu’en cas de baisse, la BCE pourrait ralentir, puis arrêter, le cycle de hausse des taux.
Mais ils sont ressortis en hausse.
Mais ils sont aussi ressortis en baisse…
Explication.

Par Gauthier MAES
Directeur de la communication
Meilleurtaux Placement

LÉGÈRE HAUSSE

7%. C’est le niveau de l’inflation en zone euro en avril, en glissement annuel.
Après 6,9% en mars.
Une hausse donc, certes légère, mais qui intervient après 4 mois de baisse (l’inflation était au-dessus des 10% en novembre 2022).
Une hausse qui s’explique par le fort niveau d’inflation sur l’alimentation, l’alcool et le tabac, et surtout le rebond des prix de l’énergie sur un mois.

INFLATION CORE

Si on exclut les éléments volatils que sont les prix de l'énergie et les prix de l'alimentaire, l'inflation "core" était de 5.6%.
Une légère baisse, très légère, de 0,1%.
Mais une baisse quand même, la première en zone euro depuis le mois de janvier 2022.
Une "première détente sur le front de l'inflation en zone euro" selon Les Échos.

DEUX LECTURES

On peut donc avoir deux lectures sur ces chiffres.
Le verre à moitié plein ou le verre à moitié vide.
Les investisseurs ont plutôt penché hier pour le verre à moitié vide, les indices boursiers perdant tous entre 1 et 1,5%.
Intéressant de voir qu’en mars dernier, les mêmes chiffres aux États-Unis avaient provoqué l’effet inverse .

ON NE SAIT DONC PLUS…

… sur quel pied danser. Entre d’un côté, le recul des prix de l’énergie (même s’ils ont rebondi en avril) et le ralentissement de la consommation qui devrait peser négativement sur l’inflation.
Et de l’autre, les hausses de salaires attendues et les anticipations de hausse de prix dans les services qui devraient alimenter l’inflation.
Et les experts, qui semblaient s’être mis d’accord sur deux dernières hausses des taux de la BCE de 0,25% d’ici septembre, avant une pause, commencent à penser qu’on pourrait en avoir une troisième.

NOS ANTICIPATIONS

Elles n’ont pas changé
L’inflation va baisser. Cela prend un peu plus de temps que prévu du fait du rebond des prix de l’énergie, de la « greedflation » et des hausses de salaires.
Mais elle va rebaisser, c’est inéluctable, notamment parce qu’elle est en train de provoquer un ralentissement de la consommation.
Il y aura encore deux hausses des taux d'ici septembre, voire trois mais cela ne changerait pas beaucoup la donne, avant une pause au moins jusqu’à la fin de l’année.
Tout se passe donc pour l’instant comme prévu, ou presque, par les experts et les banquiers centraux, ce qui explique d’ailleurs pourquoi les indices boursiers restent aussi hauts.

UN RENDEMENT DE 8% ?

Avec une inflation à 7%, et un livret A à 3%, quelle solution existe pour éviter la perte de valeur de son capital sans prendre de risque démesuré ?
Meilleurtaux Placement vous propose un produit conçu pour les investisseurs à la recherche d’une performance attractive, supérieure à l’inflation, et prêts à prendre une part de risque, maitrisée, sans tout miser sur une performance boursière et une hausse des actions.
M Rendement 10, c’est le nom de ce produit, est très simple à comprendre, avec deux possibilités :
• Si à une date de constatation (tous les semestres entre le 26/11/2024 et le 27/05/2033), l’indice de référence est au-dessus de son niveau initial, voire même en baisse si cette baisse ne dépasse pas 10%, alors le produit est remboursé avec un gain de 8%* par année écoulée.
• Si, en revanche, le produit arrive à l’échéance (donc l’indice de référence a été en baisse de plus de 10% à chaque constatation pendant 10 ans), alors l’investisseur peut subir une perte en capital, mais seulement si l’indice est en baisse de plus de 50%. Le capital est remboursé si l’indice est au-dessus de 50%, et un coupon de 80%* est même versé si l’indice n’a pas baissé de plus de 25% (oui, vous avez bien lu, on gagne 80%* alors que l’indice est en baisse…).
>> Je demande une information complète sur M Rendement 10

RIP RÉFÉRENDUM

Le Conseil constitutionnel doit rendre une décision mercredi sur la deuxième version du RIP (Référendum d'Initiative Populaire) demandée par la gauche.
Le texte vise à organiser un référendum sur l'âge légal de départ à la retraite, afin d'interdire toute prolongation au-delà de 62 ans.
Rappelons qu'une première demande avait été rejetée par les sages le 14 avril dernier, en même temps que la validation de la majorité du texte du gouvernement.
Le deuxième texte serait davantage "sécurisé" en termes juridiques, même si les députés de gauche et les syndicats n'ont pas grand espoir qu'il aboutisse. "C'est le même texte complété par un 2e article qui crée une recette fiscale liée aux ressources du capital pour sécuriser le financement de la retraite par répartition", avait expliqué le patron des sénateurs socialistes Patrick Kanner.
Effectivement peu de chances...

TOUT VA BIEN...

... pour le moment pour les banques françaises, peu affectées par la crise bancaire comme on le soulignait hier
BNP Paribas a enregistré un bénéfice net record de 4,4 milliards d'euros au premier trimestre, équivalent à presque la moitié du total de son année 2022.
Le groupe a été dopé par la cession de sa filiale américaine Bank of the West, qui lui a rapporté trois milliards d'euros de plus-value. Mais BNP a connu une hausse de ses revenus dans tous ses pôles d'activités (Banque commerciale, entreprises, investissement, épargne).

INTELLIGENCE ADMINISTRATIVE

IBM étudie le remplacement d'une partie de son personnel par ChatGPT.
"Il me semble que 30% (des 26.000 employés administratifs) pourraient facilement être remplacés par l'IA et l'automatisation sur une période de cinq ans", a déclaré Arvind Krishna, le patron du géant informatique.
Les employés concernés apprécieront...
IBM prévoit donc un gel des recrutements dans ce département.

L'ACTUALITÉ DE VOTRE ARGENT

Par MoneyVox, le spécialiste de l'information sur l'argent (banque, crédit, impôt, etc.).
"RSA, Smic, prêt immobilier, chèque énergie... Ce qui change au 1er mai pour votre argent.
Bonnes nouvelles pour plusieurs millions de Français, du nouveau pour les crédits immobiliers et la fin d'une aide énergie... MoneyVox dresse la liste de tout ce qui change au 1er mai 2023 pour votre portefeuille."
>> Lire cet article sur Moneyvox.fr

REVOIR

Si vous l'avez manqué, et que vous aimez la Bourse et les petites valeurs, vous devez absolument regarder le replay du webinaire de la semaine dernière sur la pépite PEA PME Altheora.
Nous avons accueilli Bénédicte Durand, Directrice Générale de Altheora, leader français de la transformation des matériaux composites et plastiques, qui a répondu à toutes nos questions sur sa société, son activité, ses résultats, ses perspectives et, plus généralement sur la place des sociétés industrielles en France.
>> Revoir le webinaire "Attention pépite"

DU CÔTÉ DES MARCHÉS

Par Pascal Malula, Analyste Bourse.
Le CAC40 a basculé mardi sous le seuil des 7 400 points (-1,45%) à quelques heures de la réunion de la Réserve fédérale et à la veille du sommet de la Banque centrale européenne. Pour le moment, pas de panique. Une grande partie des investisseurs optent en effet pour l’attentisme, dans l'attente des décisions monétaires des deux institutions.
Outre-Atlantique, la Bourse de New York a fini en nette baisse mardi, sous l'effet du repli du secteur bancaire dans un contexte de craintes sur le secteur financier. Le Dow Jones et le Nasdaq ont perdu 1.08% hier soir.
En Asie, la Bourse de Tokyo est fermée ce mercredi (jour férié).
Le Brent se négocie à 75.35 $ (-5.46% sur 24h).
L'once d'or se négocie à 2 017 $ (+1.76%).
L'euro/dollar évolue à 1,103 $ (+0.28%).

ON S’EN FOUT ?

François Fillon auditionné à l'Assemblée : "Je n'ai pas touché un centime de la Russie", et "Si j'ai envie de vendre des rillettes sur la place Rouge, je vendrai des rillettes sur la place Rouge" ; Lionel Messi a été suspendu plusieurs jours par les dirigeants du PSG pour s’être rendu en Arabie saoudite sans autorisation, il ne devrait pas être prolongé ; Dupond-Moretti présente en Conseil des ministres son projet de loi pour une justice "plus rapide" ; Disparition de Bernard Lapasset, ancien président de la Fédération française de Rugby et président de la candidature pour l'organisation des Jeux olympiques d'été de Paris 2024 ; Le meilleur joueur de basket au monde est africain : le camerounais Joel Embiid (qui a obtenu la nationalité française en 2022) a été élu Most Valuable Player of the year (MVP) ; La Cour d'appel a rejeté le recours des petits actionnaires contre la renationalisation d'EDF ; La question du jour dans Le Parisien : les nouvelles toilettes dans les gares compensent-elles leur disparition des trains ?

VOILÀ C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE

MAY THE FORCE BE WITH YOU

*Hors prélèvements fiscaux et sociaux et frais de gestion applicables aux contrats d'assurance vie ou de capitalisation concernés, hors faillite ou défaut de paiement de l'émetteur et de son garant, pour un investissement pendant la période de commercialisation. Une sortie anticipée du support (par suite de rachat, d'arbitrage ou de décès prématuré de l'assuré) se fera à un cours dépendant de l'évolution des paramètres de marché au moment de la sortie (niveau de l'indice sous-jacent, des taux d'intérêt, de la volatilité, des primes de risque de crédit) et pourra donc entrainer un risque sur le capital, non mesurable à priori.
Les produits structurés présentent un risque de perte en capital. Cet investissement s’adresse à des investisseurs disposant des connaissances et de l’expérience nécessaires pour évaluer les avantages et les risques inhérents au support proposé. Il est recommandé à tout souscripteur intéressé, d’apprécier, au regard des risques encourus et sur la base de son propre jugement ou des recommandations des conseillers qu’il aura estimé utile de consulter, l’adéquation du support à ses besoins et à sa situation patrimoniale et fiscale.