Un paradoxe.
Encore un.
Alors qu'on se pose régulièrement, à chaque faillite de banque régionale américaine, la question de savoir si la crise bancaire est systémique, les profits des banques atteignent des records.
Explications.
Pas une semaine ne passe depuis quelques mois sans qu'une banque américaine ne voie son cours s'effondrer.
Les faillites se sont succédé.
Aux États-Unis mais aussi en Europe avec la chute de Crédit Suisse.
Et chaque semaine ou presque, je demande aux Jedi de C'est Votre Argent si la crise bancaire est systémique.
Le verre bancaire à moitié vide.
Les profits des banques atteignent des niveaux records.
Aux États-Unis, ils ont dépassé les 80 milliards de $ au premier trimestre.
Un record absolu.
Une hausse de 33% en un an.
Le verre bancaire à moitié plein.
Une partie des profits vient des faillites bancaires.
Les banques qui ont racheté les restes de la Silicon Valley Bank ou de la Signature Bank pour rien ou presque rien, ont enregistré des profits car ces activités ont été revalorisées instantanément.
Mais ce n'est pas tout.
...a profité aux banques qui en ont profité pour améliorer leurs marges.
Alors que dans le même temps, du fait de la résistance de l'économie et du fait d'un quasi plein-emploi, le taux des défauts des ménages et des entreprises reste à un niveau exceptionnellement bas.
Moins de provisions donc.
Et plus de marge.
Le jackpot.
Seules 5% ont fait des pertes au premier trimestre, d'après le Financial Times
Et JP Morgan, la banque la plus importante des États-Unis en termes de taille de bilan, rafle la mise avec 11.7 milliards de $ de profits sur un seul trimestre...
La crise bancaire est déjà finie ?
Non.
D'autres banques régionales pourraient connaitre le sort de la SVB ou de Signature du fait de la hausse des taux d'intérêt.
D'autre part, un risque demeure : la crise majeure de l'immobilier commercial.
Et les banques sont très exposées.
À suivre donc.
Mais pour l'instant...tout va bien.
QUOI DE NEUF ?
Les ministres des Finances et les banquiers centraux du G7 se réunissent pendant trois jours.
Ils ne vont pas manquer de sujets de conversation entre l'inflation qui résiste, l'impact des hausses de taux et le ralentissement de la croissance, il va y avoir de l'ambiance.
C'est la question que se posent tous les économistes.
On s'attendait, moi aussi, à une explosion de la consommation des ménages chinois après 3 ans de restrictions liées à la politique zéro Covid, et pour l'instant, la reprise fait pschitt.
Il faut dire que la Chine n'a pas opté pour les plans de soutien et l'arrosage monétaire que nous avons pratiqués et qui a mené à l'explosion de l'inflation.
En attendant, les Bourses chinoises n'avancent pas depuis le début de l'année.
Ça tombe bien, nous n'avons pas d'actions chinoises dans nos allocations.
Non ce n'est pas une nouvelle saison de la série addictive des années 2000.
C'est la nouvelle trouvaille du courtier américain Robinhood pour tenter de raviver la flamme des actionnaires individuels actifs aux États-Unis.
De dimanche soir à vendredi soir, les addicts pourront traiter certaines actions 24 heures sur 24 même quand les marchés ne seront pas officiellement ouverts.
Une aubaine pour les insomniaques.
À 11h30, je recevrai Stéphane Rougeot, Directeur Général Adjoint de Deezer, le leader français et parmi les leaders mondiaux du streaming audio à la demande, pour un webinaire dédié à la présentation de cette small cap (petite valeur cotée en Bourse).
Je lui poserai toutes les questions que vous avez sur cette société : Quel est le business model de Deezer ? Comment la société a réagi face aux différentes crises (Covid, guerre, inflation, pénuries, etc.) ? Quels ont été les résultats en 2022 et quelles perspectives pour 2023 ? Comment investir ?
A ne pas manquer pour tous ceux qui aiment la Bourse et les petites valeurs.
>> Inscrivez-vous au webinaire : Rencontre avec un dirigeant d'une pépite small cap
"La victoire est vraiment possible.
C’est le pronostic que fait aujourd’hui Bertrand Pancher – président du groupe LIOT à l’Assemblée – sur l’issue vote du 8 juin prochain où les députés devront décider (ou non) d’abroger le passage aux 64 ans. Ce qui le rend confiant ? Le soutien de 2 boss du centre et de la droite -- Jean-Louis Borloo et Xavier Bertrand -- qui s’assurent actuellement du vote -- crucial -- des députés LR. Et ça paye puisque selon l’Opinion, peu suspect de gauchisme, le texte aurait désormais "toutes les chances d’être voté".
Dernière preuve : Bruno Retailleau (patron des sénateurs LR et grand partisan de la réforme) affirme tout à l’heure qu’il y a "des risques que la loi passe"."
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Par Dorian Abadie, Analyste Bourse.
Les principales places européennes ont clôturé dans le rouge hier, le CAC40 a cédé 0,49% à 7 361 points. Les chiffres de l’inflation américaine ont laissé les investisseurs européens perplexes, après une toute petite baisse d’un mois à l’autre. Wall Street a tout de même clôturé dans le vert : +0,45% pour le S&P 500 et +1,04% pour le Nasdaq.
Ce jeudi, les opérateurs boursiers suivront les décisions de la Banque centrale anglaise sur ses taux en fin de matinée. L’après-midi sera marquée par l’indice américain des prix à la production, composante-clé de l’inflation. Enfin, les résultats trimestriels d’Engie, Klépierre, JCDecaux et Eutelsat seront à suivre.
Ce matin, le CAC rebondit de 0,58% à l’ouverture, à 7 404 points.
En Asie, la Bourse de Tokyo clôture en léger gain de 0,02%, à 29 127 points.
Le Brent s'échange à 76,6 $ (-0,34% sur 24h).
L'once d'or se négocie à 2 027,6 $ (-0,33%).
L'euro/dollar évolue à 1,093 $ (-0,50%).
Interview surréaliste de Trump sur CNN, il ne connait pas la femme qui l'accuse d'une agression sexuelle pour laquelle il est condamné à payer 5 millions de $ et il n'a pas perdu les élections de 2020 ; Disney + essaie de limiter ses pertes sur le streaming en augmentant ses prix, ce qui provoque une baisse des abonnements ; Cocorico : la France reste le pays d'Europe le plus attractif en matière d'investissements étrangers ; Zut, la pluie qu'on se prend aura peu d'impact sur les nappes phréatiques ; Connaissez-vous la "solastalgie"? : c'est aussi l' "éco-anxiété", en gros la déprime liée au stress du changement climatique, la "dépression verte" ; L'inflation a ralenti aux États-Unis en avril de 5% à 4.9% ; Le titre du jour dans le Figaro : "l'improbable retour en grâce du slip de bain" ; Suivez-moi sur twitter et linkedin en cliquant sur les liens.
VOILÀ C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE
MAY THE FORCE BE WITH YOU