La France est un pays étonnant.
Un pays où beaucoup se plaignent en permanence de l'omniprésence de l’État et appellent à plus de libéralisme.
Mais où les mêmes appellent l'état à l'aide dès qu'une difficulté se présente.
C'est le cas des professionnels de l'immobilier qui se sont précipités dans les bras du gouvernement pour sortir de la crise.
Explications.
Il traverse une crise.
C'est indéniable.
Une crise multiple.
Une crise liée principalement à la hausse fulgurante des taux d'intérêt.
Une crise liée à l'interventionnisme de l'État et des collectivités en matière de contraintes réglementaires.
Une crise liée aux erreurs de la Banque de France en matière de taux d'usure.
Mais une crise liée aussi à la hausse des prix sur les dix dernières années qui n'a pas été liée à l'inflation, il n'y en avait pas, mais alimentée, entre autres par les professionnels du secteur et par la spéculation.
Ou plutôt crises.
On manquait déjà d'offre de logements neufs, mais la situation empire avec les difficultés de financement des promoteurs.
Crise de l'immobilier commercial, en particulier les bureaux avec les changements d'habitude post Covid, mais aussi de commerces touchés par la concurrence de l'e-commerce.
Le secteur a donc appelé le gouvernement à l'aide.
Et le gouvernement a présenté son plan contre la crise du logement.
Et les Échos titrent ce matin :" Plan logement : le secteur en colère" avec des professionnels qui se plaignent de "mesurettes" et d'absence de vision globale.
La mensualisation du taux d'usure, qui permet au taux d'usure de s'ajuster plus rapidement à la hausse des taux, est maintenue au moins jusqu'à la fin d'année.
Une mesure attendue : des règles plus souples d'accès au crédit pour les primo-accédants et pour l'immobilier locatif.
Un prolongement du PTZ, le prêt à taux zéro, jusqu'en 2027 principalement pour des logements neufs en zones tendues
Et des engagements de simplification de la fiscalité sur l'immobilier locatif.
Ce n'est pas une révolution mais ce sont des mesures qui vont dans le bon sens.
Ils ne vont pas résoudre le problème de l'immobilier résidentiel, et encore moins le problème du logement social, dont les racines sont plus profondes et sont liées aux excès d'une réglementation étouffante.
Le secteur n'a pas besoin de plus d’État, il a au contraire, besoin de moins d’État.
Et d'une baisse des prix.
Question difficile…
Oui, l’immobilier traverse une crise.
Faut-il pourtant se détourner de cet actif, qui est historiquement le meilleur placement sur 20 et 40 ans en termes de rendement et de solidité, et constitue depuis des dizaines d’années la base de la construction patrimoniale des Français ?
Pour tenter de répondre à cette question, je recevrai le 20 juin à 11h30 Guillaume Arnaud, le président du Directoire de Sofidy, gestionnaire de fonds immobiliers depuis plus de 35 ans, pour un webinaire dédié à l’investissement immobilier ?
>> Inscrivez-vous au webinaire : « Faut-il investir aujourd'hui dans l'immobilier et comment ? »
QUOI DE NEUF ?
Celui qu'on attendait.
Hier Christine Lagarde a annoncé qu'elle ne voyait pas de signe clair d'un pic sur l'inflation sous-jacente.
C'est plutôt rassurant.
Elle n'a pas vu l'inflation arriver.
Puis elle a expliqué que l'inflation était temporaire et qu'il ne fallait surtout pas surréagir.
Et maintenant elle ne voit pas la fin de la hausse de l'inflation.
C'est le dernier signal qui nous manquait pour pouvoir annoncer que le pic d'inflation est derrière nous...
Le FMI a lancé un alerte.
Devinez à quel sujet ?
L'Intelligence Artificielle.
Avec une bonne nouvelle : l'IA va faire exploser la productivité.
Et une mauvaise nouvelle : une "disruption" du marché du travail.
Et pour ne pas changer, la solution que le FMI propose ? Plus de régulation...
Il faut que tout change pour que rien ne change...
Toujours.
Cette fois aux États Unis.
Certaines banques américaines sont prêtes à se débarrasser d'une partie de leur portefeuille de prêts à l'immobilier commercial avec un discount, donc en enregistrant une perte.
C'est le cas par exemple de PacWest ou encore d'HSBC USA.
Vous devez absolument voir le dernier épisode de la série pédagogique « Les placements, un jeu d’enfants », consacré à la « gestion déléguée » : gestion collective, gestion sous-mandat, ou gestion pilotée, quelle est la meilleure solution pour investir ?
Pour vous l’expliquer simplement, rien de tel que d’utiliser des jouets, des bonbons, et des figurines de super-héros.
J’y fais même une petite apparition… en jouet bien sûr.
Voir la vidéo : « La gestion déléguée ? Un jeu d’enfants ! »
Par Dorian Abadie, Analyste Bourse.
Après le net rebond de vendredi, place à la baisse ! Rien de bien méchant mais le CAC40 a tout de même cédé 0,96% hier, à 7 201 points. Ce matin, il ouvre à l’équilibre (-0,09%). Une nouvelle salve d’indices PMI a confirmé hier matin le ralentissement de l’activité économique sur le Vieux Continent. Peu de nouvelles données seront dévoilées cette semaine et les investisseurs semblent déjà focalisés sur la prochaine réunion de la Fed, mardi et mercredi prochains. Pour le moment, le marché table sur une pause dans la hausse des taux, avant un éventuel relèvement en juillet.
Wall Street a également clôturé en baisse hier, jusqu’à -0,59% pour le Dow Jones.
En Asie, la Bourse de Tokyo gagne 0,90%, à 32 507 points.
Le Brent s'échange à 75,9 $ (-1,56% sur 24h).
L'once d'or se négocie à 1 959,1 $ (+0,57%).
L'euro/dollar évolue à 1,072 $ (+0,09%).
Apple a lancé son casque de réalité virtuelle à 3499 $, le Vision Pro ; L'Ukraine a lancé sa contre-offensive ; L'Autorité des Marchés aux États-Unis, la SEC, attaque en justice la plateforme de cryptos Binance ; Les acteurs américains demandent des droits sur l'utilisation de leur image par l'intelligence artificielle ; Sophie Marceau revient, en vrai, mais au théâtre ; L'ex vice-Président Mike Pence va se présenter à la primaire républicaine ; Nouvelle journée de mobilisation sur les retraites aujourd'hui, mais une page s'est tournée ; Selon l'Inspection générale de l'éducation, les Français ont une faible "culture statistique", c'est plutôt une bonne nouvelle, cela leur évite de réaliser quel pourcentage de l'argent qu'ils gagnent est reversé à l’État, et quel pourcentage de ce pourcentage est gaspillé ; BNP et Hello Bank s'intéressent à nouveau à Orange Bank ; Suivez-moi sur twitter et linkedin en cliquant sur les liens.
VOILÀ C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE
MAY THE FORCE BE WITH YOU