Les médias économiques américains ont une formidable capacité à inventer des termes pour désigner des phénomènes économiques.
Vous vous souvenez de la "greedflation", l'inflation par la hausse des marges des entreprises, par l'appât du gain (greed).
Le Wall Street Journal a donné un nouveau nom au ralentissement économique actuel : la "richcession".
Explications.
...est une crise économique.
Et une crise économique frappe toujours de plein fouet les ménages à revenus faibles.
Ils subissent les premiers la hausse du chômage.
Et quand ils gardent leur job, ils voient leurs revenus reculer ou stagner.
Ils servent de façon brutale de "variable d'ajustement".
Nous dit le Wall Street Journal.
Cette fois le ralentissement économique frappe les "riches" aux États-Unis.
Les riches salariés.
Le Wall Street Journal distingue les salariés les mieux payés des "high net worth", les multimillionnaires et les milliardaires.
C'est cette catégorie de "riches" salariés qui est la plus touchée actuellement aux États-Unis.
Les vagues de licenciements touchent massivement le secteur de la tech.
Un tiers des licenciements.
Un secteur où le salaire moyen est de 296 320 $ par an.
Et même en dehors de la tech, ce sont "les cols blancs" les mieux payés qui sont virés.
Le WSJ prend l'exemple de Ford qui licencie ses ingénieurs.
...qui gagnaient 125 000 $ ou plus sont ceux dont le nombre de demandes d'allocations chômage a le plus progressé.
Plus de 40% en un an.
Une hausse 5 fois supérieure aux ménages gagnant moins de 50 000 $.
Certes, ils sont déjà élevés, mais ils progressent peu ou ils ne progressent pas.
Et s'ils progressent, c'est toujours nettement moins que l'inflation.
Les jobs qui ont toujours été les plus touchés pendant les récessions précédentes sont encore les plus demandés.
Les "low paid jobs," dont certains ont été considérés comme "essentiels" pendant le Covid, sont encore en situation de tension.
Les offres d'emplois sont toujours largement supérieures aux demandes.
Et c'est évidemment là, du fait de cette tension, que les hausses de salaires sont les plus significatives.
Et de l'offre et de la demande.
Pour une fois, les inégalités de salaires se réduisent naturellement.
Et on assiste à un renversement des déséquilibres habituels au profit des jobs à plus faible qualification.
Ce renversement est-il temporaire ou structurel ?
Il a démarré de façon conjoncturelle.
Du fait du Covid, mais surtout de l'après Covid qui a provoqué la "grande démission", un mouvement qui a touché les jobs considérés par ceux qui les avaient comme peu intéressants et mal rémunérés.
Mais l'intelligence artificielle pourrait transformer cette "richcession" en phénomène structurelle.
...la liste de jobs en dangers du fait de l'IA, on ne voit que des jobs relativement bien payés de "cols blancs" à salaires plus élevés.
On ne trouve pas de serveurs, d'infirmières ou encore d'agents de propreté.
C'est ce qui distingue cette révolution industrielle des autres révolutions industrielles qui ont massivement supprimé les jobs les moins qualifiés.
RÉVOLUTION
Nous pourrions donc assister à une véritable révolution sociale sans révolution populaire...
Fascinant.
QUOI DE NEUF ?
Entre Musk et Zuckerberg.
Entre Meta et Twitter.
Elle va connaître un tournant jeudi avec le lancement par Meta (Facebook, Instagram) de Threads , une appli qui vient concurrencer frontalement Twitter.
Une appli de "microblogging"
Encore un challenge pour Twitter repris à un prix beaucoup trop élevé par Elon Musk.
L'avantage de Threads ?
Elle bénéficiera de la base d'utilisateurs d'Instagram.
À suivre.
Merci encore aux centaines d'entre vous qui nous ont répondu mardi dernier sur la semaine des 15 heures.
Vous retrouverez le feedback à relire ici
Cette semaine on revient à la dette française qui a dépassé le cap des 3000 milliards d'€.
Je pense qu'il faut s'attaquer aux dépenses publiques qui n'ont fait que déraper depuis 50 ans, dépenser moins et dépenser mieux.
Et vous ? Si vous étiez ministre de l’Économie ou Premier ministre confronté à cette hausse de la dette, vous feriez quoi ?
>> Donnez-nous votre avis
Alors que les recettes touristiques devraient battre des records historiques en Europe du Sud, en Italie et en Grèce notamment, les professionnels français s'inquiètent de l'effet des émeutes sur la saison.
Certaines ambassades ont recommandé à leurs ressortissants d'être "prudents" en France, pas très rassurant.
Espérons que cela n'affectera pas trop les professionnels du tourisme qui ont besoin d'une belle saison.
Vous devez absolument voir le dernier épisode de la série pédagogique « Les placements, un jeu d’enfants ».
A l’occasion du lancement du fonds BPI France Entreprises Avenir , Gauthier Maes, Directeur de la communication de Meilleurtaux Placement, vous explique l'investissement dans le private equity, et la différence par rapport à la Bourse. Compliqué ? Peut-être. Mais avec des Playmobils et des jeux de société, cela devient un jeu d'enfant !
>> Voir la vidéo : « Le private equity ? un jeu d’enfants ! »
Le private equity est depuis toujours la chasse gardée des investisseurs professionnels et des grandes fortunes. Il faut dire que les barrières à l’entrée sont importantes : ticket minimal de quelques centaines de milliers d’euros, frais d’entrée important, difficulté pour sélectionner les bonnes sociétés, etc.
Les chiffres sont d’ailleurs frappants : le private equity représente près de 20% du patrimoine des investisseurs privilégiés, et nettement moins de 1% du patrimoine des épargnants français.
Mais cela va changer, et doit changer, avec le nouveau fonds BPI Entreprises Avenir 1, qui vous permettra d’investir dans les mêmes conditions et au même rythme que Bpifrance suite à un process de sélection rigoureux de fonds de private equity.
Le rendement cible est de 8% TRI* net de frais de gestion du fonds.
>> Recevez une information détaillée sur le fonds de private equity de Bpifrance
Par Dorian Abadie, Analyste Bourse.
Les investisseurs ne prennent aucun risque, Wall Street étant fermée ce mardi pour la fête nationale américaine. Ses trois grands indices boursiers ont clôturé en léger gain hier soir, au terme d’une séance très calme. C’est une pause bien méritée après la hausse (excessive ?) du S&P 500 de 16% au premier semestre et surtout de 32% pour le Nasdaq. Le Dow Jones, à composantes industrielles, n’a progressé que de 4% environ, ne profitant pas de l’euphorie sur les valeurs technologiques.
Ce matin, le CAC40 ouvre en petite hausse de 0,08% à 7 393 points (-0,18% à la clôture d’hier). Côté macro, le rapport mensuel sur l’emploi américain sera le principal rendez-vous économique de la semaine, vendredi à 14h30.
En Asie, la Bourse de Tokyo clôture dans le rouge : -0,98%, à 33 422 points.
Le Brent s'échange à 75,2 $ (+0,13% sur 24h).
L'once d'or se négocie à 1 927,2 $ (+0,41%).
L'euro/dollar évolue à 1,091 $ (-0,02%).
Le titre du jour dans Les Échos : "Émeutes : Macron planche sur la sortie de crise", nous voilà rassurés ; Les médecins hospitaliers sont en grève ; À lire, toujours dans Les Echos : "Jean-Charles Naouri : la chute d'un surdoué" ; Deux offres de capitalisation pour Casino ont été déposées, celle de Kretinsky et celle de Niel ; Le dernier survivant des 177 Français ayant débarqué en Normandie en juin 44 est mort à 100 ans, un héros ; Anglais obligatoire au comité exécutif de la Société Générale, ordre du nouveau patron ; Dupond-Moretti a peut-être sauvé sa tête pour le prochain remaniement en montant en première ligne sur les émeutes ; Plus d'un million d'euros a été collecté sur la cagnotte du policier qui a tiré sur Nahel ; Ce soir documentaire sur Arte sur le Ku Klux Klan ; Le Parisien nous apprend que les espaces de coworking dans les campings sont en pleine expansion ; L'école des fans: 84.9% d'admis au Bac 2023 ; Suivez-moi sur twitter et linkedin en cliquant sur les liens.
VOILÀ C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE
MAY THE FORCE BE WITH YOU
* Le rendement cible de l’investissement n’est pas garanti et ne constitue qu’un objectif de gestion. Le fonds Bpifrance Entreprises Avenir 1 ne bénéficie d’aucune garantie en capital et les souscripteurs pourront perdre tout ou partie du capital initialement investi. Le TRI est présenté net des frais de gestion du support mais hors prélèvements fiscaux et sociaux et hors frais de gestion applicables aux contrats d'assurance vie réceptacles.