Mercredi 19 juillet

La hausse des indices boursiers est mal aimée.
Pas un jour ne passe sans que la presse, en particulier la presse financière anglo-saxonne, explique pourquoi les indices sont à des niveaux anormaux et devraient rebaisser, plus ou moins brutalement.
Cela dure depuis des mois, et depuis des mois les indices boursiers continuent à progresser.
Explications.

CE MATIN ENCORE

Le Wall Street Journal explique que les actions techs sont exactement dans la même configuration qu'en 2021 "Right before stocks entered a deep slump", juste avant qu'elles ne chutent brutalement.
Et le Financial Times explique lui que la concentration de la hausse sur un nombre limité de valeurs est extrêmement dangereuse.

MA HAUSSE ? QU'EST-CE QU'ELLE A MA HAUSSE ?

Que reproche-t-on à ce rallye boursier ?
D'ignorer la guerre en Ukraine, d'ignorer une inflation qui ne baisserait pas suffisamment, d'ignorer le ralentissement économique, d'ignorer la baisse prévisible des résultats d'entreprise.
Et d'être trop concentré sur un nombre extrêmement limité de valeurs : les valeurs du luxe et de l'énergie en France, les 7 fantastiques aux États-Unis.

VOICI CE QUE DIT LE WSJ

Les investisseurs se ruent à nouveau sur les actions les plus spéculatives, sur un nombre de valeurs très limité, sur des valeurs "intelligence artificielle" et même sur les cryptomonnaies : tous les signaux de la spéculation donc.
Les particuliers, revenus en force, recommencent même à acheter massivement des options comme aux grandes heures de la spéculation.
La volatilité, l'indice de la peur des marchés, a d'ailleurs lourdement rechuté.
Danger donc.

VOICI CE QUE DIT LE FINANCIAL TIMES

La concentration de la hausse sur quelques valeurs est tellement forte que les plus gros fonds américains ne peuvent plus suivre, car ils ont des limites sur le pourcentage que peut représenter une action dans leurs portefeuilles, et que ces limites sont dépassées dans les indices par les actions les plus populaires, comme Apple, Microsoft ou Nvidia.
Ils ne peuvent donc même pas suivre l'indice S&P 500 qui a progressé de 18% cette année.
Danger donc.

VOICI CE QU'ON DIT

Tout d'abord une constatation : cela fait des mois que ces alertes fleurissent quotidiennement et que les indices boursiers continuent à progresser.
Pour l'instant, l'économie arrive à éviter tous les obstacles et à se faufiler sur une ligne étroite de crête :
Quand l'inflation est trop haute, l'économie ralentit et l'inflation ralentit.
Quand le monde est en surchauffe, la Chine ralentit et le monde ralentit.
Quand l'inflation explose, toutes les entreprises augmentent, à la surprise générale, leurs marges.
On assiste à un phénomène assez rare d'autorégulation spectaculaire de l'économie et, pour l'instant, nous n'avons plus d'hyperinflation et nous n'avons pas de récession.

C'EST SURPRENANT...

...de voir comment l'économie et donc les marchés évitent les obstacles comme le vaisseau de Luke Skywalker évite une pluie de météorites.
So far so good.
Jusqu'ici tout va bien.
Dans notre gestion pilotée, vous savez celle qu'on a conçue pour vous, nous sommes toujours investis sur les actions.
Nous avons bénéficié notamment du rebond du Nasdaq.
Mais nous ne sommes pas au max de notre poche actions, ni au minimum, nous sommes à un niveau médian, voire légèrement en dessous, pour nous protéger si cette correction à la baisse, tant crainte et tant attendue, se passe enfin.
En revanche nous sommes largement positionnés sur la baisse des taux qui nous paraît inéluctable.
>> Recevez une information détaillée sur la gestion pilotée Meilleurtaux Placement

À PART ÇA ?

QUOI DE NEUF ?

CHAMPAGNE !

Les augmentations de salaires vont frôler les 5% cette année, selon une étude de Mercer relayée dans les Échos.
Le même niveau que l'inflation.
Et la moitié des entreprises vont verser une "prime de partage de la valeur".
Ces chiffres expliquent la bonne tenue de la consommation et les niveaux record d'épargne en France.
En moyenne, malgré le Covid, et malgré l'inflation, le pouvoir d'achat des ménages français n'a pas baissé.
Un exploit.
Mais un exploit qui a fait exploser notre déficit et notre dette.

ON S'EN FOUT VRAIMENT

Du remaniement.
Ce sujet me fatigue...
Mais il amuse les médias et notre Président.

LES GRANDES QUESTIONS...

...que se pose Wall Street.
Combien va coûter la chute de l'immobilier commercial et de l'immobilier résidentiel (dans certaines zones) aux banques américaines ?
Les banques moyennes vont-elles pouvoir absorber le choc ?
Y a-t-il un risque systémique ?
Réponse : les grandes banques vont pouvoir absorber le choc car la hausse des taux leur a permis d'augmenter leurs marges, mais on risque d'assister à une ou deux faillites de banques moyennes.

ÉVIDEMMENT

Le sujet du jour et des deux jours à venir : la canicule dans le Sud et les records de température avec des reportages passionnants dans les JT de gens qui se promènent dans la rue et qui disent qu'ils ont très chaud.

L'ACTUALITÉ DE VOTRE ARGENT

Par MoneyVox, le spécialiste de l'information sur l'argent (banque, crédit, impôt, etc.).
"TCHAT. Impôts sur l'immobilier : propriétaires, posez vos questions sur la nouvelle déclaration obligatoire du fisc.
La déclaration des biens immobiliers doit être remplie par les 34 millions de propriétaires d'ici le 31 juillet 2023. Une formalité qui suscite de nombreuses interrogations de la part des contribuables. Posez dès maintenant vos questions à la rédaction. Nous y répondrons dans un tchat qui se déroulera en direct le lundi 24 juillet entre 11h00 et 13h00."
>> Posez vos questions sur Moneyvox.fr

DU CÔTÉ DES MARCHÉS

Par Dorian Abadie, Analyste Bourse.
C’est LA séance de la semaine. Ce mercredi sera en effet riche en actus, avec les derniers chiffres de l’inflation britannique et européenne en matinée. Pour le Vieux Continent, le marché table sur un taux à +5,5% sur un an en juin, contre +6,1% en mai, tous prix confondus. Hors énergie, alimentation et tabac, l’inflation devrait grimper de 0,1 point d’un mois à l’autre pour s’établir à 5,4%... C’est dire l’impact de ces postes de dépenses, et singulièrement de l’alimentation dont les prix ne baissent pas (encore) en zone euro. Côté entreprises, les publications trimestrielles vont enfin s’accélérer ce mercredi avec Tesla, ASML, Netflix, IBM, Goldman Sachs et… Gecina en France. Après un petit rebond de 0,38% hier soir, le CAC40 ouvre en hausse ce matin de 0,6% à 7 365 points.
En Asie, la Bourse de Tokyo clôture en gain de 1,2% ce matin, à 32 896 points.
Le Brent s'échange à 79,67 $ (1,36 % sur 24h).
L'once d'or se négocie à 1 979,9 $ (+1,02%).
L'euro/dollar évolue à 1,123 $ (-0,16%).

ON S'EN FOUT ?

La population japonaise va chuter de 40% d'ici 2060, il va en falloir des robots...; Les Français se plaignent car le bouclier tarifaire va être réduit et qu'ils vont subir une hausse de 10% de l'électricité ; Le titre du jour : "Les jeunes générations, moteur de l'investissement responsable"; Les leaders du Tour de France explosent les records de vitesse , no comment ; Sortie aujourd'hui d'"Oppenheimer", titre du Parisien : "C'est de la bombe!", no comment ; Sortie de Barbie aussi ; Pour la millième fois, TF1 diffuse ce soir "Les visiteurs" ; Vous n'imaginez pas les ravages que fait le "fentanyl", un opioïde, aux États-Unis, des villes entières sont décimées et on en parle (trop) peu ; La bonne nouvelle du jour dans le Figaro Eco : "Tourisme: saison record en vue", vivement les vacances ; Suivez-moi sur twitter et linkedin en cliquant sur les liens.

VOILÀ C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE

MAY THE FORCE BE WITH YOU

A découvrir également

  • visuel-morning
    Quel effet Trump sur vos placements : actions, taux, dollar ?
    08/11/2024
  • visuel-morning
    La valeur dans le dur : Casino
    15/11/2024
  • visuel-morning
    Fiscalité 2024 : quasi-usufruit et successions, ce qui change
    10/10/2024
  • visuel-morning
    Les « parts sponsors » : la solution pour diversifier votre patrimoine immobilier à moindre coût
    30/10/2024
Nos placements
PER Plus de retraite et moins d'impôts avec nos PER sans frais d'entrée
Assurance vie Découvrez nos contrats sans frais d'entrée
SCPI Accédez à l'immobilier professionnel dès 500 €
Defiscalisation Investissez dans l'économie réelle en réduisant votre impôt