...tout va bien.
C'est le FMI, qui n'est pas connu pour son optimisme, qui l'annonce par la voix de son chef économiste.
Le risque de "hard landing", un ralentissement brutal de l'économie, a sensiblement diminué.
Et le monde va pouvoir afficher une croissance de 3% cette année.
Ce n'est pas l'euphorie, mais c'est presque un miracle compte tenu de tous les évènements que nous avons vécus.
Elles ont été relevées depuis la dernière publication d'avril.
Au niveau mondial, on est passé de 2.8% à 3%.
Et pour le FMI (comme pour nous...), nous sommes dans un scénario de "soft landing".
Le scénario optimal dans le contexte actuel.
...de la moyenne historique de croissance de 3.5%, mais on ne peut pas se plaindre.
Avec :
- une guerre en Ukraine,
- une explosion de l'inflation,
- une hausse historique par sa rapidité des taux d'intérêt,
- des faillites bancaires aux États-Unis.
C'est déjà un miracle...
Il y a une multitude de raisons parmi lesquelles la fin du phénomène de rattrapage post-Covid qui a continué à souffler en 2023, la résistance de la consommation du fait de l'épargne forcée accumulée pendant le Covid et du fait des plans de soutien gouvernementaux, ou encore la bonne performance des entreprises qui ont profité de la période d'inflation pour augmenter significativement leurs marges.
La Grande-Bretagne pourrait éviter la récession, l'Allemagne passera elle par la case récession, rapidement, la France tiendra le choc (au prix d'un déficit et d'une dette élevés), et la Chine ne décollera pas de ses 5% de croissance.
Good.
Car il y a toujours un mais (pourquoi dit-on d'ailleurs qu" "il y a toujours un mais", pas très pensée positive ça).
Nous ne sommes pas très optimistes sur la croissance des années à venir.
Nous anticipons une croissance molle pendant les années qui vont suivre.
Le vent de l'après-Covid ne soufflera plus.
L'impact d'une hausse de taux trop rapide et trop brutale, après des années de laxisme, va être plus important qu'on l'anticipe.
Et les facteurs structurels tels que la démographie, la digitalisation et l'intelligence artificielle, entre autres, vont plomber la croissance.
Et nous allons retrouver la tendance de croissance molle, voire de croissance zéro, qu'on décrivait avant le Covid.
Oui, mais ensuite bienvenue dans un monde à croissance molle, très molle...
Mais c'est une autre histoire.
QUOI DE NEUF ?
Tout va bien aussi pour LVMH.
Certes sa croissance aux États-Unis, qui avait tiré son chiffre d'affaires, ralentit à 3% au premier trimestre contre 24% l'année dernière, mais la croissance en Chine a compensé avec une explosion de 24%.
Un business case fascinant de diversification géographique réussie.
Une hausse globale de 17% des ventes.
Et une hausse des profits de 13%.
Pour n'importe quel autre groupe, ces chiffres seraient spectaculaires.
Pour LVMH on attend toujours l'exceptionnel.
...à ressentir l'impact des hausses de taux brutales par les banques centrales et en particulier la BCE.
C'est la BCE qui l'annonce elle-même : les demandes de crédits par les entreprises sont à leur plus bas niveau depuis 20 ans.
Les banques prêtent de moins en moins facilement, et à des taux de plus en plus élevés.
De nombreuses entreprises n'ont plus accès au crédit, ou un accès tellement onéreux qu'il en est dissuasif.
Et la BCE annonce également que la situation est similaire pour les crédits immobiliers et les crédits à la consommation.
La SCPI GMA Essentialis, a annoncé la revalorisation du prix de sa part de 3%*.
Nous avons été parmi les premiers à vous recommander cette SCPI lors de son lancement début 2022, d’autant qu’à ce moment il était possible d’y accéder à frais réduits.
Ceux qui nous ont suivis ont donc été récompensés : après avoir reçu un rendement de 5,52%* l’an dernier, l’un des meilleurs du marché, le prix de leurs parts va donc augmenter de 3%*.
Cette revalorisation n’est pas une surprise, nous vous en parlions il y a quelques mois : la valeur de reconstitution fin 2022 de cette SCPI ressortait à 215,88€, contre un prix à 200 €, faisant donc apparaître une décote de 7,9% de la valeur de la part.
Dans un contexte assez morose pour l’immobilier, avec certaines SCPI qui baissent le prix de leur part, cette annonce montre qu’il y a quand même des opportunités à saisir, à condition d’être sélectif et de privilégier les véhicules bien diversifiés, avec beaucoup de liquidités pour profiter des baisses des prix dans certains secteurs, et éventuellement une décote et des frais réduits.
Si vous voulez être prévenu des prochaines opportunités, n’hésitez pas à vous inscrire :
>> Demandez à être informé(e) des prochaines opportunités en Pierre Papier
Par MoneyVox, le spécialiste de l'information sur l'argent (banque, crédit, impôt, etc.).
"Taux 2023 de l'assurance vie : le blocage à 3% du Livret A change-t-il la donne ?
Le maintien du taux du livret A à 3% au 1er août aura-t-il un impact sur les taux servis en 2023 sur les fonds euros de l'assurance vie ? Alors que les spécialistes estimaient jusque-là que le rendement moyen de l'assurance vie atteindrait 2,5%, l'annonce de Bruno Le Maire leur fait revoir leurs prévisions à la baisse."
>> Lire cet article sur Moneyvox.fr
Par Dorian Abadie, Analyste Bourse.
C’est la séance la plus attendue de la semaine. La Banque centrale américaine devrait réhausser ses taux de 0,25% ce soir pour porter son taux directeur dans la fourchette 5,25% / 5,50%. Comme toujours, ce n’est pas tant la décision à 20h qui devrait attirer l’attention, mais les réponses de Jerome Powell aux journalistes, dès 20h30. Les investisseurs seront à l’affût d’indices sur une nouvelle hausse de taux d’ici 2024.
Après LVMH, plusieurs grands groupes publient leurs résultats aujourd’hui : Meta (Facebook), Christian Dior, Boeing, Airbus, Coca-Cola, Stellantis, Danone, Saint-Gobain, Orange, Michelin…
Pour le moment, les places européennes évoluent dans le rouge : -0,74% pour le CAC à l’ouverture, à 7 360 points.
En Asie, la Bourse de Tokyo clôture à l’équilibre ce matin : -0,04% à 32 668 points.
Le Brent s'échange à 83,2 $ (+0,36% sur 24h).
L'once d'or se négocie à 1 969,9 $ (+0,77%).
L'euro/dollar évolue à 1,106 $ (+0,08%).
On cherche toujours Qin Gang, le ministre des affaires étrangères chinois qui a disparu de la circulation et vient de se faire virer et remplacer par son prédécesseur, si vous le croisez dans la rue, prévenez ses parents ; Toujours en pointe sur les combats essentiels, Anne Hidalgo prend la défense de Mbappé face au PSG ; Le service militaire en Russie était obligatoire pour les moins de 27 ans, il l'est maintenant pour les moins de 30 ans, cela va encore provoquer une fuite à l'étranger ; La nouvelle du jour est dans les Échos : "la baguette est de moins en moins salée", avec une baisse de plus de 20% de la teneur en sel depuis 2015 ; Le titre du jour dans le Parisien : "Paris 2024 : un an pour se prendre aux Jeux" ; Le premier bébé Panda né en France en 2017, Yuan Meng, s'en va en Chine ; Je ne regarderai pas "Johnny par Laeticia" ce soir sur W9 ; Élisabeth Borne est allée voir Édouard Philippe au Havre ; Situation chaotique en Israël après l'adoption de la première étape de la réforme judiciaire ; L'autre titre du jour dans le Figaro :" A Hollywood, la grève n'est pas du cinéma" ; Le JDD a confirmé la nomination de Geoffroy Lejeune, ex Valeurs Actuelles, le guichet de départ des journalistes sera ouvert rapidement ; Suivez-moi sur twitter et linkedin en cliquant sur les liens.
VOILÀ C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE
MAY THE FORCE BE WITH YOU
Comme tout investissement, l'immobilier présente des risques :
- La baisse de la valeur du placement. Le capital investi n’est pas garanti. Sa valeur évolue dans le temps, en relation étroite avec l’état de la conjoncture de l’immobilier. Cette conjoncture suit des cycles successifs, avec des phases à la hausse et à la baisse.
- La diminution des revenus locatifs. Dans un contexte économique moins favorable, la baisse des revenus locatifs versés aux associés est due à la diminution du taux d’occupation financier et/ou à la baisse du montant global des loyers versés par les locataires. Cette baisse peut être toutefois atténuée par l’effet de la mutualisation des risques grâce à la diversification immobilière et locative du portefeuille.
- La liquidité. L'immobilier n’étant pas un produit coté, il présente une liquidité moindre comparée aux actifs financiers. Les conditions de cession (délais, prix) peuvent ainsi varier en fonction de l’évolution du marché de l’immobilier.