Les Banques centrales continuent à maintenir la pression sur les taux d'intérêt.
Quand elles ne remontent pas leurs taux, elles menacent de le faire.
Et elles continuent à être obsédées par cet objectif d'inflation à 2%.
Une fois de plus, elles se trompent.
Ces hausses de trop risquent de nous coûter cher.
Explications.
La performance passée des Banques centrales est désastreuse.
Elles ont maintenu des taux d'intérêt bas ou négatifs beaucoup trop longtemps et nous en payons le prix aujourd'hui avec une inflation qui a explosé, et l'Ukraine n'est pas une bonne excuse car l'inflation avait commencé à déraper quelques mois avant l'invasion par la Russie.
elles ont mis du temps à réagir.
En particulier la BCE.
Elles n'ont pas vu l'inflation arriver.
Puis, elles ont essayé de nous convaincre que l'inflation était "temporaire".
Nous l'avons répété ici souvent, seule la Bank of England a eu le courage de reconnaître ses erreurs de prévisions et de prendre des mesures pour tenter de modifier son processus de décision. Notamment en engageant l'ancien président de la Banque centrale américaine, Alan Greenspan, comme consultant.
elles paniquent.
Elles relèvent les taux à la vitesse de l'éclair.
10 à 15 fois pour certains pays.
Et elles menacent de continuer.
Après l'avoir totalement ignorée, elles voient maintenant l'inflation partout.
Et elles sont persuadées que l'inflation, qu'elles jugeaient "temporaires", est devenue "permanente" et "durable".
À nouveau cette obsession des 2%.
Une obsession qui a conduit à une politique trop laxiste trop longtemps quand l'inflation était nulle et qu'on craignait la déflation.
Une obsession qui entraîne aujourd'hui une politique beaucoup trop restrictive.
Je rappelle que personne n'est capable d'expliquer pourquoi ce taux de 2% d'inflation serait le Graal.
des Banques centrales sont graves.
Nous payons encore aujourd'hui l'erreur des taux négatifs.
Nous risquons de payer en 2024 et les années suivantes l'erreur des taux trop élevés.
L'économie ralentit et elle va continuer à ralentir.
Il faut 18 mois pour que les hausses de taux pèsent sur l'économie.
Et elles vont peser sur l'économie.
À PART ÇA ? QUOI DE NEUF ?
Étonnant.
Je n'ai pas lu ou entendu beaucoup de commentaires dans la presse sur la débauche de centaines de millions déversés par les Saoudiens pour attirer des stars du foot dans leurs clubs.
Beaucoup de commentaires "wow" mais aucune critique.
Quand on parle de profits d'entreprises ou de fortunes d'entrepreneurs, on a une levée de boucliers.
Mais quand on parle de foot, les rémunérations obscènes passent très bien.
Rappelons que le fonds souverain saoudien a 700 milliards de dollars.
Et qu'il peut donc encore payer des milliards pour le "soft power".
C'est du foot, donc on applaudit.
Goldman Sachs rêvait de compléter ses activités de banque d'affaires, de trading et de gestion pour les grandes fortunes, par une activité de services financiers pour le grand public.
Avec des acquisitions faites ces dernières années dans le crédit en ligne, le conseil en gestion de patrimoine grand public et ses comptes rémunérés.
Mais ces activités ont généré des pertes et Goldman Sachs a décidé de les vendre.
L'activité de crédit en ligne a été vendue.
Et l'activité de conseil en gestion de patrimoine va être également cédée.
Retour aux fondamentaux.
Par Dorian Abadie, Analyste Bourse.
Le CAC 40 poursuit son rebond ce matin, +0,37% à l’ouverture, à 7 225 points. Hier soir, il gagnait 0,47%, dans les starting-blocks d’une semaine chargée. Cette quatrième semaine d'août sera en effet marquée par la réunion annuelle de fin d'été de Jackson Hole, qui rassemble les principaux banquiers centraux, dans un contexte d'incertitude sur l'évolution des politiques monétaires. La rencontre, toujours très suivie par les marchés, se terminera par une allocution de Jerome Powell, le président de la Réserve fédérale. Les investisseurs espèrent que cette intervention améliorera le sentiment général des marchés, qui ont récemment été agités par une aversion au risque. Un bon prétexte, surtout, pour prendre quelques bénéfices bien mérités !
En Asie, la Bourse de Tokyo clôture en hausse de 0,92% à 31 857 points.
Le Brent s'échange à 84,4 $ (-1,17% en 24h).
L'once d'or se négocie à 1 898,6 $ (+0,49%).
L'euro/dollar évolue à 1,092 $ (+0,22%).
Les prix à la production en Allemagne sont en chute libre, l'inflation recule; Le titre du jour dans le Financial Times : "China hits great demographic wall of east Asia", j'aime cette notion de "Grande Muraille démographique"; L'autre titre du jour dans le Parisien: "génération canicule"; Le paiement en cash s'effondre en Europe et en France, 50% seulement dans les magasins contre 68% en 2016; 4 départements en vigilance rouge aujourd'hui (j'envisage de me reconvertir dans la météo); Un grand bravo aux émeutiers : plus de 50 écoles ne vont pas pouvoir ouvrir à la rentrée; Selon le Wall Street Journal, les rémunérations à l'embauche sont en baisse dans les entreprises du fait de la détente sur le marché de l'emploi ; Suivez-moi sur X (ex-twitter) et linkedin en cliquant sur les liens.