Il y a un mouvement de fond aux États-Unis et en Grande-Bretagne.
Un retour de balancier.
Un reflux du "green" que The Economist qualifie même d'"anti-green".
Pour des raisons politiques, pour des raisons financières. Mais pas seulement.
Explications.
La dernière offensive "anti-green" vient de Grande-Bretagne.
Du Premier ministre en personne Rishi Sunak.
Un tournant qu'il qualifie de "nouvelle approche" sur le climat.
Un euphémisme.
Il s'agit tout simplement d'un coup d'arrêt, voire d'un retour en arrière sur la transition écologique.
L'interdiction de vendre des véhicules à essence est repoussée.
De même que les interdictions concernant l'industrie fossile.
...est sérieusement remise en question.
Le "zéro émission" en Grande-Bretagne n'est pas pour demain.
Ni pour après-demain.
Elles sont purement politiques.
Les Conservateurs sont loin derrière les Travaillistes dans les sondages.
Une débâcle annoncée.
Mais Sunak ne veut pas jeter l'éponge et se rappelle que les sondages ont souvent eu tort, surtout en Grande-Bretagne.
Et par ce revirement "populiste", il espère probablement regagner les votes de tous ceux qui pensent que cette transition écologique qu'on leur impose va plomber leur pouvoir d'achat.
Un calcul politique qui reflète cependant une véritable interrogation.
Comment va-t-on résoudre une équation qui paraît insoluble ?
Comment accélérer la transition écologique et atteindre les objectifs fixés, des objectifs qui sont d'ailleurs déjà considérés comme trop timides face à la dégradation de la situation, sans faire exploser les prix et faire exploser les dettes des États ?
Mais les gouvernements ont du mal à accepter et encore plus à dire la vérité sur le sujet et on les comprend.
Une "véritable" transition écologique va demander des investissements phénoménaux, privés mais surtout publics compte tenu d'une "rentabilité" incertaine à court et moyen terme.
Or, la dette mondiale est déjà à un niveau record.
Elle va demander également un sacrifice majeur en matière de prix et de pouvoir d'achat, un sacrifice nécessaire certes, mais un sacrifice tout de même : quel ménage ou quelle entreprise est prêt, par exemple, à payer aujourd'hui le "juste" prix de l'électricité ?
Un mur vert.
Et que chacun y va de son hypocrisie (ceux qui font croire qu'on peut atteindre le net zéro sans choc brutal), de son manque de courage (ceux qui savent mais n'osent pas dire la vérité) ou de son populisme (ceux qui préfèrent dire qu'on peut attendre).
De nombreux états mènent une campagne anti-verte qui s'est élargie à une campagne anti-woke.
Le pays est coupé en deux.
Et cette "sécession" est de plus en plus apparente dans les élections régionales mais également dans les projections de l'élection présidentielle.
Il faut choisir son camp.
Vert ou anti-vert.
Woke ou anti-woke.
On voit par exemple de nombreuses sociétés de gestion faire machine arrière sur les fonds dits ESG (critères Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance) ou les investissements dits socialement responsables devant la pression de certains états.
On note par exemple, le reflux des souscriptions aux ETF, les fonds indiciels, ESG.
...est un choix politique majeur qui aura des conséquences économiques majeures.
Il faut être réaliste.
Les plans, comme celui présenté lundi par le gouvernement français et qui vise à réduire les émissions de CO2 de 55% d'ici 2030, sont irréalistes.
À PART ÇA ? QUOI DE NEUF ?
On le savait tous.
Mais le Haut Conseil des finances publiques l'a dit tout haut.
Le plan d'économies budgétaires présenté en grandes pompes par le gouvernement pour rassurer l'Europe et l'Allemagne est totalement bidon.
Il s'appuie sur des hypothèses qui vont au-delà de l'optimisme : elles sont irréalistes.
Voilà, c'est dit.
Mais l'Europe et l'Allemagne n'auront pas d'autres choix que de faire semblant d'y croire.
Goldman Sachs mène à tout.
On le savait déjà avec la multitude de responsables politiques ou d'instances monétaires issus de la banque d'affaires.
Mais là c'est un peu plus surprenant.
Un ex-Goldman, Stefanos Kasselakis est devenu le dirigeant de Syriza, le parti d'opposition de gauche en Grèce.
Il a mené une campagne agressive sur les réseaux sociaux qui lui a permis de sortir d'un total anonymat.
Sa tâche ne va pas être facile avec une gauche radicale qui a déjà déclaré qu'il n'était pas de gauche.
Bonne ambiance.
...la consommation des ménages aux États-Unis ?
On peut s'interroger.
Comment la consommation résiste-t-elle alors que l'épargne des ménages a été totalement dilapidée et que les taux freinent un endettement des ménages déjà à des niveaux records ?
Un rapport de la FED avance deux raisons :
1. La progression des salaires.
2. L'épargne des 20% des ménages les plus riches est encore au-dessus de son niveau pré-Covid.
Deux bonnes raisons.
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Par Dorian Abadie, Analyste Bourse, Meilleurtaux Placement
Les grandes places poursuivent leur correction baissière. Le CAC40 a cédé 0,85% hier soir, et perd 0,65% à l’ouverture ce matin (à 7 078 points). Les marchés continuent d’être plombés par la hausse des taux obligataires : le rendement des emprunts d'État américains à 10 ans atteint 4,55%, son niveau le plus élevé en 16 ans. En France, il faut remonter à janvier 2012 pour retrouver le niveau actuel de l’OAT 10 ans : 3,37%.
Le calendrier économique est assez léger ce mardi. Côté américain, on attend surtout un indice de confiance des consommateurs et les ventes de logements neufs réalisées en août. Surtout, les investisseurs surveilleront si les taux obligataires continuent de monter...
En Asie, la Bourse de Tokyo perd 1,11% ce matin, à 32 315 points.
Le Brent s'échange à 92,4 $ (-1,6% sur 24h).
L'once d'or se négocie à 1 911,1 $ (-0,75%).
L'euro/dollar évolue à 1,058 $ (-0,18%).
Le titre du jour dans les Echos : "L'inexorable déclin des foires aux vins, abandonnées par les grands crus", un drame ; L'autre titre du jour dans Le Parisien : "Face à la crise du logement, la peur d'une "bombe sociale" avec la chute des constructions, la hausse des taux et les "passoires" interdites à la location" ; Selon Nature Geoscience, l'Amérique, l'Europe, l'Asie et l'Afrique vont se rapprocher et ne former qu'un seul continent...dans 250 millions d'années : on a le temps de voir ; Le sujet qui préoccupe la France : le retour d'Antoine Dupont ; Canal+ ne participera pas à l'appel d'offres de la L1 et accuse la Ligue de Football de favoriser Amazon ; Il n'y a que deux clubs de Sumo en France, l'un à Paris, l'autre à Perpignan ; Suivez-moi sur X (ex-twitter) et linkedin en cliquant sur les liens.
VOILÀ C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE
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