C'est étonnant.
Très étonnant même.
L'économie américaine résiste.
Elle fait même mieux que résister et continue à croître.
Et ce n'est pas normal compte tenu de l'explosion des taux d'intérêt.
Explications.
...tout va bien.
Mois après mois, les indicateurs économiques américains continuent à afficher une bonne santé.
Relative, certes, car il y a tout de même un ralentissement.
Mais un ralentissement seulement.
Un soft landing.
Pas une récession.
Toutes les conditions sont réunies pour que les États-Unis entrent en récession.
Et en particulier la hausse des taux d'intérêt.
Avec une telle progression des taux d'intérêt, la résistance de l'économie américaine tient de l'aberration ou du miracle.
Cela ne devrait pas être possible.
...d'emprunt d'État à 5% à 10 ans, avec un taux d'emprunt hypothécaire qui a bondi à 8%, IL N'EST PAS POSSIBLE que l'économie américaine résiste aussi bien.
Il y a deux scénarios possibles :
- soit nous sommes entrés dans un nouveau "paradigme" économique et les États-Unis ont trouvé les moyens de continuer à croître malgré la tempête des taux d'intérêt.
- soit l'économie américaine va chuter brutalement, d'un coup, après avoir continué à courir comme un poulet dont on a coupé la tête.
Pourquoi l'économie américaine a aussi bien résisté jusqu'à présent ?
Deux moteurs principaux.
La consommation des ménages et l'investissement.
Les ménages ont continué à consommer frénétiquement malgré l'inflation.
Ils ont puisé dans leur épargne, mais ils n'en ont plus, et ils ont tiré sur leurs crédits et notamment sur leurs cartes de crédit avec des encours qui ont explosé et des taux d'emprunt au-dessus de 20%.
Les ménages ont bénéficié de la hausse des salaires et ils ont aussi bénéficié de la très bonne tenue de l'emploi.
Le facteur de soutien, c'est l’État.
L’État et ses plans de relance comme l'IRA.
Des centaines de milliards de $ qui ruissellent sur les entreprises opérant aux États-Unis. Une manne qui a alimenté l'investissement et donc la croissance.
Au détriment du déficit budgétaire.
Au détriment de la dette dont le coût devient exorbitant.
...la bonne tenue de l'économie.
Mais nous pensons que ces facteurs de soutien vont commencer à disparaître du fait de l'impact, à retardement, de la flambée des taux d'intérêt.
Nous ne serions pas surpris de voir l'économie américaine chuter dans quelques mois, plus brutalement que le prédisent les économistes.
On voit déjà l'impact majeur sur le secteur de l'immobilier totalement à l'arrêt aux US.
Nous ne croyons pas aux nouveaux "paradigmes", nous croyons aux bonnes vieilles règles de fonctionnement de l'économie qui finissent toujours par reprendre le dessus.
Il semble d'ailleurs que la FED ne serait pas mécontente de voir l'économie momentanément plonger un peu, ce serait le seul moyen de voir les taux d'intérêt rebaisser.
À PART ÇA ? QUOI DE NEUF ?
Les chefs d'entreprise en France.
Selon l'INSEE.
Avec un indicateur du climat des affaires en berne.
En dessous de la moyenne de 100.
Et tous les secteurs sont touchés, du bâtiment au commerce en passant par les services.
Un grand merci à la Banque centrale européenne.
Dans toutes les crises majeures il y a des perdants et des gagnants.
Et les gagnants sont souvent totalement inattendus.
Il semble qu'avec la guerre en Ukraine, le Venezuela ait gagné au loto.
L'ennemi juré des États-Unis va bénéficier d'un allègement significatif des sanctions.
Parce que Maduro a décidé d'être plus démocratique ?
Non, parce que les États-Unis ont besoin du pétrole vénézuélien et que le Venezuela peut jouer un rôle de compensation dans les tensions avec la Russie et l'Iran, deux pays dont le Venezuela est pourtant très proche...
C'est beau la RealPolitik.
La Bourse va-t-elle continuer à baisser ou va-t-elle rebondir ?
Quelles actions acheter ou vendre ?
Le mot de la semaine : Conflits
La question : Par quels mécanismes la géopolitique impacte-t-elle l'économie ?
Le chiffre : -0.9% ce que coûte à notre croissance le poids de la dette
Quels placements privilégier dans le contexte actuel ?
Avec nos Jedi de l'économie et de la finance : Virginie Robert de Constance Associés, Jean-François Robin de Natixis CIB, Pierre Schang de Tocqueville Finance et l'immense Benaouda Abdeddaïm.
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Par Dorian Abadie, Analyste Bourse, Meilleurtaux Placement.
La chute se poursuit à Paris. Le CAC 40 perd 1% dans les premiers échanges ce matin, à 6 850 points. Sur la semaine, ses pertes se creusent pour le moment à -2,2%. L’évolution de la guerre au Proche-Orient continue de peser sur les actions, au profit des valeurs refuges. L’or gagne 8% en deux semaines et se rapproche du seuil symbolique des 2 000$ l’once.
Au programme de ce vendredi, les résultats trimestriels de Schlumberger, Klépierre et Rexel.
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En Asie, la Bourse de Tokyo perd 0,54% à 31 259 points.
Le Brent s'échange à 93,1 $ (+2,08% sur 24h).
L'once d'or se négocie à 1 979,6 $ (+1,64%).
L'euro/dollar évolue à 1,057 $ (+0,28%).
Élections en Argentine avec un candidat "libertarien" en tête des sondages et 138% d'inflation, pour paraphraser le Général "L'Argentine est un pays d'avenir...et il le restera" ; Après Walmart, c'est au tour de Nestlé de s'inquiéter de la baisse de la consommation de junk food du fait du succès fulgurant des traitements anti-obésité ; Toujours la démographie : moins d'enfants donc moins de jouets, baisse de 4.5% des ventes cette année ; Le titre du jour dans Les Échos : "Malgré l'inflation, le marché du fitness bombe le torse" ; Selon Public, Kate Middleton serait tyrannisée par William, quelle période ; La beauté du soft power : grâce à ses investissements massifs dans le football, pas un article dans la presse pour rappeler que le Qatar finance massivement le Hamas depuis sa création, finalement l'argent dilapidé chaque année au PSG n'est pas totalement perdu ; 78% des Français ont une mauvaise opinion du gouvernement en matière d'immigration selon un sondage Odoxa ; L'autre titre du jour dans le Figaro : "En dormant, notre cerveau ouvre des fenêtres sur l'extérieur", je vais me recoucher; Je vous souhaite un très bon week-end ; Suivez-moi sur X (ex-twitter) et linkedin en cliquant sur les liens.
VOILÀ C'EST TOUT
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MAY THE FORCE BE WITH YOU
* Les objectifs présentés s'entendent hors prélèvements fiscaux et sociaux et hors frais de gestion applicables aux contrats concernés, sous réserve de conservation du support jusqu'à la date de remboursement et en l'absence de faillite ou défaut de paiement de l'émetteur et / ou du garant. Une sortie anticipée du support (par suite de rachat, d'arbitrage ou de décès prématuré de l'assuré) se fera à un cours dépendant de l'évolution des paramètres de marché au moment de la sortie (niveau de l'indice, des taux d’intérêt, de la volatilité, des primes de risque de crédit) et pourra donc entrainer un risque de perte en capital, non mesurable a priori).
Vous êtes sur le point d’acheter un produit pouvant être difficile à comprendre et présentant un risque de perte en capital partielle ou totale en cours de vie et à l'échéance. Il est recommandé aux investisseurs de consulter le Prospectus de Base, la Brochure commerciale ainsi que le KID, disponibles sur la page du support d’investissement (lien de la page à venir), pour y trouver une description détaillée des Titres et, en particulier, revoir les Facteurs de Risque associés à ces titres. Ces Titres sont destinés uniquement à des investisseurs avertis, prêts à prendre certains risques. Il est vivement recommandé aux investisseurs potentiels de prendre conseil auprès de leurs conseils juridiques, fiscaux, et comptables au sujet de tout investissement envisagé ou réel dans ces Titres.