Certes, ce n’est pas un krach.
Mais on peut parler d’une vraie consolidation sur le CAC 40.
L’indice parisien est passé en 6 mois de 7580 points à 6800 points. Il était encore à 7400 points, il y a deux mois.
Il a donc perdu plus de 10% en quelques mois.
Encore quelques pourcents et on pourra parler de correction.
A moins qu’il ne reparte vers le haut ?
Essayons d’y voir plus clair.
Par Gauthier MAES
Directeur de la communication
Meilleurtaux Placement
Le 24 avril 2023, le CAC 40 touchait son plus haut historique, à 7581 points.
Pendant des mois, les marchés ont donc surmonté la guerre en Ukraine, l'inflation, la crise bancaire et la hausse des taux d'intérêt.
Et cette hausse avait pris une très large majorité des prévisionnistes et des investisseurs par surprise.
Le Wall Street Journal la qualifiait même de "the most hated rallye", la hausse la plus détestée.
Parce que beaucoup d'investisseurs ou de commentateurs regardaient le train de la hausse passer en se disant à chaque fois qu'elle n'avait aucun sens et qu'elle allait s'arrêter.
Et le CAC a perdu quasiment 600 points en un peu plus d’un mois, du fait de la hausse des taux.
Certes, les taux sont élevés depuis plusieurs mois, mais la hausse s’est accélérée ces dernières semaines.
Rappelons que le 15 septembre, le CAC 40 était encore à 7400 points. L’OAT 10 ans était à ce moment à 3,15%, soit légèrement au-dessus de son niveau fin 2022 et en dessous du plus haut de 2023 à 3,2%.
Aujourd’hui, il est autour de 3,5%. Dans le même temps, le 10 ans américain est passé de 4,3% à plus de 5%.
Alors qu’ils semblaient se stabiliser à un niveau « haut mais normal », les taux d’emprunt repartent à la hausse, et les investisseurs craignent donc une envolée dans les prochains mois.
Tous les indices boursiers ne baissent pas.
Le CAC, l’Euro stoxx 50, et globalement la plupart des indices européens baissent.
Mais les indices américains résistent, à l’image du S&P 500 qui gagne 3,5% sur 6 mois.
Les États-Unis résistent mieux que la zone euro au ralentissement de l'économie. L'emploi reste fort.
La consommation des ménages résiste malgré une épargne qui s'est volatilisée et un endettement qui explose.
L’Europe, quant à elle, souffre de sa dépendance énergétique et en particulier au pétrole avec la situation au Moyen-Orient.
Rebond ou correction ?
Deux éléments vont être déterminants dans les prochaines semaines : l’économie et les taux.
Du côté de l'économie, et donc des résultats des entreprises, cela risque d’être mauvais. L'économie ralentit, c'est une certitude, et les entreprises commencent à souffrir.
Du côté des taux, les investisseurs attendent désespérément les premiers signes de baisse. Comme ils ne viennent pas, ils s’inquiètent, ce qui fait grimper les taux, ce qui fait baisser les actions…
En fait, les taux vont baisser, mais dans un second temps. Il faut d’abord que les hausses des taux impactent l’économie et les résultats des entreprises, avant que ce ralentissement impacte à la baisse les taux d’intérêt.
Les prochaines semaines risquent donc encore d’être tendues, mais on s’approche du bout du tunnel.
Pour ceux qui lisent tous les jours la newsletter et/ou suivent notre gestion pilotée, disponible dans notre contrat d’assurance-vie Meilleurtaux Liberté Vie et notre plan d’épargne retraite Meilleurtaux Liberté PER. Vous savez que nous avons décidé début septembre de ramener notre poche actions à son % minimum dans notre gestion pilotée, par prudence et par crainte d’un grand ralentissement.
QUOI DE NEUF ?
Notre gestion pilotée a été lancée il y a 6 mois, donc juste avant la baisse des indices.
Mauvais timing ? Ou pas…
Vous trouverez ci-dessous les performances* de nos allocations, comparées aux indices, depuis 6 mois.
La prudence que nous affichons depuis cet été nous permet en effet de bien résister à la baisse des actions et des obligations… et ce d’autant plus qu’il manque la valorisation du fonds € qui ne sera connue qu’en début d’année prochaine.
>> Recevez une information détaillée sur la gestion pilotée Meilleurtaux Placement
Le Bitcoin.
La cryptomonnaie s’est envolée hier de plus de 10%, à 35000 dollars. Et plus de 20% en une semaine.
Pourquoi cette envolée ? La décision d’une cour d'appel fédérale américaine, qui a officialisé une victoire de Grayscale contre la SEC, dans sa tentative de convertir son fonds Grayscale Bitcoin Trust en un fonds indiciel coté indexé sur le bitcoin au comptant (ETF bitcoin spot).
Les analystes veulent y voir le signe que la SEC autorisera bientôt les ETF bitcoin de BlackRock, de WisdomTree ou de Fidelity.
Certains, dont Morgan Stanley, parlent de la fin de l’« hiver crypto ».
Les ETF feront-ils le printemps ?
La ville de Valence, troisième plus grande ville d’Espagne, a testé au printemps dernier la semaine de 4 jours (dans une période où il y avait beaucoup de jours fériés).
Les conclusions, selon El Pais : la semaine de quatre jours a amélioré la santé des habitants (même si les fumeurs ont plus fumé…) et réduit la pollution. Les magasins ont subi une baisse de 20 % de leurs ventes. Les bars, restaurants et terrasses ont au contraire fait le plein.
Les habitants interrogés ont donné la note de 7 sur 10 à l'expérience. Résultats mitigés donc.
Aux États-Unis, la Chambre des représentants, à majorité républicaine, n'a toujours plus de speaker.
Cela fait suite à la destitution de Kevin McCarthy, qui a fait l'objet d'une motion de censure émanant de son propre parti, suite à l'accord avec les Démocrates sur le vote du budget.
Cette situation montre surtout les distensions entre les Républicains historiques, plutôt modérés, et la frange trumpiste du parti, plus conservateur et à l'origine de la motion.
C'est d'abord Jim Jordan, ultra-conservateur, qui a tenté en vain de se faire élire speaker.
Hier, le parti a désigné Tom Emmer, plus modéré, mais sa candidature n'a tenu que quelques heures. Il a jeté l’éponge, ne parvenant pas à rassembler sur son nom les 217 voix nécessaires à son élection.
Mais les Républicains ont déjà un nouveau candidat : Mike Johnson, élu de Louisiane, plus conservateur qu'Emmer. On lui souhaite bon courage.
Par MoneyVox, le spécialiste de l'information sur l'argent (banque, crédit, impôt, etc.).
" La Banque Postale : les 20 hausses de frais bancaires qui vous attendent en 2024.
Après avoir gelé ses tarifs en 2023, La Banque Postale vient de dévoiler, dans sa nouvelle brochure tarifaire, une vingtaine de hausses de prix qui entreront en vigueur le 1er janvier prochain. En voici le détail."
>> Lire cet article sur Moneyvox.fr
Par Sélina Seremet, Analyste Bourse, Meilleurtaux Placement.
L'indice parisien ouvre ce matin en légère baisse de -0,46% s'échangeant à 6861 points à la suite de résultats macro-économique européen légèrement en dessous des attentes. Intensifiant les risques de récession à l'aube de 2024. D'un autre côté, les résultats d'entreprises décevants notamment chez Kering et Google ne poussent pas les investisseurs à augmenter leurs expositions aux risques.
Aujourd’hui, l'indice IFO, indicateur phare du climat des affaires en Allemagne, sera dévoilé et nous donnera des signes sur la dynamique économique de la première économie européenne.
En Asie, la Bourse de Tokyo gagne 0,67%, à 31 269 points.
Le Brent s'échange à 87,81$ (-2,77% sur 24h).
L'once d'or se négocie à 1973,35$ (-0,25%).
L'euro/dollar évolue à 1,0598$ (-0,82%). "
Emmanuel Macron propose que la coalition internationale contre le groupe État islamique puisse lutter aussi contre le Hamas ; Le Tour de France 2024 ne se terminera pas sur les Champs-Élysées à Paris ; Le ministre chinois de la Défense, Li Shangfu, vient d'être écarté de ses fonctions, il avait de toute façon disparu depuis août, peut-être pour une affaire de corruption ; Les trois sujets de préoccupation majeurs en France, selon le rapport du CESE : les inégalités, le pouvoir d’achat et l’écoanxiété ; La tension monte entre le Medef et l'exécutif sur la participation du régime complémentaire Agirc-Arrco à l'équilibre du régime général de retraite ; Britney Spears sort son autobiographie « la Femme en moi » ; L’ouragan Otis, « possiblement catastrophique », menace le Mexique ; Les Daft Punk ont bien été contactés pour la cérémonie d’ouverture des JO 2024 ; En plein meeting de campagne pour les primaires républicaines, Trump a salué le hongrois Viktor Orban comme « le dirigeant de la Turquie », avant de se reprendre quelques instants plus tard.
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