C'est la nouvelle tendance dans le monde du travail aux États-Unis selon le Wall Street Journal.
Une tendance qui est apparue après le Covid.
Une tendance qui s'est accentuée avec l'explosion des offres d'emplois non pourvues aux États-Unis.
Explications.
... sur un point : le Covid a totalement modifié le rapport au travail.
Avec le télétravail bien sûr.
C'est la partie visible de l'iceberg.
Mais au delà du télétravail, c'est la notion même de la place du travail dans la vie et dans la société qui a été modifiée.
En France, cela fait des décennies qu'on était préparé et nous avions déjà largement basculé avec les 35 heures.
Alors qu'aux États-Unis, c'est une révolution.
... comme celui que les États-Unis ont connu et continuent à connaître encore, il y a deux moyens d'attirer les salariés qui étaient tentés par la Grande Démission.
Augmenter les salaires d'abord.
C'est ce qui s'est passé.
Très largement.
On a assisté à une revalorisation massive des salaires, et en particulier des low costs jobs.
C'était nécessaire, mais pas suffisant.
... consiste à accorder de plus en plus d'avantages aux salariés pour les attirer ou pour les garder.
Des avantages en dehors du salaire.
Le temps "off" mais rémunéré a explosé.
Congés, congés parentaux ou familiaux, et absences pour maladies ont atteint des niveaux qui se rapprochent de la France, champion de toutes les formes d'absentéisme.
... "travailler autant mais gagner plus", les États-Unis ont découvert le "travailler moins pour gagner autant".
Il faut rappeler que les États-Unis sont encore, malgré le ralentissement de l'économie, dans une situation de plein emploi.
Une situation qui commence à peine à se détériorer. À peine.
Il y a encore 3.3 millions d'offres non pourvues.
... la semaine de travail rémunérée a été de 34.5 heures par semaine (en tenant compte de toutes les formes de congés et d'absentéisme) et elle a chuté à 32.9 heures au premier semestre de l'année.
Et nous sommes aux États-Unis, pas en France...
... des salaires et cette chute des heures travaillées a un impact direct sur la productivité.
Après le French Kiss, les Américains découvrent le French work.
QUOI DE NEUF ?
0.1%
On a frôlé le zéro pointé.
0.1% de croissance en France au troisième trimestre.
C'était 0.6% le trimestre précédent.
Ce sont encore une fois les consommateurs qui nous sauvent.
Mais "Le Grand Ralentissement" est en marche.
Elle est tombée à 3% en septembre.
C'est le plus bas niveau depuis juin 2021.
Du fait de la baisse des prix de l'énergie.
Mais pas seulement.
Comme c'était prévisible, le ralentissement de l'économie provoque une baisse de la demande qui provoque une baisse de l'inflation.
L'impact de la hausse des taux d'intérêt commence, comme prévu, à être sensible car il faut environ 18 mois pour qu'elle infuse dans l'économie.
Nous continuons évidemment à maintenir nos prévisions de retour à l'inflation en Europe à 2% en 2024.
Les ventes de voitures électriques aux États-Unis continuent à progresser mais à un rythme moins soutenu qu'anticipé.
Conséquence : les constructeurs freinent leurs projets de construction d'usines car on frôle la surcapacité.
On a tout de même des taux de croissance des ventes qui sont à 50% sur l'année mais qui étaient à 75% l'année précédente.
Un ralentissement de la croissance provoqué en partie pour le coût des véhicules électriques.
C'est en une des Echos
"La chute des naissances menace l'économie".
Selon l'Insee, le nombre de naissances a encore chuté de 8% en septembre.
Je n'en parle plus car vous allez me dire que je radote.
Aujourd’hui, on cherche votre avis sur le thème de la natalité.
Pensez-vous que la baisse de la natalité est irrémédiable ?
Quels impacts de cette baisse voyez-vous pour l'économie ?
Comment y remédier ?
Dites nous tout !
>> Donnez-nous votre avis
... en obligations. La classe d’actifs a été décryptée dans l’émission C’est votre argent « spéciale placements » dans laquelle les jedi des placements ont donné les clés pour choisir les familles de placements et les placements qui nous conviennent.
Pour Valentine Ainouz, responsable de la stratégie taux chez Amundi Institute, « c’est le moment idéal pour investir sur le marché obligataire ». Elle souligne l’importance de s’orienter vers cette classe d’actifs dans le contexte actuel et incite à la prudence sur tous les actifs risqués.
>> (Ré)écoutez l’émission C’est votre argent
Avec la hausse des taux d’intérêt, c’est un contexte très favorable pour investir en obligations notamment dans des fonds obligataires datés qui permettent d’investir dans un panier d’obligations avec une échéance connue à l’avance tel que le fonds Meilleurtaux Horizon 2028. Ce fonds est composé d’un panier de 75 obligations majoritairement européennes. Il vise un rendement annualisé de 5% net de frais à maturité. Et il est accessible sans frais d'entrée dans tous vos contrats d'assurance vie.
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Par Sélina Seremet, Analyste Bourse, Meilleurtaux Placement.
"Le CAC40 poursuit sa hausse ce matin de 0,24% à 6 841 points.
Cette nuit, la Banque du Japon a décidé de maintenir ses taux directeurs à -0,1%.
Les opérateurs de marchés vont désormais focaliser leur attention sur les chiffres de l’inflation et du PIB en zone euro à midi. Outre ses données macroéconomiques, le marché restera dans l’attente de la FED ce mercredi. Nous nous attendons à une volatilité modérée durant ce mardi.
En Asie, la Bourse de Tokyo gagne 0,53%, à 30 858 points.
Le Brent s'échange à 87,78$ (-1,71%).
L'once d'or se négocie à 1 995 $ (0,12%).
L'euro/dollar évolue à 1,0621 $ (-0,67%)."
On va beaucoup entendre parler de l'article 3 sur la régularisation des sans papiers dans les métier en tension jusqu'à la fin d'année; Macron n'est pas favorable à l'écriture inclusive, on est sauvés; Le titre du jour dans Le Parisien "Plongée dans l'univers des nouvelles sorcières", ça fait peur, normal c'est Halloween; La une de Voici sur Fabien Galthié et sa compagne est un des évènements les plus importants de la semaine en France; Toujours sans faute la série "D'argent et de sang" sur Canal mais le rythme d'un épisode par semaine est très old school, Vincent Lindon est excellent; Sondage sur la présidentielle de 2027 : 31% Marine Le Pen, 25% Majorité présidentielle si Edouard Philippe est candidat, Mélenchon 14%, LR 5% derrière Zemmour à 6.5% et Fabien Roussel à 6%; La Banque mondiale a peur d'un baril de pétrole à 150$; Meta/Facebook va lancer un abonnement payant en Europe; Selon le Figaro, les notaires ont le blues, on les comprend; Ce soir sur Arte, un documentaire sur "Les marches de la mort", l'évacuation des camps de concentration devant l'avancée des alliés; C'est la tempête dans l'Ouest, bon courage à notre communauté de Bretagne ; Suivez-moi sur X (ex-twitter) et linkedin en cliquant sur les liens.