Casino va devenir un "cas" dans les écoles de commerce.
Comment une pépite gérée par un homme considéré comme un esprit supérieur peut-elle finir dans une débâcle totale ?
Comment un des leaders de la distribution en France et en Amérique du Sud, un pionnier sur l'e-commerce, a-t-il été démantelé ?
Explications.
...de déroute ou débâcle ne sont pas suffisamment forts pour décrire ce qui est en train de se passer chez Casino.
Casino disparaît, morceau par morceau.
Le groupe ne survivra que dans une forme extrêmement réduite avant d'être probablement absorbé.
Une déroute déroutante.
313 magasins Casino étaient en vente.
Des supermarchés et des hypermarchés.
Selon Les Échos, un périmètre de 3.6 milliards d'euros de chiffre d'affaires, cédé pour 1.6 milliard.
Et ce sont Intermarché et Auchan qui sont entrés en négociations exclusives, coiffant au poteau Lidl et Carrefour.
La solution considérée par les pouvoirs publics comme la moins dévastatrice en termes d'emplois.
Une pépite de la distribution.
Un dirigeant brillant.
Un coup d'avance sur l'e-commerce avec CDiscount.
Un coup d'avance sur l'Amérique du Sud avec un leadership au Brésil et en Colombie.
Un coup d'avance sur l'évolution du commerce avec la multiplication des points de vente de proximité en ville.
Rien.
Ou presque.
Un groupe cédé par morceaux.
Et dont les restes vont être repris par un groupe mené par Daniel Kretinsky avant d'être probablement cédé une fois la dette écrasée.
Le sujet.
La raison majeure de la débâcle.
Le groupe a été construit sur la dette.
La seule façon pour Jean-Charles Naouri de prendre le contrôle de ce géant de la distribution sans mise de fond initiale significative.
Ce "génie de la finance" imagine une cascade de holdings pour contrôler Casino.
Et à chaque étage de holdings, de la dette, beaucoup de dette, trop de dette.
...tant que les taux d'intérêt sont historiquement bas et que les résultats de l'entreprise permettent de distribuer un flot de dividendes à toutes les holdings pour rembourser la dette.
Mais une dette qui capte toutes les ressources financières du groupe et l'empêche d'investir.
Et une dette qui devient insupportable quand les taux d'intérêt catapultent et que les résultats chutent du fait du manque d'investissement les années précédentes.
Donc.
De ce qu'il faut faire pour prendre le contrôle d'une entreprise sans en avoir les moyens.
De ce qu'il ne faut pas faire quand on veut s'accrocher sans saisir les opportunités qui se présentent, car Jean-Charles Naouri a eu à plusieurs reprises l'occasion de réaliser son investissement et de devenir milliardaire tout en assurant la pérennité du groupe.
Un business case et une belle histoire qui se termine mal.
QUOI DE NEUF ?
Une émanation de la Cour des comptes a conclu qu'il fallait repenser, voire supprimer, les droits de mutation qu'on assimile généralement aux "frais de notaire".
Ces droits, rappellent Les Échos, sont le premier impôt immobilier en termes de rendements devant la taxe foncière.
Ce Conseil des Prélèvements Obligatoires (CPO à ne pas confondre avec C3PO), veut taxer davantage la "rente" immobilière plutôt que l'effort d'accès à la propriété.
On devrait se réjouir d'une initiative pour baisser des taxes, sauf qu'on ne le fait pas parce qu'on sait que ce sera compensé par un impôt encore plus écrasant.
Selon les dernières statistiques publiées, les défaillances d'entreprises dans les économies développées explosent.
De 30% en un an aux États-Unis.
De 25% en Allemagne.
De 13% dans l'Union européenne.
C'était prévisible.
La fin des aides Covid qui ont permis à des entreprises moribondes de survivre.
La hausse des taux d'intérêt.
La France n'est évidemment pas épargnée.
Si vous l’avez manqué, il faut absolument que vous regardiez le webinaire sur la défiscalisation, que j’ai animé la semaine dernière en compagnie de Nicolas Le Calvez, Directeur commercial de Meilleurtaux Placement.
Nous vous avons présenté, très concrètement, nos solutions pour réduire vos impôts.
Vous avez pu découvrir trois plans pour réduire vos impôts, chacun adapté à un profil d’investisseur précis, et avec pour chacun le nom du produit le plus performant.
Sans langue de bois.
>> Revoir le webinaire sur la défiscalisation de meilleurtaux Placement
J'ai lancé une "consultation" auprès des économistes du Club C'est Votre Argent pour répondre à une question en apparence simple mais dont la réponse est complexe : la France est-elle en bonne ou en mauvaise santé financière et économique ?
Cela devrait être simple d'y répondre, avec des chiffres, de façon objective. Mais ce n'est pas le cas.
Et vous, vous en pensez quoi ?
Sur quels critères vous basez-vous pour répondre bonne ou mauvaise santé ?
>> Donnez-nous votre avis
Par Gauthier Maes, directeur de la communication de Meilleurtaux Placement.
Dernière chance pour réduire vos impôts en investissant dans la forêt ! Il ne reste plus que quelques jours avant la fermeture du Groupement Forestier d’investissement que nous recommandons, France Valley Forêts XII.
Ce placement « branché » (durable, diversifiant, tangible…) permet d’obtenir :
- Une réduction d’impôt de 25%* de son investissement en contrepartie d'un blocage des parts de 5 ans ½ à 7 ans.
- Une réduction de 75%, sans plafond, des droits fiscaux au moment de la succession ou lors d’une donation, qui s’applique sur la valeur des forêts détenues par le GFI.
- Un rendement obtenu chaque année sous forme de dividendes, qui provient de la découpe du bois ou des loyers de chasse : historiquement, le rendement net de frais de gestion est de l'ordre de 1%**.
- Une potentielle hausse de la valeur des parts qui dépend de la pousse des forêts et du prix de l’hectare. L’objectif de gestion de notre GFI, non garanti, est une performance annuelle de 2,5% sur 10 ans qui inclut le rendement des forêts et l’évolution de la part.
Bref, un placement qui envoie du bois !
>> Obtenez plus d'informations sur le GFI France Valley Forêts XII
Par Dorian Abadie, Analyste Bourse Meilleurtaux Placement.
"Le CAC 40 a cédé un peu de terrain hier soir (-0,37% à 7 569 points). Après l’euphorie de jeudi et vendredi, provoquée par le ton accommodant des banques centrales, l’heure est à la prudence en Bourse, malgré la proximité du S&P 500 et du Nasdaq 100 avec leurs records historiques.
Ce matin, les investisseurs surveilleront à 11h l’inflation de novembre en zone euro. Selon le consensus, elle devrait ressortir à 2,4% sur un an, tous prix confondus, contre 2,9% en octobre, confirmant son ralentissement. Des résultats inférieurs seraient de bon augure pour renforcer les attentes de baisse de taux européens en 2024 et soutenir la hausse des paniers d’actions à court terme.
Le CAC ouvre en légère baisse de 0,04% ce matin, à 7 565 points.
En Asie, la Bourse de Tokyo gagne 1,41%, à 33 219 points.
Le Brent s'échange à 77,94$ (+1,26%).
L'once d'or se négocie à 2025,95$ (+0,12%).
L'euro/dollar évolue à 1,093$ (+0,09%)."
La Banque de France abaisse sa prévision de croissance à 0.8% pour 2023 ; Pas d'accord hier sur la loi immigration, les négociations reprennent ce matin mais Darmanin déclare "il y a des accords sur quasiment tout" ; Le titre du jour dans le Journal du Net : "Les PDG annoncent la mort du télétravail dans 3 ans seulement" ou comment prendre ses rêves pour une réalité ; Hausse de 8.1% l'année prochaine sur les mutuelles, ouch ; BFM TV annonce le décès de "l'ancienne détentrice du record du monde des ongles les plus longs" ; Selon le Point, jouer au football pourrait améliorer vos résultats en maths, no comment ; Bruno Le Maire en visite aux États-Unis : "La France est de loin la nation la plus attractive en Europe", il faut savoir qu'il supporte mal le décalage horaire ; L'autre titre du jour dans le Parisien : "Le Vatican autorise la bénédiction des couples gays" ; La chanson "Petit Papa Noël" reste la chanson française la plus vendue au monde de tous les temps et elle rapporte toujours de l'argent aux fils et petits-fils de Tino Rossi ; Suivez-moi sur X (ex-twitter) et linkedin en cliquant sur les liens.
VOILÀ C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE
MAY THE FORCE BE WITH YOU
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