On a assisté depuis quelques jours à une petite remontée des taux d'intérêt à long terme.
Petite.
La raison ? Les investisseurs étaient trop optimistes sur le timing de la baisse des taux et sur la décrue de l'inflation.
Explications.
2023 a été, et ce n'est pas une surprise pour ceux qui nous lisent régulièrement, l'année du recul de l'inflation et l'année de la fin du cycle de hausse des taux.
Comme prévu ici, l'inflation a baissé de plus de 50% par rapport à son niveau le plus élevé.
Et les taux d'intérêt à long terme ont commencé à refluer.
...qu'on nous a racontées sur une inflation "structurelle" qui serait due à la hausse des salaires, ou encore à la transition énergétique, étaient bien des fables.
Les trois causes principales de l'inflation que nous avons connue.
1. L'inflation par la demande. L'effet rattrapage de l'après-Covid avec la multitude de plans de soutien et la consommation alimentée par l'épargne forcée du Covid.
2. L'inflation par l'offre. Due à l'Ukraine principalement. Flambée du coût de l'énergie et flambée des prix alimentaires.
3. La "greedflation". Après une décennie d'inflation nulle qui ne leur a pas permis de relever leurs prix, un grand nombre d'entreprises ont fait plus que répercuter la hausse de leurs coûts pour améliorer leurs marges.
...l'inflation de second tour par les salaires, car elle ne s'est pas produite.
Parce qu'il n'y a pas d'indexation des salaires sur les prix.
Parce que les salaires ont augmenté certes, mais moins que l'inflation.
Parce que les salaires vont augmenter certes, mais de façon plus modérée surtout si l'emploi commence à se détériorer.
Les trois se sont dégonflées.
Moins d'inflation par la demande car l'économie ralentit et l'après Covid est bel et bien terminée.
Moins d'inflation par l'offre car les goulets d'étranglement ont disparu, et, sauf embrasement du Moyen-Orient, les cours sont revenus à la normale.
Moins de greedflation car les consommateurs ont atteint le point auquel ils réduisent leur consommation du fait des prix.
Les marchés anticipent et ils veulent tout, tout de suite.
Et ils se sont trop emballés à la fin de l'année, espérant des baisses de taux aux US dès mars 2024.
Ce n'est pas ce que nous anticipions.
Et ce n'est toujours pas ce que nous anticipons.
...a fait une grosse partie de sa baisse.
La baisse va continuer, on va retourner aux sacro-saints 2%, mais par paliers, avec des petites remontées conjoncturelles comme celle que nous connaissons en ce moment.
Mais nous serons à 2% ou en dessous en fin d'année.
Et les banques centrales vont baisser leurs taux aussi. Mais là encore, il faut être patient.
Notre anticipation était et reste d'un début du cycle de baisse des taux au deuxième semestre. Rappelons également que l'endettement des États est à un niveau très élevé et que les taux longs baisseront, mais par paliers aussi.
Patience, jeune padawan.
À PART ÇA ? QUOI DE NEUF ?
Comment Trump va pouvoir se présenter et peut être élu avec toutes les casseroles qu'il a ?
C'est la Cour suprême qui va déterminer s'il peut se présenter et la Cour suprême lui est favorable.
La nouvelle casserole : la révélation que la Chine et l'Arabie saoudite font partie des 20 gouvernements qui ont dépensé 7.8 millions de dollars dans les hôtels de Trump...pendant son mandat.
Rien que pour la Chine, le gouvernement et des institutions étatiques ont dépensé 5.5 millions de $.
On parle juste ici de 2017 et 2018.
Une partie de l'incertitude en 2024 va venir des élections aux États-Unis et dans de nombreux pays.
Pas de suspense pour l'Inde en revanche où on attend un raz-de-marée de Modi.
Hier, Rishi Sunak a annoncé que les élections législatives en Grande-Bretagne se tiendraient au deuxième semestre de l'année sans préciser la date exacte.
Spécial prévisions 2024.
Où vont les bourses en 2024 ?
Quelles actions acheter ou vendre ?
Le mot : croissance.
La question macro : la baisse des taux c'est pour quand ?
Le chiffre : l'emploi en France en 2024
Le top et le flop de nos Jedi.
Et le Top 3 des gérants pour l'année 2023 !
Avec nos Jedi de l'économie et de la finance, Céline Piquemal Prade de Houghton Investments, Louis de Montalembert de Pléiade AM, Wilfrid Galand de Montpensier Finance et l'incontournable Emmanuel Lechypre!
À ne pas manquer.
Sur BFM Business, ce soir à 20h et en replay samedi à 9h, et dimanche à 11h et 21h.
Et en podcasts sur toutes les grandes plateformes.
Par Gauthier Maes, directeur de la communication de Meilleurtaux Placement.
Prorogation de notre offre boostée sur le fonds euro.
Sur notre contrat Meilleurtaux Allocation Vie de Generali, les versements effectués en 2023 bénéficiaient d’un boost de performance, ce qui donnerait un rendement entre 3 et 4,5%*, selon la part investie en unités de compte. Le taux 2023 devrait être publié dans quelques jours, mais on sait déjà que le dispositif de boost est prorogé en 2024 (au moins jusque fin février).
Il a aussi était simplifié avec deux boosts :
- Un boost de 1,5% pour tous les nouveaux versements réalisés entre le 1er janvier et le 29 février 2024.
- Un complément de 0,5% si la part investie en unités de compte dépasse 50%.
Exemple : si on prend l’hypothèse d’un taux « hors boost » de 2,5% en 2024, cela donnerait un rendement de 4% ou 4,5% suivant la part d’UC. Qui dit mieux ?
>> Demandez une information complémentaire sur l’offre de taux boosté du contrat Meilleurtaux Allocation Vie
Par Sélina Seremet, Analyste Bourse, Meilleurtaux Placement.
"Dernière séance d’une première semaine de 2024 forte en volatilité. Le CAC40 ouvre en forte baisse à 7 395 points affichant une variation de -0,75%. Après la clôture européenne, hier, les marchés américains ont accusé le coup vis à vis du rapport sur l’emploi. Jugé décevant par une partie du marché relançant les craintes sur un maintien des taux plus long laissant le SP500 clôturer à l’équilibre à -0.04%. Les investisseurs semblent désormais attendre des confirmations venant du marché à court terme qui pourraient relancer le mouvement haussier initié il y a plus de 10 semaines maintenant. Concernant la séance du jour, l'événement principal reste la publication de l’inflation européenne qui pourrait donner une tendance sur le futur de la politique monétaire. Dans un contexte où l'inflation semble repartir à la hausse à travers l'Europe notamment l’allemande a 3.7% contre 3.2% le mois précédent.
En Asie, la Bourse de Tokyo gagne 0,27 %, à 33 377 points. (vs hier matin)
Le Brent s'échange à 77,94$ (-0,95%).
L'once d'or se négocie à 2 043,40$ (-0,23%).
L'euro/dollar évolue à 1,092$ (-0,16%).
Et n'oubliez pas de profiter de notre offre sur l'abonnement Meilleurtaux Bourse Privée, à 119 € pour 13 mois, à saisir avant dimanche minuit !"
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Antony Blinken, le secrétaire d’État Américain, arrive au Moyen-Orient pour tenter d'éviter l'embrasement ; Giorgia Meloni veut réformer le mécanisme de sauvetage de la zone euro ; L'Allemagne qu'on a beaucoup critiquée pour ses choix énergétiques affiche tout de même les plus faibles émissions de CO2 depuis...70 ans ; C'est maintenant au tour d'Alain Delon de porter plainte contre Anthony Delon qui lui-même avait porté plainte contre sa soeur Anouchka qui devrait donc logiquement porter plainte contre Alain Delon pour que la boucle soit bouclée ; Le carton de l'année : Universal Pictures avec 3 films dans le top 5 : Super Mario Bros, Oppenheimer et Fast and Furious X, Disney est second et Warner troisième grâce à Barbie ; Le titre du jour dans le Parisien : "De l'eau dans le gaz entre PepsiCo et Carrefour", simple mais efficace ; Bon, on va avoir un froid "polaire" à partir de lundi, couvrez-vous ; J'ai attaqué une nouvelle série avec Emma Stone sur Paramount : "The Curse", je ne peux pas encore me prononcer, pour l'instant je dirais "étrange et décalée" ; Bonne galette des rois et bon week-end ! ;Suivez-moi sur X et linkedin en cliquant sur les liens.
VOILÀ C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE
MAY THE FORCE BE WITH YOU
S'agissant du fonds Netissima, les taux sont variables selon la part en Unités de Compte détenue au 31/12/2023 et au moment de l'attribution effective de la participation aux bénéfices.
- Avec 0 % d'UC : 1,53 %
- Avec 30 % d'UC (bonus + 0,46%) : 1,99 %
- Avec 40 % d'UC (bonus + 0,77%) : 2,30 %
- Avec 50 % d'UC (bonus + 1,07%) : 2,60 %
- Avec 60 % d'UC (bonus + 1,53%) : 3,06 %
L'investissement sur les supports en unités de compte supporte un risque de perte en capital puisque leur valeur est sujette à fluctuation à la hausse comme à la baisse dépendant notamment de l'évolution des marchés financiers. L'assureur s'engage sur le nombre d'unités de compte et non sur leur valeur qu'il ne garantit pas.