Dans un cycle d'euphorie boursière comme celui que nous connaissons, nous assistons toujours au même processus.
La liquidité est d'abord trustée par les très grandes valeurs favorites.
Puis elle ruisselle.
Explications.
... à l'heure où les indices boursiers enchaînent les records absolus.
Nous sommes clairement dans un cycle d'exubérance.
En partie rationnelle, en partie irrationnelle.
Les pessimistes défendent l'idée que les valorisations sont largement au-dessus des valorisations historiques.
Les optimistes mettent en avant un alignement de planètes : des taux qui vont baisser avec l'inflation, une croissance qui résiste et une productivité des entreprises qui va augmenter grâce à l'IA.
... on assiste toujours au même phénomène.
La liquidité se concentre d'abord sur un très petit nombre de très grosses valeurs.
Et cette fois, c'est encore plus spectaculaire que dans les cycles précédents.
Jamais on n'avait eu une telle concentration des volumes de transaction et une telle concentration des progressions des cours sur un nombre aussi faible de grosses entreprises.
Aux États-Unis, les "Magnificent Seven".
En Europe, les 11 "Granolas" dans lesquels on retrouve LVMH ou encore L'Oréal.
... atteignent des valorisations spectaculaires et que la concentration atteint des sommets, la première phase du ruissellement se met en place.
Les investisseurs se rabattent sur des très grandes entreprises, toujours moins glamour ou moins sexy, mais dont les valorisations sont très en retard par rapport aux stars.
C'est ce qui est en train de se produire.
... alimente le rebond de grosses valeurs un peu délaissées aux États-Unis et en Europe.
Mais elle alimente aussi les marchés émergents.
La collecte des ETF, les fonds indiciels, sur les marchés émergents vient de battre un record en février, avec une hausse de 20% par rapport au record de janvier avec un retour des flux sur la Chine totalement délaissée depuis plusieurs années.
... du ruissellement, et celle-ci n'a pas commencé, concerne les valeurs moyennes.
Une fois les réservoirs des grandes entreprises stars et des grandes entreprises de "second rang" pleins à ras bord, l'argent coule vers des valeurs moyennes qui sous-performent les grandes valeurs depuis 5 ans.
C'est l'étape finale du ruissellement et on peut l'attendre à partir du moment où les banques centrales commenceront à baisser les taux.
... à ce ruissellement sur les bourses, l'argent continue à se déverser sur les marchés de taux pour profiter des taux actuels avant la baisse des taux et sur les actifs spéculatifs comme le bitcoin ou l'or.
Etonnant de voir autant de liquidités disponibles après deux années de hausses de taux spectaculaires.
À PART ÇA ? QUOI DE NEUF ?
Cette fois, sauf surprise juridique peu probable, c'est plié.
Avec les résultats des dernières primaires, Trump a le nombre de délégués suffisants pour emporter la nomination.
Ce sera donc bien Trump-Biden.
Et Trump est en tête des sondages même si on ne peut pas se fier aux sondages.
Cette fois, ce sont les dividendes des entreprises.
En France, mais aussi dans le monde.
Selon les Echos, "1 660 milliards de $ ont été distribués aux actionnaires des grandes entreprises dans le monde en 2023" avec une mention spéciale pour l'Europe et le Japon alors que les États-Unis se concentrent eux sur les rachats de leurs actions par les sociétés elles-mêmes.
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"Impôts : 5 erreurs courantes qui peuvent vous valoir un contrôle fiscal
En matière d'impôt sur le revenu, les déclarations des contribuables sont présumées « exactes et sincères ». Il appartient à l'administration d'en contrôler le contenu. Dans ce cadre, si toute déclaration de revenus est susceptible d'être contrôlée, certaines incohérences vous vaudront à coup sûr un rappel du fisc."
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Par Dorian Abadie, Analyste Bourse Meilleurtaux Placement.
"8 100 points ! Le CAC 40 ouvre ce matin en hausse de 0,21%, au-dessus des 8 100 pour la première fois de son histoire. Les records s'enchaînent à Paris, mais aussi à Wall Street où le S&P 500 (+1,12%) et le Nasdaq (+1,54%) continuent de grimper. Les chiffres de l’inflation américaine, un peu décevants, n’ont pas fait dérailler les grands indices hier. Depuis juillet, l’inflation de l’Oncle Sam oscille autour des 3%. Selon les chiffres d’hier après-midi, elle est ressortie à 3,2% sur un an en février, contre 3,1% en janvier. Hors prix de l’énergie et de l’alimentation, elle continue sa lente décrue, passant de 3,9% à 3,8% sur la période, le marché espérait 3,7%. La semaine prochaine, la Banque centrale américaine tiendra une nouvelle réunion de politique monétaire.
Affaire à suivre !
En Asie, la Bourse de Tokyo perd 0,26%, à 38 696 points.
Le Brent s'échange à 82,2$ (-0,56% vs vendredi matin).
L'once d'or se négocie à 2 159,3$ (-0,81%).
L'euro/dollar évolue à 1,092$ (-0,09%)."
À l'Assemblée nationale les LFI et les communistes ont voté contre le soutien à l'Ukraine et le RN s'est abstenu ; La Banque de France a encore baissé ses prévisions de croissance de 0.9% à 0.8% pour 2024 ; Le titre du jour dans Les Echos : "Le gouvernement mise sur la simplification pour relancer le secteur de l'immobilier", enfin...; Selon YouGov, la deuxième marque préférée des Français derrière Samsung est... Doliprane, on ne connaît pas le classement du Prozac ; Mercedes proteste contre les droits de douane anti voitures chinoises en Europe de peur des mesures de rétorsion ; Maisons du Monde va supprimer une cinquantaine de magasins pour réduire ses coûts ; Ne perdez pas votre temps avec la série "The Gentlemen" de Guy Ritchie sur Netflix, une daube pourtant saluée par la critique ; Les contrôleurs de la SNCF et de la RATP touchent des primes à la verbalisation et selon le Parisien, ils ont "la main lourde" ; La crise de la photo retouchée de Kate secoue la Grande-Bretagne et les médias people du monde entier ; La bonne nouvelle du jour dans le Parisien : "Mais si, on peut manger des bananes sans complexes", un livre à l'appui sur l'empreinte carbone du fruit jaune : "Peut-on manger des bananes ?", j'en achète ce matin ; Sortie en salles du film italien phénomène "Il reste encore demain", en noir et blanc; J'en ai déjà marre de la pluie (oui je sais, vous vous en foutez et vous avez raison) ; Suivez-moi sur X (ex-twitter) et linkedin en cliquant sur les liens.