Remarquable.
Le dernier numéro de "The Economist" consacré aux mesures de relance de la natalité.
Comme le projet de "réarmement démographique", quel terme étonnant, voire gênant, de Macron.
Avec une conclusion sans appel.
Toutes ces mesures ne servent à rien.
Explication.
J'imagine que depuis le temps que je radote sur le sujet, vous êtes au courant que nous sommes confrontés à une "révolution" démographique.
Vieillissement de la population.
Et, surtout, effondrement de la natalité.
Le taux de fécondité s'effondre.
Partout dans le monde.
Et atteint des niveaux particulièrement alarmants dans les pays développés.
La population commence à baisser dans des pays comme le Japon, la Corée du Sud ou encore la Chine.
Et elle va bientôt baisser en Europe où des pays comme l'Italie ou l'Espagne affichent des taux de fécondité de 1.2.
Il n'y a plus aucun pays développé qui a un taux supérieur au taux nécessaire au maintien de la population.
Et le déclin s'accélère bien au-delà des anticipations.
Avec le record de taux en Corée, la population chutera de 60% d'ici la fin du siècle.
Voilà pour le constat que vous connaissez bien maintenant.
Les politiques pour favoriser la natalité.
Des primes.
Des congés.
De l'argent.
Le Japon a essayé.
La Chine essaie.
La Corée offre plus de 70 000 $ pour une naissance maintenant.
Et rien n'y fait.
Des centaines de milliards de $ ont été dilapidés depuis 20 ans.
Pour ces mesures de soutien à la natalité.
Avec, parfois, un effet positif à très court terme avant un retour rapide à la tendance à la baisse massive.
Un gâchis.
Le constat de The Economist est le même que le nôtre.
On ne peut rien y faire.
Impossible de renverser la tendance.
Alors autant ne pas gâcher de l'argent pour rien.
En revanche, il faut s'adapter.
Préparer cette "transition démographique".
Une transition démographique qui va plomber les dépenses sociales et notamment le poids de la retraite.
Il faut réagir, vite.
Avec des mesures douloureuses : décalage de l'âge de départ à la retraite, mesures en faveur du travail des seniors, réduction des retraites pour les personnes les moins défavorisées avec une orientation vers la retraite par l'épargne.
Pas le choix.
Mais il faut faire vite.
La révolution démographique est en marche.
À PART ÇA ? QUOI DE NEUF ?
Le "couple" franco-allemand est en crise.
L'antipathie réciproque entre Macron et Scholz ne favorise pas la réconciliation.
Et la volonté affichée d'Emmanuel Macron d'être le "Président" de l'Europe n'arrange pas les choses.
Il est donc allé à Berlin dimanche pour les 75 ans de la commémoration de la Constitution allemande.
Pour relancer la relation.
À suivre donc, mais sans beaucoup d'espoir de voir la relation se réchauffer.
Dans une interview au Financial Times, le chef économiste de la BCE, Philip Lane a confirmé que la baisse des taux interviendra au prochain meeting de la BCE, le 6 juin, et que cela ne posera aucun problème de baisser les taux avant la Banque centrale américaine.
Il était temps.
La baisse des taux en Europe est urgente.
Rappelons que les taux sont à 4% alors que l'inflation est à 2.4%.
Absurde.
En attendant, positionnez-vous rapidement sur l'imminente baisse des taux.
Les élections britanniques ?
Où vont atterrir l'inflation et les taux dans le monde d'après ?
La confiance des ménages va-t-elle revenir ?
La hausse de la Bourse : Stop ou encore ?
Quel placement privilégier ?
Les actions à acheter ou vendre.
Avec nos Jedi de l'économie et de la finance : Ana Boata d'Allianz Trade, Valentine Ainouz d'Amundi Institute, Alain Pitous, Senior advisor ESG et Sébastien Lalevée d'Arbevel.
Pour voir le replay de l'émission : cliquez ici
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Par Dorian Abadie, analyste Bourse Meilleurtaux Placement
"C’est une séance calme qui débute pour les grandes places européennes, ce lundi est férié aux États-Unis et au Royaume-Uni. L’indicateur IFO du climat des affaires en Allemagne sera publié à 10h, c’est la seule donnée économique attendue aujourd’hui. Pour le moment, le CAC 40 perd 0,09% dans les premiers échanges, à 8 088 points. La semaine dernière, l’indice français a cédé 0,89%, sur fond de doutes sur le calendrier de baisse des taux américains.
La politique monétaire et l’inflation seront à nouveau au cœur des échanges cette semaine. Les principales économies publieront leurs derniers chiffres d’inflation dans les prochaines séances, les résultats de la zone euro et des États-Unis sont attendus vendredi. Côté européen, ce sera la dernière publication d’inflation avant la prochaine réunion de la BCE qui devrait baisser ses taux, sauf grosse surprise sur l’indicateur.
En Asie, la Bourse de Tokyo gagne 0,66% à 38 900 points.
Le Brent s'échange à 82,2$ (+1,11% vs vendredi matin).
L'once d'or se négocie à 2 342,4$ (+0,15%).
L'euro/dollar évolue à 1,085$ (+0,08%)."
J'ai abandonné la série "The Sympathizer" sur Warner ; "Dark matter" sur Canal, c'est de mieux en mieux, épisode après épisode ; Et je vais terminer "The Actor", la remarquable série iranienne sur Arte ; Macron veut faire un référendum en Nouvelle-Calédonie ; La réforme de l'assurance-chômage est une bonne réforme, enfin ; Record de fréquentation pour Vivatech avec 165 000 visiteurs, une hausse de 10% en un an ; Nadal aujourd'hui à Roland-Garros ; Le titre du jour dans Les Échos : "le marché du bricolage dévisse", de façon générale toutes les activités Covid s'effondrent ; Suivez-moi sur X et linkedin en cliquant sur les liens.
VOILÀ C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE
MAY THE FORCE BE WITH YOU