Cette semaine, Atos voit son cours exploser de +122,5% en cinq jours. L'État français propose 700 millions d'euros pour acquérir les activités sensibles du groupe, incluant les supercalculateurs et les services de cybersécurité liés à la défense nationale. L'ancien fleuron français affiche une capitalisation proche des 200 M€ à la clôture.
Lhyfe SA gagne +4,2% sur la semaine. La société devrait collaborer avec Deutsche Bahn pour développer des trains alimentés à l'hydrogène vert. Dans cet objectif, Lhyfe a construit une usine d'hydrogène vert à Tübingen, en Allemagne, qui produira jusqu'à 30 tonnes par an. Cette usine devrait fournir de l'hydrogène pour un train climatiquement neutre. Le projet, nommé "H2goesRail", vise à démontrer la viabilité économique des trains à hydrogène et à intégrer la production d'hydrogène vert dans les processus clients.
Haffner Energy arrive en troisième place de ce top et affiche une légère performance de +2,0% sur les sept derniers jours. La société a récemment annoncé la collaboration avec LanzaJet pour lancer le projet "Paris-Vatry SAF", visant à créer une usine de production de carburant d'aviation durable (SAF) à l'aéroport de Paris-Vatry. Le projet prévoit une capacité initiale de 30 000 tonnes de SAF par an, avec de belles perspectives d'évolution. Ce partenariat vise à répondre aux normes européennes et à promouvoir l'économie circulaire en utilisant des biomasses résiduelles locales.
FLOP
Groupe Réalités ouvre ce flop avec une contre-performance de -27,2% sur la semaine. La société a annoncé la cession de sa filiale LWS Hospitality à ses dirigeants via un LMBO (Leveraged Management Buyout) pour un montant de 25 M€. Cette opération permettra à Réalités de se concentrer sur son cœur de métier, tout en assurant à LWS Hospitality une continuité sous la direction de son équipe actuelle.
Dans le même esprit, Nexity perd -20,7% sur les sept derniers jours. L'entreprise, suit le sillage de son secteur depuis le début d'année (-10,9% YTD). Largement pénalisé par l'instabilité politique et sociale en France, la perspective d'assouplissement monétaire illustrée par la récente baisse des taux en Europe ne suffit pas au secteur pour tirer son épingle du jeu.
Malgré des nouvelles positives avec l'annonce de l'approbation accélérée par la Food and Drug Administration (FDA) de son produit "élafibranor" en tant que traitement de la PBC, Genfit reste éclipsé par la conjoncture défavorable du fait de l'incertitude politique. Le cours perd -19,2% sur la semaine.
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