Jeudi 27 juin

Les élections européennes sont passées.
Et l'heure est venue pour les 27 leaders de l'Union européenne de se réunir pour un sommet crucial pour l'avenir de l'Europe.
Un sommet qui va être marqué par les tensions entre Giorgia Meloni et un Emmanuel Macron affaibli par la dissolution.
Explications.

CHALLENGES

C'est peu de dire que l'Europe est confrontée à des challenges majeurs.
Au-delà même des sujets de politique intérieure et de la poussée des extrêmes.
La guerre en Ukraine, toujours.
Et donc la relation avec la Russie.
Le décrochage monumental par rapport aux États-Unis.
La domination américaine et chinoise dans la Tech.
La possible élection de Trump.
L'offensive commerciale et le dumping de la Chine.
La transition énergétique.
Entre autres.

QUEL AGENDA !

Les 27 leaders réunis à Bruxelles ne vont pas s'ennuyer.
Quelques décisions à attendre.
Quelques orientations surtout pour cette réunion "stratégique".

NOUVEAUX MEMBRES

Les sujets d'élargissement vont être également abordés.
Deux pays ont entamé le processus d'intégration.
L'Ukraine bien sûr.
Et la Moldavie.
Et si on parle d'Ukraine, on va également parler de défense.

NOMINATIONS

C'est un des enjeux majeurs de ce sommet.
Le renouvellement de postes clés.
À commencer par la tête de la Commission européenne.
Ursula von der Leyen est candidate à sa propre succession, et elle est favorite.

BRAS DE FER

Meloni ne va pas bouder son plaisir de voir son meilleur ennemi européen, Macron, affaibli.
Surtout qu'ils se disputent sur certains postes clés à l'intérieur de la Commission, et notamment sur le poste de vice-président en charge du commerce, de la concurrence et de la politique industrielle.
Dur pour le président français, qui s'est rêvé président de l'Europe, de voir son influence diminuer.
Meloni a déjà commencé à se plaindre d'un processus de nomination anti-démocratique qui ne tient pas assez compte de son groupe au Parlement européen, devenu troisième force politique devant Renew.
Une bonne ambiance à prévoir donc.

À PART ÇA ? QUOI DE NEUF ?

MERCI...

... à tous ceux qui m'ont envoyé des messages extrêmement sympathiques sur la newsletter d'hier sur "L'économie pour les super nuls".
Je ne suis apparemment pas le seul gourmand qui aime les choux à la crème...
Pour ceux qui l'ont loupée, c'est ici.

LE DÉBAT

Avec un immense D, car l'audience de ce débat entre Trump et Biden risque d'être spectaculaire.
Trump n'aura qu'un objectif : pousser Biden à la faute, un Biden qui multiplie les gaffes et les moments d'absence.
Selon la presse américaine, Obama et Clinton réfléchiraient à un remplacement de Biden lors de la Convention démocrate.
En faveur de qui ?

ATOS

C'est un feuilleton étonnant.
Un triste feuilleton.
Triste de voir se déliter ce fleuron français gonflé artificiellement par son ancien dirigeant Thierry Breton.
Dernier épisode : le repreneur qui avait emporté le dossier a jeté l'éponge.
Et c'est à nouveau Kretinsky qui revient dans la course.

ÉLECTIONS ET WEBINAIRES

Si vous l'avez manqué, je vous invite vivement à voir le replay du webinaire spécial élections que j'ai animé la semaine dernière, dans lequel nous vous avons donné nos anticipations sur les conséquences des élections législatives pour vos placements (chute des actions ? Hausse des taux ? Quid de l'immobilier ? etc.).
Et comme la situation est exceptionnelle, on vous prépare d'autres événements exceptionnels.
Mardi 9 juillet, je ferais une nouvelle vidéo, en live, dédié aux résultats des élections et leurs conséquences pour votre argent. Vous pouvez vous inscrire dès maintenant ici
Et parce que la fiscalité est un sujet majeur de ces élections, avec de nombreuses mesures prévues dans les divers programmes, nous organisons aujourd'hui à 13h30, un nouveau webinaire dédié aux conséquences fiscales des élections. Nous avons invité un expert, avocat fiscaliste chez CMS Francis Lefebvre, qui fera le point sur les différents changements fiscaux à attendre et sur les mesures qu'il faut prendre pour éviter le futur matraquage fiscal.
>> Rendez-vous à 13h30 sur notre chaîne Youtube

DU CÔTÉ DE VOS PLACEMENTS

Par Olivia Boulay, chargée de contenu patrimonial, Meilleurtaux Placement
Dans un contexte politique, économique et fiscal incertain, l’investissement en SCPI étrangères semble particulièrement opportun pour plusieurs raisons :
- Elles offrent des rendements attractifs, de plus de 5%* net de frais.
- Elles permettent, pour quelques centaines d’euros, de diversifier son patrimoine et donc de limiter les risques, le tout sans souci de gestion.
- Elles permettent d’investir hors de France, et donc d’être protégé contre une "ponction sur votre épargne" (ce n'est pas du tout notre scénario, mais cela peut rassurer les épargnants vraiment très inquiets...)
- Elles bénéficient d’une fiscalité bien plus douce que les SCPI françaises et sont un peu moins exposées au risque de matraquage fiscal en France (ça c’est plus notre scénario…)
>> Obtenez une information détaillée sur l’investissement en SCPI étrangères

DU CÔTÉ DE TTSO

Par Time To Sign Off, l’excellente newsletter du soir qui résume le must de l’actu du jour
Intéressant
À 4 jours des législatives, l’Ifop publie son tableau de bord mensuel des personnalités. Ses conclusions : 1) La dissolution a fait mal à tout le monde : sur les 50 figures politiques testées (de Zemmour à Mélenchon), 44 ont vu leur image se dégrader en juin, du jamais vu. 2) La défiance est désormais généralisée : sur les 50, seuls 4 ont encore un ratio bonne/mauvaise opinion positif : Edouard Philippe (+13), François Ruffin (+6), Gabriel Attal (+4) et Raphaël Glucksmann (+2). Le casting de 2027 ?
3) Coté RN, Jordan Bardella et Marine Le Pen rassemblent bien une majorité … mais contre eux (51% d’opinions négatives pour Bardella et 60% pour MLP). Le plafond de verre résiste encore. .
N'hésitez pas à vous abonner à la newsletter du soir de TTSO. C'est très simple et c'est ici

DU CÔTÉ DES MARCHÉS

Par Dorian Abadie, Analyste Bourse Meilleurtaux Placement.
"Le CAC 40 a signé hier une deuxième séance consécutive de baisse : -0,69% à 7 609 points (-0,25% depuis lundi matin). Le contexte général demeure inchangé, l’heure est à la prudence avant le débat Biden / Trump de ce soir, les chiffres de l’inflation demain et bien sûr le premier tour des législatives dimanche.
L'écart de taux entre les obligations souveraines françaises et allemandes à 10 ans diminue légèrement mais reste toujours élevé, autour de 0,75%. Plus il se creuse, plus la défiance des investisseurs est forte envers la France et son futur gouvernement.
Deux statistiques américaines sont au programme aujourd’hui. La croissance du premier trimestre sera une nouvelle fois révisée : le marché table sur +1,3% sur un an. Thermomètre majeur de la consommation, les commandes de biens durables réalisées en mai sont également attendues à Wall Street.
Le CAC 40 évolue à l’équilibre ce matin, dans les premiers échanges.
En Asie, la Bourse de Tokyo perd 0,82% à 39 341 points.
Le Brent s'échange à 85,2$ (-0,35% vs hier matin).
L'once d'or se négocie à 2 302,4$ (-0,63%).
L'euro/dollar évolue à 1,071$ (+0,19%)."

ON S'EN FOUT ?

Le patron de l'OTAN sera le Premier ministre hollandais Mark Rutte ; En parlant de Hollande et de Premier ministre, Hollande se dit prêt à devenir Premier ministre, on imagine la cohabitation, l'occasion de voir "Le comte de Monte-Cristo" au cinéma ? ; Encore un débat ce soir, cette fois entre Attal, Bardella et Faure ; Marine Le Pen explique qu'en cas de cohabitation, le titre de "chef des armées" du président est "honorifique", bonne ambiance déjà ; Kendji Girac regrette ce qui s'est passé ; 61% des Français redoutent des violences après les résultats des législatives ; Bayrou : "Ni LFI ni RN au second tour" ; Selon l'Observatoire français des drogues et des tendances addictives, les Français se droguent de plus en plus, 50.4% ont déjà expérimenté le cannabis contre 12.7% en 1992 et dans l'intervalle l'usage de la cocaïne a été multiplié par 10 ; La Bulgarie a été recalée pour l'Euro (la monnaie, pas le Foot) ; Suivez-moi sur X et linkedin en cliquant sur les liens.

VOILÀ C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE
MAY THE FORCE BE WITH YOU

* RENDEMENT NET DE FRAIS, BRUT DE FISCALITÉ.

Les performances passées ne préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans le temps.
Comme tout investissement, l'immobilier présente des risques :
- La baisse de la valeur du placement. Le capital investi dans une SCPI n’est pas garanti. La valeur de part d'une SCPI évolue dans le temps, en relation étroite avec l’état de la conjoncture de l'immobilier d'entreprise. Cette conjoncture suit des cycles successifs, avec des phases à la hausse et à la baisse.
- La diminution des revenus locatifs. Dans un contexte économique moins favorable, la baisse des revenus locatifs versés aux associés est due à la diminution du taux d’occupation financier et/ou à la baisse du montant global des loyers versés par les locataires. Cette baisse peut être toutefois atténuée par l’effet de la mutualisation des risques grâce à la diversification immobilière et locative du portefeuille de la SCPI.
- La liquidité. La SCPI n’étant pas un produit coté, elle présente une liquidité moindre comparée aux actifs financiers. Les conditions de cession (délais, prix) peuvent ainsi varier en fonction de l’évolution du marché de l’immobilier d'entreprise et du marché des parts de SCPI.

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