On a déjà évoqué ici les raisons de la chute des indices boursiers de début août.
Des raisons macroéconomiques, et aussi techniques.
Mais il y a un autre phénomène qui est venu amplifier la baisse : le carry trade japonais.
À la fois une cause de la chute, et une conséquence de l’environnement macro-économique.
Explications.
Entre le 1er août et le 5 août, le S&P 500 a baissé de plus de 7%.
Le Nasdaq a lâché plus de 10%.
Le CAC quant à lui a perdu près de 6%.
Mais la baisse la plus spectaculaire a eu lieu au Japon : -20% pour le Nikkei !
… macroéconomique de cette débâcle, vous la connaissez : le ralentissement économique. En particulier aux États-Unis, même si la situation est encore plus préoccupante en Europe, en Chine, et au Japon... Mais tous les yeux sont rivés sur les US qui ont été la locomotive de la croissance ces dernières années.
Un ralentissement dû à l’inflation et à la remontée brutale des taux, avec des banques centrales qui ont relevé les taux trop fort, et attendent trop longtemps pour les baisser.
Les craintes de ralentissement économique ne peuvent expliquer à elles seules une chute d’une telle ampleur.
Il y a des raisons techniques : nous sommes en août, avec des volumes moins importants, essentiellement réalisés par des programmes algorithmiques qui ont tendance à exagérer les mouvements de marchés.
Rappelons que tout avait commencé avec la baisse de la Bourse japonaise.
Plus de 12% de baisse en une séance.
Et un mot que vous ne connaissez peut être pas : « carry trade ».
En Français : stratégie de portage.
Cette stratégie consiste tout simplement à emprunter des devises d’un pays où les taux sont très bas, pour les investir dans un pays où les taux sont plus élevés.
Et profitez donc du différentiel de taux.
Depuis plusieurs mois, les carry trade se sont multipliés sur le Yen.
La Banque du Japon étant l’une des seules à ne pas avoir augmenté les taux.
Avec une devise qui est restée très basse par rapport au dollar ou à l’euro.
Une « martingale » qui rapportait près de 10% depuis le 1er janvier, avec donc des risques supposés très faibles…
La Banque du Japon a relevé ses taux d'intérêt de manière totalement inattendue.
Puis le 1er août, la Fed a annoncé qu’elle pourrait baisser ses taux dès septembre s'il n'y a pas de surprise majeure sur le front de l'inflation.
Résultat : une réduction de l’écart de taux, et une hausse du yen par rapport au dollar, provoquant donc des premières pertes pour « les carry-traders »
…par des appels de marge : les courtiers ont exigé de la part des emprunteurs en yens une augmentation du dépôt de garantie.
Ces emprunteurs ont donc été obligés de vendre leurs positions de carry trade, et/ou de vendre d’autres positions, en particulier sur les actions japonaises.
D’où la forte chute du Nikkei (20% en 5 jours) et du dollar/yen (-10%).
Et voilà comment en 5 jours, les investisseurs ont perdu tous leurs gains engrangés depuis le début de l’année…
Les positions de « yen carry trade ».
Il resterait 25% des positions selon JPMorgan, 50% selon UBS.
Si la Fed baisse effectivement ses taux en septembre, si la BoJ continue de les monter ou encore si le yen poursuit sa hausse, on pourrait avoir une nouvelle panique chez les investisseurs.
Le « carry trade » n’a peut-être pas fini de secouer les marchés.
Au moins vous saurez maintenant ce que c’est.
À PART ÇA ? QUOI DE NEUF ?
Kamala Harris
Depuis sa nomination suite au retrait de Joe Biden, la candidate démocrate a le vent dans le dos.
De nouveaux sondages publiés samedi aux États-Unis donnent la candidate démocrate gagnante face à Donald Trump dans trois états clés.
Le Michigan, la Pennsylvanie et le Wisconsin, trois « swing states » qui permettraient à Kamala Harris de battre l’ancien président des États-Unis.
Harris et Trump doivent débattre le 10 septembre.
La campagne américaine est loin d’avoir livré son verdict.
La révolution de l’intelligence artificielle attire forcément les investisseurs professionnels.
Et notamment les fonds de private equity qui cherchent à identifier et acquérir les start-ups les plus prometteuses.
Malheureusement pour eux, ils subissent une concurrence féroce, et encore plus puissante que les plus gros fonds de capital investissement : les GAFAM.
En 2023, 80 % des investissements en capital-risque dans la Silicon Valley sont venus des fonds corporate des grandes entreprises de la tech, et moins de 20% de fonds de « venture capital ».
Ceux-ci préparent leur riposte : selon Challenge, un groupe de plusieurs fonds de PE américain est entré en discussion avec le fonds souverain saoudien pour la constitution d’un véhicule de 40 milliards de dollars entièrement dédié à l’IA.
La forêt.
Le GFI (Groupement Forestier Investissement) n’est pas qu’un placement défiscalisant et durable.
C’est aussi un placement rentable. Les investisseurs peuvent en effet bénéficier :
- D’avantages fiscaux : une réduction d’IR de 18%* et de droits de succession de 75%.
- D’un revenu régulier (autour de 1%) provenant de l’exploitation forestière (découpes et revente du bois).
- Et d’une potentielle hausse de la valeur des parts qui dépend de la pousse des forêts et du prix de l’hectare. Justement, la société France Valley vient d’annoncer une augmentation de la valeur de parts de 10 de leur GFI.
Des augmentations allant de +1 à +7,5%**.
Un investissement aux multiples branches…
>> Obtenez plus d’informations sur les GFI de France Valley
Par Sélina Seremet, Analyste Bourse Meilleurtaux Placement
"Le CAC 40 a débuté la semaine en hausse de 0,41% à 7 299 points, après une semaine de forte volatilité sur les marchés qui a combiné une liquidation rapide des positions et une montée des craintes de récession. Parallèlement, le Nasdaq Composite est clairement entré en phase de correction, affichant une baisse de plus de 10% depuis son sommet le plus récent, enregistré le 10 juillet. Les investisseurs sont maintenant confrontés à la question de savoir si l'économie américaine réussira à réaliser un atterrissage en douceur ou si elle risque de tomber en récession. Cette semaine, l'attention sera donc portée sur les ventes au détail aux États-Unis, attendues jeudi, pour évaluer l'état de la consommation. Les chiffres de l'inflation américaine, qui seront publiés mercredi, sont également très attendus. Ces chiffres pourraient influencer la politique monétaire future de la Réserve fédérale, en vue de la décision de septembre.
Pendant ce temps, la Bourse de Tokyo est fermée aujourd'hui pour la journée de la montagne.
Le Brent s'échange à 79,9$ (+1,1% vs vendredi matin).
L'once d'or se négocie à 2 436,3$ (+0,45%).
L'euro/dollar se maintient à 1,092$ (+0,00%)."
Bilan des Français aux Jeux : 16 médailles d’or, 26 d’argent, 22 de bronze, 5ème place, record de médailles, et bien plus que tout ça : Merci les bleu(e)s ; Place maintenant aux Paralympiques dès le 28 août ; Selon les Echos, les Américains font le forcing pour un accord de cessez-le-feu à Gaza ; L’équipe de campagne de Trump dit avoir subi un piratage et insinue que l’Iran est à la manœuvre ; Disneyland Paris ouvrira une attraction aquatique inédite autour du Roi Lion ; Un homme a escaladé la tour Eiffel à mains nues hier après-midi, il s’est fait interpellé au niveau intermédiaire, coïncidence incroyable : « un indien dans la ville » était retransmis sur TF1 hier soir ! ; C’est la canicule aujourd’hui avec un thermomètre qui dépassera parfois les 40°, courage, restez au frais et buvez de l’eau !
VOILÀ C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE
MAY THE FORCE BE WITH YOU
*En contrepartie d'un risque de perte en capital et du blocage des parts pendant une durée de 5 ans ½ à 7 ans. Dans la limite d'une souscription de 50 000 euros pour un célibataire et de 100 000 euros pour un couple. Soit une réduction d'impôts respectivement de 9 000 euros et 18 000 euros. Cette réduction est soumise au plafonnement global des niches fiscales de 10 000 euros.
**Les performances passées ne préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans le temps. L'investissement en parts de Groupement Foncier présente un risque de perte en capital, en particulier sur une durée d'investissement qui serait courte. L'investissement dans des parts de GFI est réservé aux personnes susceptibles par leur connaissance et leur souci de diversification des placements financiers de prendre en compte les particularités de cette forme d'investissement. L'investissement présente un certain nombre de risques, dont notamment les risques suivants :
- Risque de perte d'une partie ou de la totalité du capital
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