Non, malheureusement, ce n'est pas la nôtre.
Ce n'est pas non plus celle de l'Europe.
Oui, vous avez deviné.
C'est l'économie américaine.
Le dossier de "The Economist" dresse un tableau de l'écrasante domination de l'économie américaine.
Il sonne comme un KO.
Un KO total. Sans appel.
Un constat fascinant.
Mais dur.
Très dur.
...du dossier :
"The envy of the world."
"The American economy has left other rich countries in the dust". Rien que ça...
"Getting more from more" sur la productivité.
"Oil kings"
"America's dominance of stockmarkets".
N'en jetez plus !
On a compris !
Depuis 30 ans, les US ont crû beaucoup plus vite que toutes les autres économies.
En 1990, le PIB américain représentait 2/5 du PIB du G7 des pays développés.
Aujourd'hui c'est 50%.
Par habitant, ils sont aujourd'hui 40% au-dessus de l'Europe de l'Ouest, et 60% au-dessus du Japon.
...qui ont encore l'image d'un pays de low cost jobs : le salaire moyen dans l’État le plus pauvre des États-Unis, le Mississippi, est au-dessus des salaires moyens en Grande-Bretagne, au Canada, ou en Allemagne.
Et les rebonds sont puissants.
Même après les crises : les US sont le seul pays du G20 où la production et l'emploi sont au-dessus des niveaux pré-Covid.
La taille du marché.
La démographie.
Les choix énergétiques souvent décriés qui ont fait des US un pays autonome et exportateur d'énergie.
La mobilité et la flexibilité de l'emploi.
La puissance de la machine financière et notamment de l'investissement dans les entreprises, de la start-up aux grandes entreprises.
La puissance de la Bourse.
La flexibilité de la réglementation.
Tout le contraire de l'Europe.
L'implication limitée de l’État dans l'économie.
L'espérance de vie est de 3 ans inférieure à celle de l'Europe occidentale.
Les problèmes de santé publique.
La dette et le déficit.
Et évidemment l'inégalité. Le grand argument des critiques du modèle américain.
Une inégalité qui explose, mais qui explose plus par le haut que par le bas.
La redistribution fonctionne mieux qu'il y a 30 ans, mais elle est loin d'être parfaite.
Il sera plus facile de mieux redistribuer ce qu'on gagne que de redistribuer ce qu'on n'a pas.
En finissant de lire le dossier in extenso, j'étais KO.
À PART ÇA ? QUOI DE NEUF ?
Faut-il privilégier les États-Unis pour vos investissements en actions ?
C’est le choix que nous faisons depuis longtemps au sein de notre gestion pilotée.
Certes, la diversification, à la fois sur les classes d’actifs (actions, obligations, immobilier, etc.) et géographique est importante.
Mais la surpuissance américaine nous a poussé à surpondérer largement les États-Unis dans notre poche action (près de la moitié investie aux US).
Rappelons toutefois que nous sommes prudents depuis plusieurs mois, sur l’Europe au bord de la récession, mais aussi sur les États-Unis dont les indices sont à des records, notamment du fait de l’envolée des valeurs technologiques américaines, en particulier sur 3 ou 4 « Magnificent » qui font pratiquement toute la cote.
Notre poche actions est donc largement sous-pondérée, en particulier par rapport à la poche obligataire.
>> Obtenez plus d’information sur la gestion pilotée de Meilleurtaux Placement
Que pensez-vous du modèle économique et du modèle social américain ?
>> Donnez-nous votre avis
Pour la foire à l'hypocrisie à l'Assemblée.
Avec l'ouverture du débat sur le budget.
Chaque député va prendre soin de passer dans les médias pour défendre "les Français" et pour proposer un nouvel impôt ou une mesure absurde.
On a beau avoir déjà connu ça à de nombreuses reprises, cela reste affligeant.
À 13h30, Gauthier Maes reçoit Christophe Leclère, avocat fiscaliste chez Francis Lefebvre.
Il nous expliquera tout ce qu'il faut savoir sur le projet de loi de finances 2025, et comment adapter ses placements aux nouvelles règles fiscales.
Il répondra à toutes vos questions et notamment :
Quelles sont les mesures phares du budget ?
Quels revenus/placements sont concernés ?
Quelles stratégies adopter pour réduire l'impact fiscal ?
À suivre sur notre chaîne YouTube.
>> Inscrivez-vous pour assister à cet événement
Les sanctions.
La Russie parvient avec la complicité de nombreux États à les contourner.
Et l'Europe ferme les yeux. Pour défendre ses intérêts.
La Russie ouvre le sommet des Brics aujourd'hui.
Et elle pourra se féliciter.
Grâce aux pays d'Asie centrale qui ont vu par miracle leurs importations et leurs exportations littéralement exploser, mais aussi grâce à la Turquie, à l'Inde, au Brésil.
Et à la Chine bien sûr.
Illustration dans le Figaro : "les exportations allemandes de voitures et de composants automobiles vers le Kirghizistan ont bondi de 5500%". No comment.
Champagne donc ce soir au sommet des Brics.
Par Sélina Seremet, Analyste Bourse Meilleurtaux Placement.
"La Bourse de Paris a terminé en baisse lundi, lestée par les valeurs luxe et la hausse des taux obligataires américains, alors que les élections américaines se profilent dans deux semaines. Après une perte de 1% hier, l'indice parisien poursuit sa glissade ce matin, en recul de 0,28% à 7 515 points. Les investisseurs digèrent les derniers résultats d'entreprises et les déclarations de responsables de la Fed, qui continuent d'alimenter les incertitudes sur les perspectives économiques. Le secteur automobile sera particulièrement surveillé aujourd'hui, après l'annonce d'un nouveau repli des immatriculations de voitures neuves dans l'Union européenne, en baisse de 6,1% en septembre selon l'Association des constructeurs européens d'automobiles."
Comme l'explique le Wall Street Journal, les instituts de sondage se sont tellement plantés en 2020 qu'ils n'osent plus se mouiller et préfèrent tous affirmer que les deux camps sont à égalité ; C'est le grand nettoyage mondial chez HSBC ; La Bourse iranienne et le rial sont en chute libre dans l'attente de la riposte israélienne ; Attal veut devenir secrétaire général de Renaissance, Élisabeth Borne aussi ; Un américain déclaré mort s'est réveillé pendant qu'on commençait à lui prélever ses organes ; Ce soir, il paraît qu'il y a un match important en Ligue des Champions pour le PSG ; Ce soir, à revoir et revoir encore : "Touchez pas au grisbi" sur C8 ; L'État pourrait légaliser les casinos en ligne et toucher 1 milliard, on fonce ; La Moldavie n'a accepté que de justesse son adhésion à l'UE alors que les sondages donnaient le "oui" largement gagnant, l'ingérence russe a été particulièrement efficace ; Enfin : "Les fonds de petites et moyennes valeurs renaissent de leurs cendres" (Les Échos) ; Il est temps que la campagne électorale américaine s'achève car les insultes fusent ; Selon Le Figaro, le nombre de conducteurs qui roulent sans assurance a explosé ; Suivez-moi sur X et linkedin en cliquant sur les liens.
VOILÀ C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE
MAY THE FORCE BE WITH YOU