Performances, simplicité, coût réduit. Voilà les trois arguments qu’on entend en boucle dès qu’il est question d’investir dans l’indice MSCI World. Il ne vous dit peut-être rien, mais il est incontournable pour beaucoup d’investisseurs, particuliers comme professionnels. Et il faut bien le dire : c’est un produit qui a tout pour plaire. Ou presque. Car derrière cette vitrine séduisante, se cache une réalité plus complexe et méconnue. On vous dit tout.
Un ETF (Exchange Traded Fund) est un fonds d’investissement coté en Bourse qui réplique la performance d’un indice, d’un secteur ou d’un actif, offrant une diversification simple et à coût réduit. Les ETF les plus populaires répliquent les performances de l’indice MSCI World, composé des actions de plus de 1 500 grandes entreprises de 24 pays développés. Avec toutefois une très forte pondération sur les États-Unis.
L’ETF MSCI World, c’est la solution clé en main pour tous ceux qui veulent investir « sans se prendre la tête ». Il vous promet une exposition mondiale et diversifiée. Et, sur le papier, ça marche. Ses cinq principales lignes sont actuellement Nvidia, Apple, Microsoft, Amazon et Meta.
D’un point de vue performance, l’indice est l’un des plus rentables au monde, porté par les performances exceptionnelles des technos américaines. Sur dix ans, sa performance annuelle moyenne est d’environ 12%. Mieux encore, elle avoisine les 25% depuis le 1er janvier et les 30% sur un an.
On peut s’attendre à ce que ces excellents résultats durent, compte tenu de la surpuissance américaine, des baisses d’impôts et des mesures de dérégulation annoncées par Donald Trump. Mais attention ! C’est aussi un indice très volatil et qui a perdu près de 30% de sa valeur entre janvier et octobre 2022, environ -10% entre août et novembre 2023 ou plus récemment cet été, avant de se reprendre. Il évolue actuellement près de son plus haut niveau historique, à l’image du Nasdaq.
En somme, l’ETF MSCI World est une excellente solution pour débuter en Bourse ou pour ceux qui veulent investir sans trop se poser de questions. Dans notre gestion pilotée Pilot, le MSCI World est notre plus forte ligne sur les profils dynamique et audacieux compte tenu de ses performances, on vous explique tout cela dans la suite de cet article. Toutefois, il ne faut pas considérer cet ETF comme une stratégie d’investissement à lui seul. La diversification est une clé de réussite majeure pour investir sur le long terme.
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UN “WORLD” TRÈS AMÉRICAIN…
Oui, l’indice MSCI World est notre socle d’investissement dans Pilot. Mais voilà, ce qui semble être un indice mondial et diversifié n’est en réalité qu’une illusion. Le nom de l’ETF peut prêter à confusion : il ne permet pas une bonne diversification mondiale, il offre la possibilité d’investir sur les plus grandes capitalisations mondiales, avant tout américaines. Les fameuses 7 Magnifiques, issues du secteur technologique, représentent plus de 22% de son allocation.
Dans le détail, le MSCI World est exposé en ce moment à 74% sur des actions américaines. Sectoriellement, il cible avant tout les valeurs technologiques (25%), financières (16%), industrielles (11%), de la consommation (10,6%) et de la santé (10,5%). En somme, on pense investir « dans le monde », mais on parie avant tout sur Wall Street, et singulièrement l’indice technologique Nasdaq.
C’est une excellente stratégie… jusqu’au jour où les marchés américains se retourneront. L’indice a en effet un biais sectoriel très important et de nombreux secteurs stratégiques sont sous-représentés dans son allocation. Si les géants américains comme Nvidia, Apple ou Microsoft toussent, votre portefeuille attrape une pneumonie, faute de diversification.
Les versements programmés sont une solution pour limiter ce risque sur le long terme. En investissant la même somme d’argent tous les mois, vous lissez les variations de marché en achetant des parts de l’ETF à différents niveaux de prix, réduisant ainsi le risque d'investir tout votre capital au plus haut.
C'est également une méthode disciplinée qui automatise l’épargne, évitant les décisions impulsives liées aux fluctuations des marchés. Sur le long terme, cette stratégie maximise vos chances de bénéficier de la performance historique du MSCI World, tout en limitant les effets de la volatilité.
Mais ce n’est pas suffisant ! Les performances de l’indice sont certes très élevées mais révèlent l’un de ses angles morts : les marchés émergents. Chine, Inde, Brésil… Ces économies à forte croissance, qui représentent pourtant plus de 40% du PIB mondial, sont purement et simplement absentes de l’indice.
Pourquoi cet oubli ? Parce que l’ETF MSCI World ne s’intéresse qu’aux pays développés. Or, les émergents ne sont pas juste une option, ils sont une nécessité dans un portefeuille diversifié. En les négligeant, vous passez à côté de performances qui, à long terme, pourraient bien surclasser celles des économies matures.
Dans le profil audacieux de Pilot, le plus exposé sur les actions, nous n’investissons pas seulement sur le MSCI World. Voici l’allocation géographique de sa poche actions pour novembre :
Cliquez ici pour voir l’image en grand. Source : Meilleurtaux Placement
Notre poche actions est diversifiée sur plusieurs zones géographiques : États-Unis, zone euro, Royaume-Uni, marchés émergents, Asie-Pacifique… Nous sommes fortement exposés sur le MSCI World mais gardons une exposition sur l’Europe par souci de diversification, et une, bien moindre, sur la Chine qui a le potentiel de rebondir en Bourse à moyen terme.
En complément du MSCI World qui est une excellente base d’investissement, nous recommandons fortement de diversifier sur d’autres zones géographiques, en particulier sur l’Europe et les marchés émergents. Mais aussi sur d’autres classes d’actifs, par définition absentes de cet indice 100% actions : obligations, immobilier, Private Equity, matières premières, fonds euros…
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LE PLUS IMPORTANT : VOTRE PROFIL
La diversification est un principe clé pour une gestion optimale de votre portefeuille, et cela va bien au-delà des actions. Si elles offrent un potentiel de rendement attractif à long terme, elles comportent aussi une volatilité qui peut être difficile à gérer, surtout en période d’incertitude économique. C'est là que les obligations, les fonds euros, l’immobilier et le Private Equity jouent un rôle crucial.
Les obligations, souvent perçues comme des actifs plus stables, apportent une protection contre la volatilité des marchés actions, en particulier dans les phases de baisse. Elles permettent de réduire le risque global du portefeuille tout en générant des rendements plus réguliers. Leur place dans un portefeuille dépend directement du profil de risque de l’investisseur.
Dans le cadre de notre gestion pilotée, les actions représentent une part significative de nos quatre allocations, mais jamais totale. Selon votre profil de risque, cette part peut fortement varier:
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Profil prudent : Les obligations et le fonds euros représentent plus de 60% de l’allocation totale, offrant une protection contre la volatilité. La poche actions couvre en ce moment 10,5% de l’allocation.
Profil équilibré : Un mix entre actions et obligations, avec un biais actuellement en faveur des obligations, reflet de notre prudence sur les marchés actions. Allocation de novembre : 33% sur les obligations, 21% sur les actions et 19% sur le fonds euros.
Profil dynamique : Une exposition quasi identique sur les actions et les obligations pour maintenir une certaine stabilité sans sacrifier le potentiel de performance. 29,50% sur les actions, contre 29,35% sur les obligations et 13,15% sur le fonds euros.
Profil audacieux : Aucune obligation et une allocation fortement pondérée sur les actions (à 67%) pour capter leur potentiel de croissance sur le long terme. L’allocation du fonds euros est de 5,5%.
Ainsi, selon le profil de risque, la diversification entre actions et obligations permet de trouver un équilibre entre performance et gestion des risques, garantissant que le portefeuille est aligné avec les objectifs et la tolérance au risque de chaque investisseur.
Quelles sont nos performances ?
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Quid du Private Equity ? Vous le voyez sur nos allocations, les actions et obligations non cotées, donc relativement décorrélées des marchés financiers, occupent également une place importante, variable là aussi selon votre profil de risque.
En la matière, les deux fonds sur lesquels nous investissons affichent des performances importantes :
• Eiffel Infrastructures Vertes : +6,26%* en 2024, +10,76%* depuis le lancement de Pilot
• Eurazeo Private Value Europe 3 : +6,57%* en 2024, +13,61%* depuis le lancement
En conclusion, le MSCI World est un excellent indice boursier. C’est le socle des allocations de notre gestion pilotée. Toutefois, il n’offre pas du tout une bonne diversification. Même si ses performances historiques sont exceptionnelles, elles demeurent extrêmement dépendantes de l’évolution des valeurs technologiques américaines. Il est donc indispensable de diversifier sur d’autres supports d’investissement son épargne pour investir efficacement sur le long terme.
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Communication non contractuelle à caractère publicitaire.
* Performance net de frais de gestion, hors fiscalité. Performance calculée en prenant l’hypothèse d’un maintien de la performance du fonds en euros en 2024. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans le temps. L'investissement en actions, obligations ou OPCVM présente un risque de perte en capital important, et doit s’envisager dans une optique long terme, en représentant une petite partie d’un patrimoine global. Contrairement au fonds en euros, la valeur de ces supports, qui reflète la valeur d’actifs sous-jacents, n’est pas garantie mais est sujette à des fluctuations à la hausse ou à la baisse, dépendant en particulier de l’évolution des marchés financiers.
**Les travailleurs non-salariés (TNS) profitent pour leur part d'un plafond de :
10 % de la fraction du bénéfice imposable dans la limite de 32 909 euros en 2021 (montant égal à 80 % du Plafond annuel de la sécurité sociale) + 15 % de la fraction de ce bénéfice comprise entre une et huit fois le PASS de l'année N, soit 43 193 euros en 2021. Le plafond global se situe ainsi à 76 102 euros. Le plafond minimum pour les TNS se situe à 4 114 euros.
Ces plafonds de déduction peuvent être relevés par le rattrapage des plafonds non utilisés au cours des trois années précédentes. Les plafonds de déduction peuvent également être mutualisés entre conjoints.