Scott Bessent.
Retenez son nom.
Il a été nommé par Trump Secrétaire au Trésor, l'équivalent de ministre de l’Économie.
Sa nomination est considérée comme une excellente nouvelle par Wall Street, et par le monde des affaires en général.
À quoi va ressembler le monde selon Scott Bessent ?
62 ans.
Diplômé de Yale en Sciences Politiques.
Scott Bessent est un gérant de hedge fund, ces fonds dits spéculatifs.
Et il a travaillé avec le pionnier des hedge funds, George Soros, avant de créer sa propre société de gestion, Key Square Group.
Key Square Group gère des fonds "global macro", des fonds qui investissent en fonction des tendances macroéconomiques.
Bessent est marié avec John Freeman, l'ancien procureur de New York et a deux enfants.
Il a modifié sa trajectoire.
Après avoir soutenu Al Gore, puis Hillary Clinton et enfin Obama, il fait un don pour la campagne de Trump en 2016.
Et participe activement au financement de la campagne de Trump en 2024.
Il a décidé de s'engager en politique pour lutter contre les déficits budgétaires excessifs et l'endettement massif.
Il a donné sa première interview après sa nomination au Wall Street Journal.
Son programme est clair.
Priorité aux baisses d'impôts.
Et notamment supprimer les impôts sur les pourboires, sur les allocations sociales et les heures supplémentaires, ainsi que les impôts sur les entreprises.
Il veut également préserver le statut de première monnaie de réserve du dollar.
La réduction drastique des dépenses publiques.
L'exécution des hausses de droits de douane.
L'accompagnement de la dérégulation.
Il veut participer activement à un "global economic reordering", la mise en place d'un nouvel ordre économique.
C'est sa politique.
Les 3 flèches.
Une croissance de 3%.
Un déficit de 3% du PIB contre plus de 6% actuellement.
Et 3 millions de barils de pétrole produits de plus par jour.
Wall Street est rassuré par la nomination d'un des siens.
Je le répète, nous allons vivre une expérience économique sans précédent.
Dans une vidéo publiée le week-end dernier, je réponds à toutes vos questions sur les conséquences de l’élection de Donald Trump sur l’économie et pour votre argent :
Quels sont les principaux axes de la politique économique de Trump ?
Quelles conséquences sur la croissance et l’inflation, aux États-Unis et en Europe ?
Quelle a été la réaction des marchés, et à quoi faut-il s’attendre dans les mois qui viennent ?
Quelles sont les anticipations du consensus… et quelles sont NOS anticipations (vous verrez que ce ne sont pas les mêmes).
>> Voir la vidéo : Trump et votre argent
À PART ÇA ? QUOI DE NEUF ?
Le nouveau plan de relance japonais.
Un plan de relance massif.
Destiné à "améliorer le bien-être" des Japonais.
Aides aux Japonais les plus défavorisés.
Augmentation significative du salaire minimum qui n'avait pas bougé depuis...29 ans.
Et augmentation des salaires pour "toutes les générations".
Investissements massifs dans l'IA et les semi-conducteurs.
Rappelons que le Japon a déjà une dette égale à 263% du PIB, le taux le plus élevé, de loin, parmi les pays développés.
La COP 2029 a accouché dans la douleur d'un deal sans ambition.
Un deal déjà critiqué, à peine signé.
300 milliards de $ "seulement" par an pour aider les pays en développement à financer la transition énergétique.
Un flop total.
On a parlé de guerre commerciale, de la crise en Allemagne, du spectre de la reflation aux États-Unis, du consensus sur les marchés, des placements à privilégier, des actions à acheter ou vendre.
Sans oublier le Top 3 des gérants et le top ou le flop de la semaine.
Avec nos Jedi de l'économie et de la finance, Valentine Ainouz d'Amundi Institute, Sébastien Korchia de Cogefi Gestion, Andrzej Kawalec de Moneta et l'immense Benaouda Abdeddaïm.
Pour voir le replay de l'émission : cliquez ici
Par Sélina Seremet, Analyste Bourse Meilleurtaux Placement.
"Après cinq semaines de recul consécutives, la Bourse de Paris démarre la semaine sur une note positive, avec un gain de 0,88 % à 7 318 points dans les premiers échanges. Une semaine qui s’annonce calme, Thanksgiving oblige, avec des marchés américains fermés jeudi et une demi-séance prévue vendredi. Ce contexte, souvent marqué par des volumes réduits, prolonge généralement les dynamiques récentes sur les marchés.
En Europe, après la surprise d’une contraction de l’activité du secteur privé en novembre, révélée vendredi, les regards se tournent ce matin à 10h vers l’indice IFO du climat des affaires en Allemagne. Mais le véritable rendez-vous de la semaine reste la publication jeudi de l’inflation PCE, le baromètre préféré de la Réserve fédérale, qui pourrait influencer les anticipations sur sa politique monétaire."
Barnier reçoit Marine Le Pen pour tenter d'éviter la censure sur le budget ; Le cours du café robusta a atteint son niveau le plus élevé depuis 1979 ; Une grande nouvelle : Marc Bloch, historien et résistant, va entrer au Panthéon ; Le Coq Sportif est en redressement judiciaire ; Le titre du jour qui claque : "Pourquoi les taux français se rapprochent des taux grecs", dans les Échos ; L'autre titre du jour dans le Parisien : "La mafia des pare-brise dans le viseur des assureurs" ; Très agréablement surpris par la série "Les espions de la terreur" sur M6, en revanche je ne regarderai plus de série sur M6+, elles sont entrecoupées de pubs sans fin ; La liste Attal obtient 93% des voix au Congrès de Renaissance ; LFI propose d'abroger le délit d'apologie du terrorisme, écœurant ; Suivez-moi sur X et linkedin en cliquant sur les liens.
VOILÀ C'EST TOUT
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