Le 12 décembre, la BCE va se réunir.
Pour prendre une décision sur les taux d'intérêt.
Et elle doit baisser ses taux.
Pas d'un quart de point.
Mais de 0,50%.
Et même si elle baisse ses taux de 0.50%, elle sera encore trop en retard par rapport à la situation économique en Europe.
La croissance dans la zone euro est faible.
Et la situation ne va pas s'arranger.
Du fait de l'arrêt du moteur allemand.
Du fait de la pression à venir des États-Unis.
Et pourtant la BCE hésite, tergiverse, perd du temps.
Un temps précieux.
Comme le notent les Échos ce matin, 20% seulement des opérateurs de marché anticipent une baisse de taux de 0.50%.
Le consensus mise plutôt sur une baisse de taux de 0.25%.
Mais nous avons encore l'espoir que la BCE se réveille enfin et prenne conscience de l'ampleur du ralentissement économique.
Nous le disons souvent ici.
La BCE de Christine Lagarde a accumulé les erreurs au cours des dernières années.
Des erreurs qui ont coûté cher à l'Europe.
Elle a maintenu des taux négatifs alors que l'inflation redémarrait, une inflation dont elle nous disait qu'elle était temporaire.
Puis elle a paniqué et remonté ses taux trop vite et trop haut asphyxiant toute possibilité de rebond de la croissance.
Et maintenant elle hésite et ne baisse pas les taux assez rapidement.
...est en train de disparaître d'Europe.
On se fout d'attendre les 2% magiques.
Que ce soit 2,3, 2,4 ou 1,9%, on est en désinflation.
Et si on n'y prend pas garde, nous allons entrer en déflation.
Incompréhensible, cet aveuglement de la BCE.
...est en Allemagne.
Avec les élections de février.
Si une coalition forte dirige le pays, elle pourra faire sauter le Schwarze Null, cette règle constitutionnelle qui interdit les déficits budgétaires.
Et permettre des plans de relance massifs, par l'investissement, et non par la consommation comme en France.
Même la Bundesbank, pourtant adepte de la rigueur, est pour.
Il y a urgence.
Et la BCE doit agir vite. Et fort.
À PART ÇA ? QUOI DE NEUF ?
Je ne dirai pas un mot de la situation politique française.
Je suis trop écœuré.
En Corée du Sud.
Le Président a proclamé la loi martiale pour lutter contre les forces pro-nord-coréennes.
Le Parlement l'a rejetée.
Et le Président a dû faire machine arrière.
Et l'opposition demande sa démission.
Bref, le chaos.
La dette des pays en développement.
Et la charge de la dette, au plus haut depuis 20 ans.
C'est la Banque mondiale qui le dit.
1400 milliards de dollars qui sont partis en fumée pour le seul remboursement des dettes.
Deux fois plus qu'il y a 10 ans.
Et un frein à la croissance mondiale.
Et la France n'est pas en reste...
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Par Dorian Abadie, Analyste Bourse Meilleurtaux Placement.
"Malgré la chute attendue du gouvernement Barnier, le CAC 40 résiste, avec un léger gain à la clôture d’hier (+0,26%). Ce matin, il gagne 0,32% à 7 280 points dans les premiers échanges et sauve pour le moment les meubles avant le verdict de cet après-midi à l’Assemblée. Du côté des actions, Stellantis a rebondi de 1,8% après sa chute de plus de 6% lundi, tandis qu’Essilorluxottica (-1%) subit une dégradation d’UBS. En dehors du CAC, Forvia et Valeo encaissent des revers importants, reflétant un secteur automobile sous pression. Globalement, le marché résiste, mais l’équilibre reste précaire, dans ce paysage politique et économique incertain.
Aujourd’hui, de nouveaux indices d’activité économique seront publiés. Ils devraient indiquer un ralentissement des services en France et en Allemagne en novembre.”
Dans la Tribune Dimanche, mon édito : "Désinflation d’un côté de l’Atlantique, reflation de l’autre ?", et le conseil placement : Les produits structurés : risque faible, gain fixe ; Pendant que Macron serrait la main de MBS, l'homme qui avait découpé un opposant en Turquie, l'Arabie saoudite battait son record d'exécutions, plus de 300, la realpolitik donc ; J'irai voir le film "Leurs enfants après eux" car le livre de Nicolas Mathieu dont il est tiré était exceptionnel ; Le titre du jour dans le Figaro : "Comment les dinosaures ont conquis le monde" ; En Inde, la croissance faiblit aussi avec une croissance de 5.4% seulement au deuxième trimestre contre 7% l'année dernière ; La Californie réintroduit les condors, une espèce en danger ; En Seine-et-Marne, un an de prison avec sursis pour avoir brûlé un chiot avec un sèche-cheveux, on va vers des tribunaux spécialisés chiens et chats ; L'ancienne patronne d'un groupe immobilier vietnamien va devoir payer 9 milliards de dollars pour échapper à une condamnation à mort pour corruption ; Un évènement : le prochain podcast de Philippe Collin sur France Inter sur l'affaire Dreyfus, à ne pas manquer, à partir du 11 décembre ; Suivez-moi sur X et linkedin en cliquant sur les liens.
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