Mardi 06 mai

Friedrich Merz va officiellement devenir Chancelier aujourd'hui.
Après avoir remporté les élections avec le parti conservateur.
Après avoir signé un accord de coalition avec le SPD 5 semaines à peine après les élections.
La tâche de Merz est immense.
Il doit faire "pivoter" l'Allemagne.
Et permettre à l'économie européenne de rebondir.

LA SITUATION DE L'ALLEMAGNE

est paradoxale.
Sa situation économique a rarement été aussi préoccupante.
Sa situation financière a rarement été aussi bonne.
L'Allemagne a enchaîné deux années de croissance négative et les prévisions pour 2025 sont proches de zéro.
Mais l'Allemagne affiche une dette qui est à peine au-dessus de 60% de son PIB et un quasi équilibre budgétaire.

L'ALLEMAGNE

a été touchée de plein fouet par deux évènements majeurs :
1. La guerre en Ukraine
La flambée des prix de l'énergie a mis en lumière la dépendance de l'Allemagne vis-à-vis de la Russie.
L'Allemagne a dû diversifier ses sources d'approvisionnement d'énergie en un temps record.
La bonne nouvelle est qu'elle y est parvenue.

LE DEUXIÈME PROBLÈME MAJEUR

qui a touché l'économie allemande est le piège chinois qui s'est refermé sur elle.
L'Allemagne a profité du boom chinois pendant 20 ans.
Mais pour en profiter, elle a fait un pacte faustien avec la Chine : partager sa technologie et opérer via des joint-ventures avec des actionnaires chinois.
Aujourd'hui la Chine l'évince progressivement du marché chinois et la remplace en exportant les biens qui faisaient la fierté de l'industrie allemande.
De l'automobile aux équipements industriels.

BUSINESS CASE

La situation allemande est donc un vrai "business case" de MBA.
L'Allemagne doit "pivoter".
Comment ?
Le réarmement est une piste.
Le réarmement va lui permettre de réorienter une partie de son industrie.
Le renouvellement de ses infrastructures vieillissantes est une autre piste.

LE SIGNAL

d'un possible rebond de l'Allemagne, c'est la fin de la règle constitutionnelle d'équilibre budgétaire.
L'Allemagne va pouvoir augmenter son déficit budgétaire pour financer sa relance.
L'Allemagne doit se réinventer.
Pour elle-même.
Mais aussi pour l'Europe.
Elle doit jouer à nouveau son rôle de locomotive économique de la zone euro.
La tâche de Merz n'est pas simple.
Mais pas impossible.

À PART ÇA ? QUOI DE NEUF ?

ET VOUS, VOUS EN PENSEZ QUOI ?

Vous avez été très nombreux à répondre à cette question qui touche à un sujet aussi explosif que central : la France peut-elle réduire ses dépenses publiques pour faire baisser l’impôt sur le revenu ? Une tendance très claire se dégage : pour une majorité d’entre vous, oui, c’est possible… mais non, ce n’est pas pour demain.
Le principal obstacle, selon vous, est politique. « Est-ce qu’elle peut ? Absolument. Est-ce que nos politiques le feront ? Sûrement pas », résume William. Vincent dénonce quant à lui « des hommes politiques timorés, craignant de faire de la peine à des copains engraissés sur notre dos ». Et Gilles conclut, fataliste : « Tant que les agences de notation ne sanctionneront pas l’État français, la France ne baissera jamais ses dépenses publiques. »
Certains insistent sur la nécessité de commencer par l’exemplarité de l’État. Jérôme s’insurge contre « des ministres de plus de 80 ans qui conservent chauffeurs, voitures, retraites dorées… pour n’avoir parfois exercé qu’un an ».
Mais plusieurs d’entre vous soulignent aussi que l’enjeu n’est pas tant de baisser l’impôt que d’éviter son augmentation. Isabelle le formule clairement : « Une baisse des impôts ne sera possible que lorsque la dette publique aura été réduite drastiquement et durablement. »
En résumé, oui, la France a les moyens de réduire ses dépenses. Mais entre les corporatismes, la complexité administrative et le manque de courage politique, vous êtes nombreux à penser que cela restera un vœu pieux. Comme l’écrit Émile : « Ce n’est pas une question de faisabilité. C’est une question de volonté. Et cette volonté est totalement absente. »

NOTRE GESTION PILOTÉE

Nous avons deux objectifs dans notre gestion pilotée.
Le premier est évidemment d'afficher une performance satisfaisante.
Une évidence.
Le deuxième est de préserver au mieux votre capital, bien qu'il ne soit pas garanti.
Le mois d'avril a été un stress test majeur avec le chaos sur les marchés provoqué par la mise en place des droits de douane.
Par le fait que nous avions réduit notre exposition aux actions, et en particulier aux actions américaines, par le fait que nous n'avons pas paniqué dans la tourmente, nous affichons une performance depuis le début d'année sur nos profils équilibrés qui est proche de l'équilibre.
Et nous continuerons à nous battre pour atteindre nos deux objectifs.
Merci pour votre confiance.
>> Découvrez notre gestion pilotée Pilot

ARABIE SAOUDITE : DIVERSIFICATION

L'Arabie saoudite est dans une course contre la montre.
Elle doit diversifier son économie.
D'urgence.
Une économie qui dépend encore à plus de 60% du pétrole.
Or, l'Arabie saoudite semble avoir abandonné l'idée de maintenir des cours du pétrole élevés.
Et la demande de pétrole va finir par baisser, du fait d'une croissance mondiale plus molle et du développement des énergies renouvelables.
Cette course à la diversification est vitale pour l'Arabie saoudite et pour son pouvoir.
Une course qui n'est pas encore gagnée.

TRIMESTRE RECORD
Les banques d'investissement américaines et européennes peuvent remercier Trump.
Grâce à la volatilité des marchés, elles ont affiché des résultats de trading qu'on n'avait pas vus depuis plus de 10 ans.
De Goldman à JP Morgan en passant par la BNP et UBS.

DU CÔTÉ DES MARCHÉS

Par Sélina Seremet, analyste Bourse Meilleurtaux Placement.
"La Bourse de Paris débute la séance sur une note prudente, en légère baisse de 0,2%, après un recul de 0,5 % hier, plombée par la baisse des cours du pétrole. Le marché pétrolier reste sous pression après l’annonce de l’Opep+ de maintenir en juin sa hausse de production à 411 000 barils par jour. Dans ce climat attentiste, les regards se tournent vers la Réserve fédérale, dont les annonces demain soir pourraient clarifier la direction monétaire à venir. Aucun assouplissement n’est attendu, mais chaque mot de Jerome Powell sera scruté à la loupe pour tenter d’anticiper une potentielle baisse de taux. L’enjeu est clair : arbitrer entre relance économique et lutte contre l’inflation. D’ici là, la séance sera rythmée par la publication des indices PMI des services en Europe."

ON S'EN FOUT ?

Le scoop du jour dans les Echos : "Les Bisounours veulent faire leur retour en France et en Allemagne", on en a bien besoin ; Je vous conseille l'excellent documentaire sur Arte en quatre parties sur l'histoire du Vietnam de 1920 à aujourd'hui ; Il n'y a jamais eu autant de banquiers millionnaires dans les banques françaises ; "La meute", un livre qui sort cette semaine et décrit les dérives de Mélenchon et de LFI ; 600 millions d'€ pour attirer les chercheurs en Europe, no comment ; "Santé mentale : briser le tabou", M6 ce soir ; Macron va recevoir le président syrien ; Suivez-moi sur X et linkedin en cliquant sur les liens.

A découvrir également

  • visuel-morning
    Ne laissez pas les frais rogner la performance de vos placements : notre calcul !
    25/04/2025
  • visuel-morning
    Le point sectoriel par Euroland Corporate
    30/04/2025
  • visuel-morning
    Comment déclarer vos revenus locatifs ?
    30/04/2025
  • visuel-morning
    SCPI internationale : une opportunité pour les non-résidents
    28/03/2025
Nos placements
PER Plus de retraite et moins d'impôts avec nos PER sans frais d'entrée
Assurance vie Découvrez nos contrats sans frais d'entrée
SCPI Accédez à l'immobilier professionnel dès 500 €
Defiscalisation Investissez dans l'économie réelle en réduisant votre impôt