Nous annoncions hier le pivot pour l'Allemagne avec la nomination attendue de Merz au poste de Chancelier.
Mais tout ne s'est pas passé comme prévu.
Alors que Merz avait, en théorie, la majorité au Bundestag avec sa nouvelle coalition, il n'a pas été nommé au premier tour.
Il a fallu un deuxième tour pour y parvenir.
Une première dans les 80 ans d'histoire de la République fédérale.
Explications.
Ce devait être une formalité.
Comme pour les 9 autres Chanceliers depuis la Seconde Guerre mondiale.
Fort de sa majorité, et de sa coalition gouvernementale, Merz devait être nommé Chancelier.
Mais il a échoué.
Il n'a obtenu que 310 voix alors que sa coalition compte 328 députés.
que les deux partis de la coalition sonnent le rappel pour que Merz soit élu au deuxième tour.
Un camouflet.
Un message.
Et une inquiétude.
Merz est-il déjà fragilisé alors que l'Allemagne et l'Europe ont désespérément besoin d'un gouvernement fort et d'une relance rapide ?
les médias français se sont précipités pour "célébrer" l'évènement.
Allant même jusqu'à comparer la situation politique allemande avec la situation politique française.
L'antigermanisme primaire et la classique réaction du cancre face à un (ancien ?) premier de la classe.
On a beau être habitués, on est toujours surpris.
On ne peut pas nier que cette situation est une mauvaise nouvelle.
Elle fragilise le gouvernement Merz.
Elle fragilise la coalition.
Merz devra donc composer avec une majorité absolue de fait, mais relative dans la réalité.
la situation allemande n'a rien à voir avec la situation française.
1. Le gouvernement a une majorité absolue. Une majorité qui ne veut pas suivre comme un seul homme (ou une seule femme) mais une majorité absolue tout de même.
2. L'Allemagne est autant un pays de consensus que nous sommes un pays de division. Et le gouvernement trouvera des alliés au-delà de sa coalition pour faire passer un programme de relance dont la nécessité est absolue.
les cancres se sont peut-être réjouis un peu trop vite.
Et nous avons besoin que l'Allemagne se relance pour que l'Europe ne sombre pas dans la déflation.
À PART ÇA ? QUOI DE NEUF ?
Les tensions entre l'Inde et le Pakistan.
L'Inde a bombardé 9 sites au Pakistan en réponse à l'attaque contre des touristes au Cachemire.
En représailles des représailles, le Pakistan a annoncé avoir abattu 5 avions indiens.
Bref, l'ambiance est très mauvaise.
Rappelons que l'Inde et le Pakistan sont deux puissances nucléaires.
Qui se détestent.
Première étape dans les négociations entre la Chine et les États-Unis sur les droits de douane.
Le secrétaire au Trésor, Scott Bessent, et le représentant du Commerce, Jamieson Greer, se rendent demain en Suisse pour discuter avec des représentants chinois, dont le vice-Premier ministre.
Bessent est pro-deal avec les Chinois et s'inquiète des répercussions sur les marchés financiers des tensions sur les droits de douane.
Par MoneyVox, le spécialiste de l'information sur l'argent (banque, crédit, impôt, etc.).
Impôts : quels retraités sont les vrais perdants en cas de suppression de l'abattement de 10% ?
L'éventualité d'une suppression de l'abattement fiscal automatique de 10% sur l'ensemble des pensions de retraite revient avec insistance dans la quête de suppression de niches fiscales. En attendant de connaître l'issue du débat, qui se concrétisera lors du budget 2026, voici qui sont les plus grands perdants.
>> Lire cet article sur MoneyVox.fr
Par Dorian Abadie, analyste Bourse Meilleurtaux Placement.
"Les prises d'initiatives sont rares en Bourse depuis le début de la semaine. Les investisseurs attendent avec impatience des avancées concrètes dans les négociations commerciales entre Washington et Pékin, ainsi que la conférence de presse de Jerome Powell ce soir, à l'affût d’indices sur les prochaines baisses de taux de la Fed. Dans ce contexte, le CAC 40 a cédé hier 0,40%, après -0,55% lundi. Il lâche 0,33% ce matin dans les premiers échanges, à 7 672 points. Même son de cloche sur les autres places européennes, et à Wall Street où les principaux indices ont perdu hier un peu moins d’1%.
Côté entreprises, Novo Nordisk, Walt Disney, Uber, Legrand, Veolia, Arkema et Scor publieront leurs résultats trimestriels aujourd’hui."
La Chine baisse ses taux ce matin et facilite le crédit pour contrer les effets dévastateurs sur son économie des droits de douane ; Le nouveau Premier ministre canadien a confirmé à Trump, dans le Bureau ovale, que le Canada n'était pas à vendre et Trump ne s'est pas énervé ; Le gouvernement explore la possibilité d'une discrimination pour les filles dans les études scientifiques ; Macron veut ses propres référendums, pas celui de Bayrou, et Retailleau veut le sien sur l'immigration, on n'arrive même pas à se mettre d'accord sur des projets de référendum ; L'Europe veut se passer du gaz russe d'ici 2027 ; C'est parti pour le Conclave pour élire le 267ème Pape ; Le titre du jour dans les Echos : "Les paris sportifs ont explosé en France en 2024" ; Match retour ce soir PSG-Arsenal ; Le scoop du Parisien "L'existence des ovnis est un fait", David Vincent est de retour (Ok! Boomer...) ; Stéphane Plaza en garde à vue pour implication dans un trafic de drogue, décidément... ; J'ai commencé la série "Apples never fall" sur Max, sortie depuis plus d'un an et que j'avais laissée passer, début prometteur ; L'activité des ports américains est en chute libre ; Selon une étude de linguistes, le prénom Sophia ou Sofia serait le plus beau du monde ; "Face au risque d'effacement, Macron décidé à défendre son bilan" (Parisien) ; Le salaire net est passé de 70% à 54% du brut en 50 ans (BFM Business) ; Suivez-moi sur X et linkedin en cliquant sur les liens.