Il y a un an, le dimanche 9 juin 2024, Emmanuel Macron a pris une décision inattendue.
Sur un coup de tête.
Une décision qui a mis l'économie du pays à l'arrêt.
Alors qu'elle était déjà en difficulté.
Une décision qui pénalise tous les jours, bien plus que l'incertitude sur les droits de douane, la vie des PME et des ETI.
Retour sur une "année blanche" ou plutôt noire.
qu'on ferme les yeux sur ce qui se révèle être une erreur magistrale et qui nous a plombés pendant un an et va probablement encore nous plomber jusqu'aux élections de 2027.
S'il n'y a pas d'élections législatives ou présidentielles anticipées d'ici là.
On fait mine d'oublier ou de regarder ailleurs.
L'agitation autour des droits de douane permet probablement d'occulter la véritable raison de l'arrêt de notre économie : la dissolution.
Après des élections européennes qui ont marqué un recul du parti du camp présidentiel et une forte progression du Rassemblement National, notre Président décide immédiatement de dissoudre l'Assemblée nationale pour des élections législatives anticipées dont la campagne a été la plus courte de la Vème République.
Pourquoi ?
Beaucoup d'encre a coulé sur le sujet.
Une décision prise seule, avec quelques visiteurs du soir, sur un coup de tête ou un coup de colère.
Une décision dont le Premier ministre de l'époque et les ministres et députés présidentiels n'étaient pas au courant et qu'ils ont d'ailleurs désapprouvée.
Quel était le but de ce calcul si brillant ?
Nul ne le sait car personne n'est dans la tête du Président.
vous la connaissez.
Une Assemblée sans majorité.
Donc ingouvernable.
Deux premiers ministres.
Et un immobilisme total.
Des déclarations d'intention mais aucune action.
Sur le plan économique, le pays est en roue libre, pas tout à fait libre d'ailleurs tant les contraintes sont fortes et l'incertitude est grande.
passe instantanément à zéro.
Zéro.
Le seul chiffre qui progresse, c'est celui de la dette qui continue sa course folle sans que rien ne puisse la freiner.
La moindre proposition de réduction à la marge des dépenses publiques se heurte à des oppositions de tous bords, comme on l'a vu sur les taxis.
J'oubliais un autre chiffre qui progresse : les prélèvements obligatoires directs ou déguisés, des prélèvements qui ne pourront qu'augmenter puisque nous devons trouver 40 à 60 milliards d'€ pour tenter de ralentir le naufrage de notre déficit.
Les politiques font de la politique,
Notre Président fait de l'évènementiel et fait campagne pour être Président du monde.
Notre Premier ministre tente de durer dans le but de durer.
Mais les dirigeants d'entreprises, eux, doivent continuer à remplir leurs carnets de commandes pour payer les salaires. Chaque mois.
Avec des ménages inquiets qui consomment moins et des investissements à l'arrêt, c'est mission impossible.
Un message pour notre Président : "Champion mon frère !"
QUOI DE NEUF?
L'état de la France un an après la dissolution, la dette américaine, la baisse des taux de la BCE. Où va la Bourse ? Quels placements privilégier ? Quelles actions acheter ou vendre ?
Avec nos Jedi de l'économie et de la finance, Anne Sophie Alsif de BDO France, Pascale Seivy de Lombard Odier, Louis de Fels de Gay Lussac Gestion et Denis Ferrand de Rexecode.
À ne pas manquer.
Sur BFM Business, ce soir à 20h et en replay samedi à 9h, et dimanche à 11h et 21h.
Et en podcasts sur toutes les grandes plateformes.
0.25% de baisse de taux.
Seulement.
Je redis la même chose depuis juin 2024, date de la première des 8 baisses de taux de 0.25%.
Nous sommes, enfin, à 2% de taux directeur.
Trop peu. Trop lent.
Alors que cela fait plus d'un an que l'inflation a disparu en zone euro et que l'économie ralentit.
Et en plus Christine Lagarde veut maintenant marquer une pause dans la baisse des taux... désespérant.
Pour couronner le tout, Christine Lagarde ne brigue finalement pas la direction du Forum de Davos... no comment.
Les raisonnements les plus simples, voire les plus simplistes, sont souvent les meilleurs.
Dans l'esprit de Trump, pour réduire le déficit commercial gigantesque des États-Unis, il suffisait d'imposer des droits de douane sur les importations.
Guess what ?
Ça a marché en avril.
Avec un déficit commercial réduit de moitié et au plus bas depuis septembre 2023.
Simple, basique.
où on a envie de jeter l'éponge et de se sauver.
Par exemple quand l'Assemblée nationale vote à une majorité écrasante pour abroger la réforme des retraites.
Genève, Milan, Miami ?
Par Olivia Boulay, chargée de contenu patrimonial, Meilleurtaux Placement.
Face à des pensions de retraite parfois insuffisantes, le cumul emploi-retraite est un dispositif avantageux mais qui, selon un récent rapport de la Cour des comptes, profiterait surtout aux retraités les plus aisés. La Cour des comptes recommande ainsi de réformer le dispositif, dans la continuité d'autres pistes déjà évoquées en début d’année pour réduire le déficit du système de retraite.
Face aux incertitudes entourant le système de retraite et face à la multiplication des réformes, le Plan d’Épargne Retraite (PER) s’impose comme une solution incontournable pour préparer votre retraite :
Vous investissez sur de nombreux supports d’investissement, avec ou sans risque,
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Par Sélina Seremet, analyste Bourse, Meilleurtaux Placement.
“L’indice CAC 40 a terminé la séance de jeudi dans le rouge, prenant une pause après deux jours consécutifs de rebond. Sans surprise, la BCE a abaissé son taux directeur de 25 points de base. Mais les marchés ont surtout retenu le ton plus prudent de Christine Lagarde, laissant entendre que la suite du cycle de baisse pourrait marquer une pause. Ce changement de ton a refroidi un peu les ardeurs des investisseurs. De l’autre côté de l’Atlantique, Wall Street a également marqué un temps d’arrêt. Les nouvelles inscriptions au chômage, en nette hausse à 247 000, alimentent les doutes sur la solidité de l’économie américaine, à la veille d’un rapport sur l’emploi très attendu. Ce vendredi matin, le CAC 40 débute la séance en légère hausse de 0,07 %, à 7 795 points.”
C'est le grand divorce entre Trump et Musk, conséquence directe : le cours de Tesla a chuté de 14% ; Trump et Xi Jinping se sont parlé au téléphone et se sont invités réciproquement pour une visite officielle, bientôt la partie de golf à Mar-a-Lago ; Merz a passé haut la main l'épreuve du Bureau Ovale, il s'est même permis de rappeler à Trump que son grand-père, Friedrich Trump, était un immigrant allemand ; Ça me rappelle OSS 117 : "Je ne suis pas Heinrich, je suis Friedrich"; Quand je vois la une des Echos : "Le grand reflux de l'inflation", je me dis qu'on a eu raison de répéter depuis des mois que l'inflation c'était fini ; 78% des Français pensent que Bayrou ne parviendra pas à faire passer un budget avec 40 milliards d'économies ; C'est Faure qui est réélu à la tête du PS de justesse, Mélenchon doit être satisfait ; Le scoop du Figaro : "L'improbable retour des pattes d'eph' "; Je vous souhaite un excellent week-end ; Suivez-moi sur X et Linkedin en cliquant sur les liens.