Les banques centrales continuent à accumuler des réserves d'or.
À un rythme record, selon un rapport de la Banque centrale européenne.
Nous sommes revenus à des niveaux de réserve que nous n'avons pas connus depuis les années 60.
Avant l'abandon de l'étalon or.
Explications.
depuis les années 60.
Les Banques centrales entassent de l'or dans leurs réserves.
À un rythme soutenu.
Alimentant une flambée des cours de l'or depuis plus d'un an.
d'or dorment dans les coffres des banques centrales.
Proche des 38 000 tonnes pendant les années 60.
Les principaux acheteurs sont l'Inde, la Chine, la Turquie ou encore la Pologne selon le World Gold Council.
L'engouement pour l'or est tel que l'or est devenu le deuxième actif détenu par les banques centrales dans le monde.
20% du total des réserves.
Derrière le dollar qui représente encore 46% mais devant l'euro qui ne représente que 16% des réserves.
a progressé de 30% l'année dernière.
Et de près de 30% cette année.
Et pourtant : l'or ne rapporte rien. Il n'a pas de "rendement".
La hausse des taux d'intérêt qui permet de placer son argent avec un rendement relativement élevé aurait dû rendre l'or moins attractif mais ça n'a pas été le cas.
La raison est simple.
La volonté de certains pays de se "dédollariser".
Principalement pour des raisons politiques.
En cas de conflits ou de tensions avec les États-Unis, tous les avoirs en dollars sont à risque.
Et notamment risque de sanctions, comme c'est le cas pour la Russie ou encore l'Iran.
Il y a aussi des raisons économiques : Trump a appelé de ses vœux une "dévaluation" du dollar, une dévaluation qui s'accélère depuis quelques mois et qui pèse donc sur la valeur des actifs américains.
Faut-il avoir de l'or en portefeuille ?
Nous répétons toujours la même chose : l'or est un anxiolytique financier.
Si en avoir vous permet de mieux dormir, n'hésitez pas à en mettre 2 à 3% de votre portefeuille total. En or papier. C'est plus simple.
>> Investir sur l'or en assurance vie
À PART ÇA ? QUOI DE NEUF ?
Le pétrole a bondi hier de plus de 5%.
La raison ? Les États-Unis ont décidé d'évacuer une partie de leurs ressortissants d'Irak et de la région.
Cela a été interprété comme un signal d'une possible attaque sur l'Iran, d'Israël seul ou d'Israël avec les États-Unis, car les négociations sur le nucléaire iranien sont totalement bloquées.
Quand j'ai lu la "une" des Echos : "Retraites : vers un compromis".
Je vous avoue que je ne m'intéressais plus au conclave tant je pensais que les positions étaient irréconciliables et que les syndicats allaient s'arcbouter sur le retour aux 60 ans.
Mais, apparemment, la CFDT serait prête à accepter un maintien des 64 ans contre des concessions sur la pénibilité, la carrière des femmes et un abaissement de 67 ans à 66 ans de l'âge d'annulation de la décote.
Ce n'est pas idéal comme deal mais c'est mieux qu'une abrogation de la réforme.
Par Time To Sign Off, l’excellente newsletter du soir qui résume le must de l’actu du jour
"Impôts sur les Grandes Fortunes : mode d’emploi
Un taux plancher annuel de 2% de la fortune (pas du revenu) des 1 800 contribuables dépassant les 100M€ d’avoirs. Attention, c’est un prélèvement différentiel : si les contribuables en question sont déjà à ce niveau, ils ne payent rien, s’ils sont en dessous, ils payent la différence, la taxe cible les centimillionnaires/milliardaires "échappant à l'impôt". Risque d’exil fiscal ? "Quantitativement faible" et limité par l'application du dispositif sur les 5 années après le départ des contribuables.
Recettes attendues : 15 à 25Mds€/an "insuffisant pour résoudre tous nos problèmes de finances publiques, mais significatif et nécessaire (pour) assurer le principe constitutionnel d’égalité devant l’impôt" (Pisani-Blanchard-Zucman)"
N'hésitez pas à vous abonner à la newsletter du soir de TTSO. C'est très simple et c'est ici.
Par Sélina Seremet, analyste Bourse, Meilleurtaux Placement.
"Malgré une trêve commerciale entre Washington et Pékin et des chiffres d’inflation américains mieux orientés, les marchés sont restés de marbre. Le CAC 40 a perdu 0,36% hier, enfonçant les 7800 points dans un climat d’indécision persistant. Les signaux positifs peinent à ranimer l’enthousiasme, et la volatilité reste contenue. Ce matin, la Bourse de Paris poursuit son repli en début de séance, dans un contexte où ni le commerce mondial ni l’inflation ne jouent pleinement leur rôle de catalyseur. La fin de semaine s’annonce calme avec un agenda économique allégé."
La France, boîte d'évènementiel : Rachida Dati annonce la "French music week", on attend le championnat du monde de l’œuf mimosa et le concours international de l'andouillette ; Quand Elon Musk a compris qu'une partie de son chiffre d'affaires dépendait de l'administration américaine, il s'est excusé d'avoir critiqué Trump ; Des acheteurs français de Tesla ont décidé d'attaquer le fabricant du fait des activités politiques de Musk qui provoquent une baisse des prix de l'occasion et des actes de vandalisme ; C'est à peu près certain : Bercy va augmenter les taxations sur les hauts revenus avec une version d'impôt qui ressemble à s'y méprendre à l'ISF, rien ne change donc ; Le titre du jour dans les Echos : "Les start-up de la femtech peinent à séduire les investisseurs", jeu de mots donc ; Le collégien qui a tué la surveillante n'exprime aucun regret, il "était venu pour tuer" ; Rima Hassan va être libérée aujourd'hui ou demain, no comment ; Tesla va lancer son taxi sans chauffeurs, le Cybercab ; Le leader des Beach Boys, Brian Wilson, est mort à 82 ans, un génie ; L'immense Benaouda Abdeddaïm est de retour dans les Echos avec une nouvelle newsletter géopolitique "Machiavel" et c'est brillant, pour découvrir le premier numéro c'est ICI ; Suivez-moi sur X et Linkedin en cliquant sur les liens.