Il ne s'agit pas de raids, ni de représailles comme lors des précédentes opérations, mais d'une véritable guerre.
Israël et l'Iran, deux ennemis jurés, sont en guerre.
Guerre existentielle pour Israël du fait de l'imminence de l'obtention de l'arme nucléaire par l'Iran, et guerre existentielle pour le régime des mollahs.
Explications.
Après avoir affaibli et éliminé les proxys de l'Iran, le Hamas, le Hezbollah, la Syrie et profitant du fait que la Russie, alliée de l'Iran, est totalement absorbée par son conflit en Ukraine, Israël a décidé d'attaquer l'Iran.
Avec deux objectifs : ralentir ou détruire le programme nucléaire iranien et éliminer les dirigeants du régime.
qui nécessiteront plusieurs jours, voire plusieurs semaines d'affrontements.
Et de représailles sur le territoire israélien.
Cette guerre va donc durer.
Avec une inconnue majeure : l'attitude des États-Unis.
Pour l'instant, Trump ne semble pas vouloir intervenir, sauf si l'Iran s'attaque directement aux intérêts américains.
Sans la puissance de feu américaine, la puissance nucléaire iranienne sera atteinte mais pas détruite.
Le pétrole.
C'est l'élément essentiel et déterminant.
Tout d'abord le pétrole iranien : Israël a commencé à s'attaquer aux infrastructures pétrolières iraniennes. La production iranienne va donc diminuer.
Mais l'effet pourrait être plus limité qu'on le craint car l'Arabie saoudite et l'OPEP vont augmenter leur production.
Et la demande mondiale est plus faible, du fait du ralentissement de la consommation.
Autre élément essentiel : le détroit d'Ormuz.
par le détroit d'Ormuz devient problématique, c'est 20% environ du pétrole mondial venant du Golfe qui s'acheminera plus difficilement.
Un blocus iranien aurait un impact immédiat sur le cours du pétrole.
Mais un blocus iranien rendrait inévitable l'entrée en guerre des États-Unis.
ne paniquent pas.
Le pétrole qui avait bondi la semaine dernière a peu progressé ce matin, malgré les affrontements de ce week-end.
Et les indices boursiers restent relativement stables.
La volatilité, et l'indice de la peur, ont certes rebondi mais sans flamber.
Les marchés parient sur un affrontement court à impact limité.
Nous saurons dans les jours qui viennent s'ils ont raison.
À PART ÇA ? QUOI DE NEUF ?
Les ventes au détail ont fortement rebondi, la plus forte hausse depuis 2023 : les consommateurs ont été stimulés par la trêve commerciale entre la Chine et les États-Unis.
En revanche, la production industrielle chinoise a ralenti du fait de la baisse des exportations liée aux droits de douane.
La Chine n'a qu'un moyen d'atteindre son objectif de croissance de 5% en 2025 : maquiller les chiffres.
Elle a l'habitude de le faire.
C'est le taux d'inflation en mai en Argentine.
Du jamais-vu depuis 2020, au moment du Covid, et depuis 2017.
Milei semble avoir terrassé l'hyperinflation qui minait le pays, avec une inflation de plus de 200% en 2023 et de plus de 100% en 2024.
La Banque centrale d'Argentine prévoit une inflation en 2025 inférieure à 30%.
Grâce à la politique monétaire et fiscale du gouvernement.
Intéressante expérience argentine.
Par Olivia Boulay, chargée de contenu patrimonial, Meilleurtaux Placement.
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Nous avons parlé des conséquences de l'affrontement entre Israël et l'Iran.
Également au programme de l'émission : le point sur les droits de douane, la remontada des pays d'Europe du Sud, le ralentissement de la croissance, où va la Bourse ?
Quelles actions acheter ou vendre ?
Quels placements privilégier avec nos Jedi de l'Économie et de la Finance: Ana Boata d'Allianz Trade, Hervé Goulletquer d'Accuracy,Christian Bito de l'Essec et Frédéric Rozier de Mirabaud France.
Pour voir le replay de l'émission : cliquez ici
Par Dorian Abadie, Responsable Bourse Privée Meilleurtaux Placement
"Les marchés européens ouvrent en légère hausse ce lundi. Le CAC 40 gagne 0,46% dans les premiers échanges, à 7 720 points, après une perte de 1,5% la semaine dernière. Globalement, les indices boursiers limitent la casse depuis vendredi matin.
En plus de la guerre Israël-Iran, les investisseurs surveilleront dans les prochaines séances une série de décisions de politique monétaire. La Fed doit dévoiler mercredi soir sa décision sur les taux, dans un contexte d’inquiétudes sur l’inflation. La Banque du Japon entame aujourd’hui une réunion de deux jours, tandis qu’en Europe, les décisions de la Banque d’Angleterre et de la Banque de Suède sont également attendues."
Ouverture du Salon du Bourget sur fond de rebond puissant du secteur de la défense ; Le patron de Renault, Luca de Meo, démissionne pour prendre la direction de Kering ; Le Conclave sur les retraites se termine demain, espérons qu'il aboutisse à un accord raisonnable ; Jérôme Guedj a traité Mélenchon de "salopard antisémite" ; Le titre du jour dans les Echos : "Les séries quotidiennes envahissent les écrans" ; Macron a fait escale au Groenland, no comment ; Sarkozy a été exclu de la Légion d'honneur du fait de sa condamnation à de la prison ferme ; Les places pour les prochains concerts de Dorothée se sont arrachées ; Ce soir sur France 4 : "Abba, les coulisses derrière la légende" ; L'autre titre du jour dans le Figaro : "Savoir trier les bons et les mauvais glucides pour vieillir en bonne santé" ; Suivez-moi sur X et Linkedin en cliquant sur les liens.
* Les objectifs présentés s'entendent hors prélèvements fiscaux et sociaux et hors frais de gestion applicables aux contrats concernés, sous réserve de conservation du support jusqu'à la date de remboursement et en l'absence de faillite ou défaut de paiement de l'émetteur et / ou du garant. Une sortie anticipée du support (par suite de rachat, d'arbitrage ou de décès prématuré de l'assuré) se fera à un cours dépendant de l'évolution des paramètres de marché au moment de la sortie (niveau de l'indice, des taux d’intérêt, de la volatilité, des primes de risque de crédit) et pourra donc entraîner un risque de perte en capital, non mesurable
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