La Bourse a très peu réagi à la guerre Israël-Iran.
Depuis le début du conflit, le CAC 40 perd moins de 2%.
Le S&P 500 se paie le luxe de gagner près de 1%, à proximité de son niveau record.
Même l’or est resté de marbre.
La volatilité se concentre avant tout sur le pétrole.
Trump a joué un rôle central sur l’or noir, véritable thermomètre de cette crise.
Et les experts se sont (encore) trompés.
Par Dorian Abadie
Responsable Bourse Privée
Meilleurtaux Placement
Une forte hausse, puis une forte baisse.
Les investisseurs, ces êtres émotionnels, ont fait ce qu’ils savent faire de mieux : acheter la rumeur, vendre la nouvelle.
Le brut s’est d’abord envolé de 14%, entre le 13 et le 23 juin, au plus fort de la guerre. Depuis lundi, il perd 15%.
Une volatilité rare en temps normal, mais caractéristique des crises géopolitiques au Moyen-Orient.
Le prix de l’or noir monte avec la peur. Il chute avec le soulagement.
La principale peur du marché ne concernait pas la production iranienne.
Certes, le pays possède les quatrièmes plus grandes réserves prouvées de pétrole au monde.
Mais il ne pèse que 3 à 4% de la production globale (et consomme 40% de son offre).
Avant tout, le marché craignait que Téhéran bloque le détroit d’Ormuz par lequel transite 20% du pétrole mondial.
Une peur exagérée car ni les États-Unis, ni la Chine, n’auraient laissé faire.
À ce stade, le marché est soulagé. Pour plusieurs raisons :
1. La réponse iranienne aux frappes américaines a été limitée, excluant un blocage du détroit d’Ormuz en début de semaine, vital pour Téhéran.
2. Pékin n’a aucun intérêt à voir ce détroit bloqué. La Chine est le plus gros client du pétrole iranien. Et quand un client aussi important parle, même Téhéran écoute.
3. Les espoirs de paix entre Israël et l’Iran. Une paix fragile.
4. La possibilité d’augmenter l’offre d’or noir au niveau mondial, en compensation.
Sur ce dernier point, l’OPEP+ a déjà ouvert les vannes ces derniers mois, sous la pression de Trump.
Le pétrole abonde et la demande est assez faible. La croissance mondiale tourne au ralenti.
Trump a également été à la manœuvre ces derniers jours pour faire baisser les prix. C’est l’une de ses promesses de campagne.
En plus de l’annonce de cessez-le-feu, il a martelé lundi sur son réseau social son slogan de campagne à destination des pétroliers américains : “Drill, baby, drill !”.
Il a ainsi appelé à une hausse immédiate de la production, après que les prix du brut ont brièvement atteint leur plus haut niveau en cinq mois.
… tablaient sur un nouveau choc pétrolier.
Avec un baril à 100$, voire 120$, selon plusieurs banques et bureaux d’analyse.
Un risque assez peu probable, après un pic (provisoire ?) autour des 80$.
Trump et Xi Jinping avaient tout intérêt à empêcher un tel choc inflationniste.
La situation peut encore évoluer du tout au tout mais pour le moment, les investisseurs font clairement le pari d’une désescalade au Moyen-Orient.
Ils tablent sur la fin de “la guerre des 12 jours”.
Et sur le retour progressif du pétrole vers ses niveaux de pré-crise.
Affaire à suivre… de près !
À PART ÇA ? QUOI DE NEUF ?
Vendredi matin, nous avons recommandé à la Communauté Bourse Privée une opération baissière sur le pétrole Brent, autour des 77$ le baril.
C’est notre conseil le plus ambitieux des derniers mois.
À court terme, on s’attend toujours à de la volatilité, de la surréaction et du bruit.
Beaucoup de bruit.
Mais une chose est sûre : les guerres ont rarement eu un impact durable sur les cours.
Pour le moment, notre opération génère un gain latent de 30% grâce au turbo recommandé.
Et notre objectif est encore loin…
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Berlin a présenté hier son budget 2025.
Son plan massif d’investissements creusera la dette de 847 milliards d’euros sur quatre ans.
500 milliards seront consacrés à rénover les infrastructures et renforcer la protection civile sur 12 ans.
100 milliards pour le climat et autant pour les Länders.
Mais c’est surtout le virage militaire qui marque les esprits.
Les dépenses de défense grimperont à 3,5% du PIB d’ici 2029, répondant ainsi aux attentes de l’OTAN... et de Donald Trump.
L’Allemagne a largement les moyens de sortir le chéquier.
Après deux ans de récession, les dépenses de l’État vont bondir de 55% cette année pour relancer la machine économique.
Par Olivia Boulay, chargée de contenu patrimonial, Meilleurtaux Placement.
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Par MoneyVox, le spécialiste de l'information sur l'argent (banque, crédit, impôt, etc.).
"Assurance auto : 5 moyens efficaces pour faire des économies
En 2025, les primes d'assurance auto augmentent encore, avec des hausses allant de 4% à 6%. Selon MoneyVox Market Intelligence, cette année, la prime médiane annuelle atteint 540 euros, pour une formule au tiers et une voiture citadine. Plusieurs astuces peuvent permettre de faire de belles économies. En voici cinq."
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Les marchés européens et américains rebondissent, soutenus par les espoirs de paix entre Israël et l’Iran. Le CAC 40 a repris hier un peu plus de 1%, effaçant une partie de ses pertes liées au conflit. Ce matin, il progresse de 0,16% dans les premiers échanges à 7 628 points. Wall Street a également signé hier un rebond de 1% à 1,5% sur ses principaux indices.
La détente géopolitique, fragile, entraîne une rotation sectorielle. Le pétrole continue de baisser, pénalisant Total (-3,3% hier) et BP (-4,8%). Air France-KLM a bondi de 8,7%. À l’inverse, les valeurs de défense perdent du terrain (-3,6% sur Thales).
Ce mercredi, aucune publication économique majeure n’est attendue. Les investisseurs surveilleront surtout si le cessez-le-feu est respecté, en parallèle du sommet de l’OTAN et de l’audition semestrielle de Jerome Powell qui se poursuit au Congrès américain.
La justice algérienne requiert une peine de 10 ans de prison contre l’écrivain Boualem Sansal (on ne s’en fout pas !) ; François, bientôt de retour à la mairie de Pau ? Les députés socialistes vont déposer une motion de censure contre le gouvernement Bayrou ; Enfin de la concurrence ! La RATP perd 29 lignes de bus en Île-de-France mais en conserve 92 ; Airbags Takata : 800 000 véhicules supplémentaires doivent arrêter de rouler, portant le total à 1,7 million… ; Un joueur occasionnel mise 2€ et remporte un jackpot de 2,4 millions au casino d’Hyères. On peut lui trouver un bon gestionnaire de patrimoine ; Le basketteur français Victor Wembanyama a défié 100 passants aux échecs à New York ; Pour accéder au site des impôts, une double authentification sera désormais nécessaire (mot de passe et code de sécurité reçu par mail). C’est bien, il ne reste plus qu’à les baisser ; 15 départements sont placés en vigilance orages aujourd’hui. Double vigilance orage et canicule à Paris !
* Gain conditionnel de 6%/an à partir de l'année 1. Les objectifs présentés s'entendent hors prélèvements fiscaux et sociaux et hors frais de gestion applicables aux contrats concernés, sous réserve de conservation du support jusqu'à la date de remboursement et en l'absence de faillite ou défaut de paiement de l'émetteur et / ou du garant. Une sortie anticipée du support (par suite de rachat, d'arbitrage ou de décès prématuré de l'assuré) se fera à un cours dépendant de l'évolution des paramètres de marché au moment de la sortie (niveau du taux CMS EUR 10 ans, des taux d’intérêt, de la volatilité, des primes de risque de crédit) et pourra donc entraîner un risque de perte en capital, non mesurable a priori.
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