C’est le psychodrame du moment à Washington.
Un tribunal américain a jugé illégales la plupart des surtaxes douanières de Trump.
La décision fragilise l’un des fondements de sa stratégie économique.
Elle ouvre aussi une bataille décisive devant la Cour suprême.
Si Trump échoue, l’État fédéral devra rembourser des milliards aux importateurs.
Par Dorian Abadie
Responsable Bourse Privée
Meilleurtaux Placement
Vendredi, une cour d'appel fédérale américaine a estimé que Trump avait outrepassé ses pouvoirs.
C’est la deuxième fois, après la cour de commerce international cet été.
Les juges ont rappelé que seul le Congrès détient le droit d’instaurer des taxes.
La décision, prise à une majorité de sept contre quatre, ne s’appliquera pas tout de suite.
Les droits de douane restent en vigueur jusqu’au 14 octobre, le temps pour l’administration de saisir la Cour suprême.
Sur son réseau social, Trump s’est empressé de rassurer ses partisans, on vous épargne les majuscules : « Tous les droits de douane sont encore en vigueur ! ».
Depuis janvier, l’administration a multiplié les surtaxes.
Jusqu’à 50% sur certains produits importés, pour limiter le déficit commercial et contraindre les partenaires commerciaux à ouvrir leurs marchés.
Les surtaxes ont rapporté plus de 135 milliards de dollars, en hausse de 116% sur un an.
L’exécutif vante des recettes record, mais les juges dénoncent des mesures indiscriminées frappant presque toutes les importations.
Les surtaxes sur l’automobile, l’acier et l’aluminium restent toutefois mieux protégées juridiquement.
À Washington, l’inquiétude grandit.
La décision embarrasse la Maison Blanche, qui redoute un affaiblissement diplomatique et économique.
« Une suspension serait une catastrophe », a martelé Trump, accusant des magistrats « hautement politisés ».
Son opposant le plus médiatique, le gouverneur démocrate de Californie Gavin Newsom jubile : « Trump est le plus grand loser des États-Unis ».
Il estime que ce sont les citoyens américains qui paient au prix fort les errements économiques de Trump.
Le sort de la stratégie protectionniste américaine repose désormais sur la Cour suprême, dominée par les conservateurs.
Elle compte 9 juges. 6 républicains et 3 démocrates.
Trump en a nommé 3 lors de son premier mandat.
Sans grande surprise, elle devrait donc restaurer les droits de douane.
Mais, d’ici là, Trump doit composer avec un revers qui ébrèche son image d’homme fort capable de dicter seul les règles du commerce mondial.
À PART ÇA ? QUOI DE NEUF ?
Le gouvernement américain envisage désormais d’entrer au capital des géants de l’armement américain.
Lockheed Martin, Boeing ou Palantir seraient concernés.
Le secrétaire au Commerce évoque des négociations en cours entre le Pentagone et les industriels.
Pour Trump, il s’agit d’accélérer son projet de Golden Dome, censé incarner le bouclier ultime de la défense américaine.
Coût estimé : plusieurs centaines de milliards de dollars.
Il espère que ce système de défense antiaérien sera opérationnel d’ici 2029, à la fin de son mandat présidentiel.
Certains experts estiment qu’il faudra 10 à 20 ans.
L’inflation française est tombée à 0,9% sur un an en août.
Un niveau faible, lesté par la baisse des prix des services et de l’énergie.
Mais cette accalmie ne ranime pas la consommation.
En juillet, les achats ont reculé de 0,3%, notamment pénalisés par des soldes d’été décevantes.
Les Français privilégient clairement l’épargne plutôt que les dépenses.
Le taux d’épargne a grimpé à 18,9% du revenu brut disponible, un record depuis le Covid.
Et ce n’est pas étonnant…
Avec le contexte d’incertitudes économiques et politiques, les consommateurs jouent la prudence.
À une semaine d’un vote de confiance à haut risque, Bayrou refuse d’endosser le rôle du condamné.
Il a défendu son plan de 44 milliards d’économies, multipliant les plateaux télé ce week-end.
La gauche et le Rassemblement national, décidés à voter contre, anticipent déjà l’épilogue du 8 septembre.
Mais Bayrou se dit prêt à négocier à la marge, tout en rejetant les alternatives du PS.
Accusé de s’accrocher, il revendique au contraire un combat pour “le destin de la France”, persuadé qu’une chute ouvrirait la voie à une politique laxiste.
Le spectre de sa disparition politique ? Il le balaie, évoquant même une possible candidature présidentielle… L’espoir fait vivre.
Les noms de Vautrin, Lecornu et Darmanin circulent déjà pour le remplacer à Matignon.
Par Olivia Boulay, chargée de contenu patrimonial, Meilleurtaux Placement.
"Même si le Plan d'épargne logement (PEL) donne droit à un prêt immobilier à taux avantageux, il est désormais devenu moins attractif qu’à une époque.
Les nouveaux PEL ouverts depuis janvier 2025 offrent un taux brut de 1,75 %, un taux fixé à l’ouverture et garanti pendant toute la durée de détention du PEL.
Même les anciens PEL, à plus de 2,5 % brut avant 2015, ne rivalisent pas forcément avec d’autres placements sans risque.
Et la fiscalité, variable selon la date d’ouverture, réduit aussi la performance nette de votre PEL.
Il est ainsi judicieux de faire le point sur son propre PEL. Dans beaucoup de cas, il sera préférable de le clôturer et placer votre épargne sur des supports sans risque et plus performants, comme les fonds euros « boostés » en assurance-vie, avec un objectif de rendement supérieur à 4 % brut. Des offres limitées dans le temps."
>> Je découvre les fonds en euros boostés
Le mois d’août s’est achevé dans le rouge pour le CAC 40. -0,76% vendredi, -0,9% sur l’ensemble du mois. L’indice français préserve désormais 4,6% de gain depuis le début de l’année. Cette contre-performance contraste avec celles des autres grands indices boursiers, le CAC étant plombé par la crise politique. Il ouvre ce matin en petite hausse, +0,24% à 7 722 points, porté par Airbus (+0,9%), Stellantis (+0,8%) et Sanofi (+0,7%). La séance devrait être calme, aucune actualité économique majeure n’est attendue. Surtout, Wall Street est fermée ce lundi, pour la fête du Travail. Les investisseurs surveilleront cette semaine de nouveaux chiffres d’inflation en zone euro, des indices d’activité économique et le rapport mensuel sur l’emploi américain, véritable temps fort à suivre vendredi.
Malgré une économie affaiblie, l’emploi progresse en France avec 52 000 postes créés au deuxième trimestre ; Du spa à la piscine à balles, les crèches pour chiens se développent à Paris ; Avec la rentrée scolaire, les salons de coiffure sont pris d’assaut. C’est la période la plus chargée de l’année pour beaucoup de coiffeurs ; Black Mirror. Des chercheurs ont créé un implant cérébral capable de traduire les pensées en temps réel. Il ouvre des perspectives inédites pour les personnes paralysées, mais soulève de vives interrogations éthiques sur la vie privée et la sécurité mentale ; 7 départements en vigilance orange pour orages et inondations ; Un sapeur-pompier va courir un semi-marathon par jour pendant 40 jours, afin de battre le record du monde (37) et récolter des fonds pour l’Œuvre des Pupilles des Sapeurs-Pompiers ; Bonne rentrée à ceux qui reprennent le travail !