Sans surprise, malheureusement, la Banque centrale européenne a décidé de ne pas baisser ses taux d'intérêt.
Son taux de dépôt reste à 2%.
Son taux de facilité de financement à 2.25%.
Elle n'a rien compris.
Elle scrute l'horizon en craignant le retour de l'inflation alors que la déflation déferle déjà sur le continent.
On ne change pas une équipe qui perd.

WAIT AND SEE

C'est la décision de la Banque centrale européenne.
Avec une déclaration où on peut sentir une certaine autosatisfaction.
La BCE est confortable avec le niveau actuel des taux d'intérêt.
Elle considère qu'il correspond parfaitement au contexte économique, à la croissance et à l'inflation.

ON ATTENDRAIT PLUS D'HUMILITÉ

d'une Banque centrale qui s'est systématiquement trompée depuis 5 ans.
Rappelons son track record.
Post-Covid, elle maintient des taux d'intérêt négatifs alors que l'inflation due aux goulets d'étranglement et au rattrapage de consommation déferle sur le monde.
Quand la guerre en Ukraine éclate et que les prix flambent, elle juge l'inflation"temporaire".
Et quand l'activité en zone euro flanche, elle refuse de baisser les taux car elle craint une inflation durable.
Bref, une gestion catastrophique.

ET TOUJOURS

cette obsession de l'inflation.
Alors que l'économie en zone euro est molle très molle.
Avec une croissance attendue en 2025 légèrement supérieure à 1%.
Et une inflation qui, dans des pays comme la France, a déjà lourdement chuté.

ET COMBLE DE L'IRONIE

La BCE donne pour argument au fait qu'elle ne baisse pas ses taux, qu'elle veut connaître l'effet des droits de douane.
Elle imite la FED et son Président Jay Powell.
Sauf qu'elle n'a pas compris que les droits de douane, c'est nous qui les subissons.

AUX ÉTATS-UNIS

les droits de douane peuvent éventuellement tirer les prix vers le haut.
Mais nous, c'est le contraire.
Les droits de douane plombent nos entreprises qui exportent moins.
Et les droits de douane favorisent l'invasion en Europe de la Chine pour déverser son surplus de production.

BREF

la BCE a tout faux.
J'ai décidé d'arrêter de m'énerver sur le sujet.
Ce n'est pas bon pour ma santé.

A PART CA ?

QUOI DE NEUF ?

LES ÉTATS-UNIS ONT RAISON

Ils veulent que nous imposions des droits de douane sur les importations chinoises et indiennes.
Car la Chine et l'Inde servent de hub pour les produits russes, à commencer par l'énergie, sous sanction.
Mais ce n'est pas la seule raison.
La Chine nous utilise comme déversoir.
Tous les produits qui ne peuvent plus être vendus aux États-Unis inondent l'Europe.
Écrasant la concurrence européenne comme on le voit dans l'automobile.
Nous sommes la passoire commerciale d'un monde qui se barricade.
Le Mexique l'a compris et a décidé d'imposer des droits de douane de 50% sur les importations de voitures chinoises.
Bravo.

VEILLÉE D'ARMES

Avant l'annonce ce soir de l'agence de notation Fitch.
Et grosse agitation dans les médias français.
Ça me fait sourire pour deux raisons :
1. Sans attendre les Banques centrales, les marchés nous ont déjà dégradés puisque nous empruntons plus chers que des pays qui ont un moins bonne notation que nous
2. Il faudrait que nous soyons nettement plus dégradés pour qu'il y ait un électrochoc et qu'on se bouge les fesses, excuse my French, pour réduire notre déficit, ce qui n'arrivera pas.

C'EST VOTRE ARGENT EXCEPTIONNEL

Déclassement de la France, l'état de l'économie américaine locomotive de la croissance mondiale, ébullition sur la planète boursière IA, prévisions sur les indices boursiers et sur les actions à acheter ou vendre avec nos Jedi de l'économie et de la finance : Pascal Seivy de Lombard Odier, Christopher Dembik de Pictet AM, Patrice Gautry de l'Union Bancaire Privée et Sébastien Lalevée de Montpensier Arbevel.
À ne pas manquer !
Sur BFM Business, ce soir à 20h et en replay samedi à 9h, et dimanche à 11h et 21h.
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DU CÔTÉ DES MARCHÉS

Par Sélina Seremet, Analyste Bourse Meilleurtaux Placement.
"La Bourse de Paris ouvre en hausse de 0,2 %, portant son gain hebdomadaire à 1,9 % dans le sillage de l’optimisme mondial autour des prochaines baisses de taux de la Fed. Les actions françaises profitent aussi de la bonne tenue du marché obligataire malgré le climat politique instable. Le verdict de Fitch attendu ce soir sur la note souveraine de la France, actuellement « AA- », pourrait cependant changer la donne si une dégradation à « A+ » était confirmée. En attendant, la dynamique reste soutenue par Wall Street, qui aligne record sur record, conforté hier par une inflation américaine conforme aux attentes et un scénario de trois baisses de taux d’ici la fin de l’année."

ON S'EN FOUT ?

La chasse à l'homme continue aux États-Unis pour l'assassin de Charlie Kirk ; Le titre du jour : "Les fondateurs de start-ups dans l'IA donnent leur secret de réussite : Pas d'alcool, pas de sommeil, pas de fun" (Wall Street Journal) ; L'ambassadeur britannique aux États-Unis a été viré du fait de sa proximité passée avec Epstein ; Le Parisien alerte sur les contrefaçons en ligne d'Ozempic ou Wegovy ; "La justice invalide un "licenciement canapé", je ne connaissais pas le "licenciement canapé" ; Le scoop du jour dans le Figaro Madame : "Chez mes parents, on pouvait dessiner sur tous les murs de l'appartement" (Marion Cotillard) ; Forbes sort un classement chaque année des 400 plus gros milliardaires aux États-Unis, le problème est qu'il y en a 900 et que 500 se sentent donc déclassés, vraiment triste pour eux ; Je vous souhaite un excellent week-end ; Suivez-moi sur X et Linkedin en cliquant sur les liens.