C'est le prix depuis hier d'un visa de travail H-1B aux États-Unis.
Un visa de travail jusqu'alors gratuit.
Un visa destiné aux étrangers "hautement qualifiés".
Un visa que Trump considère comme un moyen pour les entreprises de "remplacer les travailleurs américains par une main d'oeuvre moins qualifiée et moins bien payée".
Explications.

HIRE AMERICA

Pour Trump il faut acheter américain, investir américain mais aussi embaucher américain.
C'est un de ses combats.
Contraindre les entreprises à embaucher du personnel américain.
Surtout dans la Tech.
Et il a décidé de frapper fort.

H-1B

Ce visa est largement utilisé par les géants américains de la Tech.
Il leur permet d'embaucher du personnel qualifié étranger.
Ce programme avait été créé par le Congrès en 1990.
Un programme qui ces dernières années a largement profité au personnel indien qui représente 3/4 des visas émis.
Et à 10% à la Chine.

S.T.E.M.

Ces visas ont été principalement demandés par les entreprises de la STEM (un acronyme que j'ai découvert dans le Wall Street Journal) : "Science, Technology, Engineering, Mathematics".
En tête, Amazon, de très loin.
Mais tous les géants de la Tech y ont recours.

THE JURY IS OUT

Comme d'habitude, les économistes sont divisés sur l'impact de cette mesure.
Si une infime majorité pense que cette barrière à l'entrée de 100 000$ favorisera l'embauche d'Américains qualifiés, une large majorité craint un impact négatif sur le secteur de la Tech qui va devoir se passer de talents étrangers ou qui va devoir payer ces 100 000$.

LA GOLD CARD

elle, a été reconduite dans la foulée.
Pour 1 million de $, vous pourrez toujours obtenir le permis de séjour aux États-Unis.
Les entreprises peuvent sponsoriser une demande d'un individu pour la coquette somme de 2 millions de $.
Il y aujourd'hui 700 000 personnes aux États-Unis qui vivent avec le visa H-1B et le quota annuel de nouveaux visas est de 85 000 personnes.

TRUMP

a affirmé que ces "milliards de dollars" collectés vont permettre de baisser les impôts et de réduire la dette.

A PART CA ?

QUOI DE NEUF ?

COURAGEUX

Le Chancelier allemand.
Friedrich Merz.
Il a déclaré que l'Allemagne n'avait plus les moyens de son système social généreux.
Et pourtant l'Allemagne a largement plus les moyens que la France...
L'État-providence représente 31.2% du PIB, en progression permanente, du fait, entre autres, du poids de la démographie.
Un coût global de 1 350 milliards d'€.
L'Allemagne va prendre des mesures drastiques et le pays ne sera pas immobilisé.

BRAVO

Fitch a relevé la note de l'Italie.
À une semaine d'intervalle avec la dégradation de la France.
La note passe de BBB à BBB+.
En récompense d'une amélioration budgétaire et d'une situation politique stable.
Rappelons que le déficit public italien n'est plus que de 3.4% du PIB en 2024 et pourrait revenir en dessous des 3% cette année.
Rappelons que l'Italie empruntait à plus de 5% de plus que l'Allemagne au moment de la crise de l'euro et que le spread s'est réduit à 0.80%.
Au même niveau que la France.
Good job.

REVOIR C'EST VOTRE ARGENT

Impact de la dégradation de la dette, comment sortir du marasme économique, les conséquences de la baisse des taux US, où va la bourse, quelles actions acheter ou vendre, qui sont les meilleurs gérants avec nos Jedi de l'économie et de la finance, Ana Boata d'Allianz Trade, Alain Pitous spécialiste ESG, Pierre Schang de la Financière de l'Echiquier et l'incontournable Emmanuel Lechypre.
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DU CÔTÉ DES MARCHÉS

Par Sélina Seremet, Analyste Bourse Meilleurtaux Placement.
"Après un gain de 0,36% la semaine dernière, le CAC 40 débute ce lundi en léger repli de 0,2%. Les marchés s’installent dans un rythme plus calme après une semaine agitée, alors que les relations entre Washington et Pékin restent au centre des interrogations. Donald Trump et Xi Jinping ont eu vendredi un échange jugé « positif et pragmatique », notamment sur TikTok et le commerce, de quoi nourrir un peu d’optimisme. Wall Street, de son côté, a enchaîné les records, soutenue par une Fed confiante dans le scénario d’un atterrissage en douceur et prête à deux nouvelles baisses de taux d’ici la fin de l’année.
Cette semaine sera dominée par une série d’indicateurs économiques majeurs. Aux États-Unis, l’inflation PCE, référence pour la Fed, permettra de mesurer la trajectoire des prix. En Europe, les indices PMI donneront une indication précise de l’activité dans l’industrie et les services, tandis que l’IFO allemand éclairera le climat des affaires outre-Rhin. Autant de données déterminantes pour jauger l’état de l’économie mondiale."

ON S'EN FOUT ?

Attal est d'accord avec nous : la dissolution de l'Assemblée a été une décision catastrophique ; La France va reconnaître l'État Palestinien, sans AUCUNE condition, no comment... Après le Royaume-Uni, le Canada, le Portugal et l'Australie hier ; Si on me parle encore de Gabriel Zucman, je pète un plomb ; Aujourd'hui les deux derniers épisodes de la série "Empathie" sur Canal ; Le titre du jour dans les Echos : "Les start-ups ont perdu moins d'argent l'année dernière", un bon début ; La Suède en tête des introductions en Bourse en Europe ; Le Parisien publie la liste des villes en Europe où il fait bon s'expatrier : Braga (Portugal), Aalborg (Danemark), Malaga, Vilnius, Cracovie, Graz (Autriche), Prague, Varsovie, Lisbonne et La Valette, bof ; Un mois de pluie en quelques heures dans le sud-est de la France ; Ce soir sur Arte, le remarquable "Vieux Fusil" avec Philippe Noiret et Romy Schneider, un grand classique ; Un petit mot sur le dernier Dan Brown, "Le secret des secrets", style d'écriture qui rivalise avec celui de Marc Levy ou Guillaume Musso, intrigue à réchauffer au micro-ondes et Wikipédia touristique sur Prague ; Suivez-moi sur X et Linkedin en cliquant sur les liens.